Lors de l'émission Jakarlo, le chroniqueur Badara Gadiaga est revenu sur les faits marquants de l'actualité politique sénégalaise. Parlant de l'affaire Azoura Fall, M. Gadiaga a indiqué que celle-ci montre à suffisance les limites de certaines déclarations. À l'en croire, le fait de déclarer à l'Assemblée nationale, s'adressant ainsi à Ousmane Sonko, que des jeunes ont été mobilisés et payés pour aller insulter les autorités, peut avoir de multiples interprétations. « Alors, je vous pose la question de savoir : avez-vous envoyé Azoura pour qu'il aille insulter les gens ? Si tel n'est pas le cas, alors vous devez comprendre que ceux qui ont eu à insulter peuvent aussi ne pas avoir été envoyés par quelqu'un », a-t-il lancé.
Poursuivant, Badara Gadiaga a également exprimé sa vive préoccupation relativement à la perte de certaines valeurs dans la société. « Est-ce qu'on ne devrait pas parler de la méchanceté qui est en train de prendre des proportions inquiétantes ? On convoque quelqu'un pour insultes et devant la police, l'on remarque sur place des faits beaucoup plus graves, car une personne a déclaré devant la police avoir mis le feu à un véhicule appartenant à un de ses proches. Nous avons dans ce pays des gens capables d'aller mettre le feu à des véhicules appartenant à leurs parents », a-t-il fait remarquer avant de renchérir : « C'est la première fois que cela se produise dans ce pays. Abdoulaye Wade et Abdou Diouf se sont opposés pendant plusieurs années, mais ils ont toujours respecté les limites », a-t-il regretté.
Et d'enfoncer le clou : « Je suis étonné d'entendre un responsable dire qu'ils doivent rester des radicaux parce qu'ils ont conquis le pouvoir en étant des radicaux et qu'il faut le gérer dans la radicalité [...]. Et qu'un jeune se lève un beau jour pour demander un statut spécial. Est-ce qu'on ne devrait pas revoir un peu les choses ? Les psychiatres, les universitaires..., devraient se lever pour réfléchir sur cette problématique [...], parce que ce sont des gens qui n'aiment pas la contradiction. »
Revenant sur les derniers dossiers pendants devant la justice, Badara Gadiaga a félicité le procureur d'avoir pris ses responsabilités malgré la forte pression [...]. « Il l'a appelé et l'a placé sous mandat de dépôt », parlant de l'affaire Azoura Fall. « Nous saluons ce geste. » Toutefois, il a déploré la justice de deux poids deux mesures en comparant l'affaire d'Abdou Nguer à celle d'Arona Niang (diffusion de fausses nouvelles). « Le premier dossier est en instruction et l'autre sera jugé la semaine prochaine parce qu'il est proche de Pastef. » Pareil pour Assane Diouf et le jeune du nom de Kaïré. « Assane est en instruction et Kaïré sera jugé la semaine prochaine pour les mêmes faits. Alors, quelle lecture vous en faites ? », s'est-il interrogé.
Poursuivant, Badara Gadiaga a également exprimé sa vive préoccupation relativement à la perte de certaines valeurs dans la société. « Est-ce qu'on ne devrait pas parler de la méchanceté qui est en train de prendre des proportions inquiétantes ? On convoque quelqu'un pour insultes et devant la police, l'on remarque sur place des faits beaucoup plus graves, car une personne a déclaré devant la police avoir mis le feu à un véhicule appartenant à un de ses proches. Nous avons dans ce pays des gens capables d'aller mettre le feu à des véhicules appartenant à leurs parents », a-t-il fait remarquer avant de renchérir : « C'est la première fois que cela se produise dans ce pays. Abdoulaye Wade et Abdou Diouf se sont opposés pendant plusieurs années, mais ils ont toujours respecté les limites », a-t-il regretté.
Et d'enfoncer le clou : « Je suis étonné d'entendre un responsable dire qu'ils doivent rester des radicaux parce qu'ils ont conquis le pouvoir en étant des radicaux et qu'il faut le gérer dans la radicalité [...]. Et qu'un jeune se lève un beau jour pour demander un statut spécial. Est-ce qu'on ne devrait pas revoir un peu les choses ? Les psychiatres, les universitaires..., devraient se lever pour réfléchir sur cette problématique [...], parce que ce sont des gens qui n'aiment pas la contradiction. »
Revenant sur les derniers dossiers pendants devant la justice, Badara Gadiaga a félicité le procureur d'avoir pris ses responsabilités malgré la forte pression [...]. « Il l'a appelé et l'a placé sous mandat de dépôt », parlant de l'affaire Azoura Fall. « Nous saluons ce geste. » Toutefois, il a déploré la justice de deux poids deux mesures en comparant l'affaire d'Abdou Nguer à celle d'Arona Niang (diffusion de fausses nouvelles). « Le premier dossier est en instruction et l'autre sera jugé la semaine prochaine parce qu'il est proche de Pastef. » Pareil pour Assane Diouf et le jeune du nom de Kaïré. « Assane est en instruction et Kaïré sera jugé la semaine prochaine pour les mêmes faits. Alors, quelle lecture vous en faites ? », s'est-il interrogé.
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