Ziguinchor a vibré ce 18 octobre au rythme des Assises du Transport en Casamance, un événement majeur qui marque le début d’un processus de réforme en profondeur du secteur du transport dans cette région stratégique du Sénégal. À cette occasion, M. Papis Boris Touré, président des transporteurs de la Casamance naturelle a livré un discours fort, empreint d’émotion, de réalisme et d’ambition.
Prenant la parole devant les autorités, les partenaires du secteur, les chauffeurs et les acteurs de la mobilité, M. Touré a salué ce qu’il qualifie de « moment historique », annonçant une nouvelle ère pour un secteur vital mais trop longtemps marginalisé. ''Ce moment est historique. Il marque le début d’une réflexion collective, inclusive et ambitieuse sur l’avenir de notre secteur, pilier de la vie économique et sociale de la Casamance naturelle."
Le représentant des transporteurs n’a pas manqué de dresser un diagnostic lucide des défis qui gangrènent le transport routier dans la région : ''Des infrastructures vétustes ou inadaptées; une organisation encore largement informelle ; des difficultés d’accès au financement pour renouveler les véhicules ; une faible prise en compte des réalités locales dans les politiques nationales".
Des réalités que vivent au quotidien les professionnels du transport en Casamance, qui réclament aujourd’hui plus de concertation et une meilleure prise en compte de leurs besoins.
Loin de se contenter de dénoncer, M. Touré a mis en avant des solutions concrètes et déjà en cours de mise en œuvre : "L’inscription des chauffeurs pour le rang à la gare routière ; le lancement imminent de la digitalisation de la vente des tickets, pour plus de transparence, de sécurité et d’efficacité.''
Il insiste également sur la formation des chauffeurs aux outils numériques et la nécessité de formaliser les métiers du transport, souvent précaires et sans protection.
"Le transport ne peut être moderne si ceux qui le font vivre sont laissés pour compte''.
Au-delà des aspects techniques, c’est un véritable plaidoyer social qui a été déroulé par le porte-parole : celui de l’accès à l’assurance maladie pour les chauffeurs, apprentis et autres travailleurs du secteur.
Prenant la parole devant les autorités, les partenaires du secteur, les chauffeurs et les acteurs de la mobilité, M. Touré a salué ce qu’il qualifie de « moment historique », annonçant une nouvelle ère pour un secteur vital mais trop longtemps marginalisé. ''Ce moment est historique. Il marque le début d’une réflexion collective, inclusive et ambitieuse sur l’avenir de notre secteur, pilier de la vie économique et sociale de la Casamance naturelle."
Le représentant des transporteurs n’a pas manqué de dresser un diagnostic lucide des défis qui gangrènent le transport routier dans la région : ''Des infrastructures vétustes ou inadaptées; une organisation encore largement informelle ; des difficultés d’accès au financement pour renouveler les véhicules ; une faible prise en compte des réalités locales dans les politiques nationales".
Des réalités que vivent au quotidien les professionnels du transport en Casamance, qui réclament aujourd’hui plus de concertation et une meilleure prise en compte de leurs besoins.
Loin de se contenter de dénoncer, M. Touré a mis en avant des solutions concrètes et déjà en cours de mise en œuvre : "L’inscription des chauffeurs pour le rang à la gare routière ; le lancement imminent de la digitalisation de la vente des tickets, pour plus de transparence, de sécurité et d’efficacité.''
Il insiste également sur la formation des chauffeurs aux outils numériques et la nécessité de formaliser les métiers du transport, souvent précaires et sans protection.
"Le transport ne peut être moderne si ceux qui le font vivre sont laissés pour compte''.
Au-delà des aspects techniques, c’est un véritable plaidoyer social qui a été déroulé par le porte-parole : celui de l’accès à l’assurance maladie pour les chauffeurs, apprentis et autres travailleurs du secteur.
Il propose : ''la création de dispositifs de couverture maladie spécifiques au secteur, dans le cadre de la CSU (Couverture Sanitaire Universelle) ; des partenariats avec les structures de santé locales ; un accompagnement des professionnels pour leur intégration à ces dispositifs."
En conclusion, M. Papis Boris Touré a appelé à une mobilisation collective autour de cette réforme attendue : « Nous sommes prêts à jouer notre rôle, à proposer, à innover, à nous adapter. Mais nous avons besoin d’un État à l’écoute, de partenaires engagés, et d’une vision partagée. »
Ces assises marquent un tournant. Si les recommandations portées par les transporteurs sont prises en compte, elles pourraient poser les bases d’un transport plus structuré, plus humain et mieux intégré aux dynamiques de développement local et national.
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