Une centaine d’hommes d’affaires, artistes, sportifs etc. ont profité de la « banque des paysans », au point de la mettre à genoux. A parcourir les états de la banque, on peut bien relever que des hommes d’affaires comme Racine Sy, traînent une ardoise lourde de 5 milliards de francs Cfa, si l’on se fie aux livres de la banque.
La société Tracto Services équipements Afrique (TSE) de l’homme d’affaires Cheikh Amar doit encore 4,8 milliards à la banque. La créance de Cheikh Amar, qui était beaucoup plus importante que cela, près de 20 milliards de francs Cfa dit « EnQuête », a été épongée jusqu’à ce niveau ; les nouvelles autorités ayant insisté pour cela.
Ibrahima Wade de Socabeg fait partie des privilégiés de la banque. Dans la longue liste des créanciers de la CNCAS, on retrouve EDK Oil qui traîne une ardoise de près d’un milliard de francs Cfa. Suite à milliards, la société Agrophytex « spécialisée dans trois secteurs d’activités qui sont les semences grandes cultures, semences maraîchères et compléments nutritionnels », a bénéficié de la machine à sous à coups de milliards.
Ce qui est inquiétant, c’est que le profil financier des bénéficiaires n’est pas mis en avant. Un lutteur comme Mohamed Ndao Tyson a bénéficié des largesses de la banque de même que Thione Seck. Mais les politiciens se sont servis mieux que tout le monde, surtout au moment où le programme agricole dénommé Goana avait été lancé. Serigne M'backé N'diaye a profité de son poste de Président du conseil d’administration de la banque pour bénéficier des avantages offerts par la banque.
Un système verrouillé par la Direction générale
En vérité, c’est la quasi-totalité des membres du conseil d’administration qui se sont servis en usant et abusant de leur pouvoir, nous dit-on de sources concordantes. Ce qui aurait permis au Directeur général de manipuler la plupart d’entre eux. Pire, il s'est avéré que chaque fois qu’un auditeur pointait son petit nez pour fouiller dans les affaires de la CNCAS, il est récupéré, dompté à coups de marchés de gré à gré et… casé dans la banque.
Les cabinets Mazars, Gaye et Associés en ont fait la bien “succulente” expérience. C’est ainsi que le Contrôle interne a été…contrôlé par le Dg ainsi que plusieurs autres postes clefs, comme la fameuse Direction de la Conformité. Parmi les centres stratégiques de décision qui étaient sous le contrôle de la direction, on cite aussi le très stratégique Directeur de l’Informatique où l’écriture est centralisée. Le rôle néfaste joué par le Directeur financier est aussi largement commenté. La situation était devenue tellement tendue que les syndicalistes qui ont sans doute précipité le départ de Daffé, étaient montés au créneau, lors de la fête du 1er mai, avec un texte au vitriol. Le Sénégal est-il donc un pays d’impunité où chacun peut se servir comme il veut sans être inquiété ?
La société Tracto Services équipements Afrique (TSE) de l’homme d’affaires Cheikh Amar doit encore 4,8 milliards à la banque. La créance de Cheikh Amar, qui était beaucoup plus importante que cela, près de 20 milliards de francs Cfa dit « EnQuête », a été épongée jusqu’à ce niveau ; les nouvelles autorités ayant insisté pour cela.
Ibrahima Wade de Socabeg fait partie des privilégiés de la banque. Dans la longue liste des créanciers de la CNCAS, on retrouve EDK Oil qui traîne une ardoise de près d’un milliard de francs Cfa. Suite à milliards, la société Agrophytex « spécialisée dans trois secteurs d’activités qui sont les semences grandes cultures, semences maraîchères et compléments nutritionnels », a bénéficié de la machine à sous à coups de milliards.
Ce qui est inquiétant, c’est que le profil financier des bénéficiaires n’est pas mis en avant. Un lutteur comme Mohamed Ndao Tyson a bénéficié des largesses de la banque de même que Thione Seck. Mais les politiciens se sont servis mieux que tout le monde, surtout au moment où le programme agricole dénommé Goana avait été lancé. Serigne M'backé N'diaye a profité de son poste de Président du conseil d’administration de la banque pour bénéficier des avantages offerts par la banque.
Un système verrouillé par la Direction générale
En vérité, c’est la quasi-totalité des membres du conseil d’administration qui se sont servis en usant et abusant de leur pouvoir, nous dit-on de sources concordantes. Ce qui aurait permis au Directeur général de manipuler la plupart d’entre eux. Pire, il s'est avéré que chaque fois qu’un auditeur pointait son petit nez pour fouiller dans les affaires de la CNCAS, il est récupéré, dompté à coups de marchés de gré à gré et… casé dans la banque.
Les cabinets Mazars, Gaye et Associés en ont fait la bien “succulente” expérience. C’est ainsi que le Contrôle interne a été…contrôlé par le Dg ainsi que plusieurs autres postes clefs, comme la fameuse Direction de la Conformité. Parmi les centres stratégiques de décision qui étaient sous le contrôle de la direction, on cite aussi le très stratégique Directeur de l’Informatique où l’écriture est centralisée. Le rôle néfaste joué par le Directeur financier est aussi largement commenté. La situation était devenue tellement tendue que les syndicalistes qui ont sans doute précipité le départ de Daffé, étaient montés au créneau, lors de la fête du 1er mai, avec un texte au vitriol. Le Sénégal est-il donc un pays d’impunité où chacun peut se servir comme il veut sans être inquiété ?
Autres articles
-
Tournée économique en Casamance : Goudomp réserve un accueil chaleureux au Président Diomaye
-
Prestation de serment à l’OFNAC : Moustapha Ka et ses douze membres engagés pour la transparence
-
Second pont de Ziguinchor: Le président Bassirou Diomaye Faye annonce un financement de 25 milliards de FCFA sur fonds propres
-
550 ha de terres désalinisés à Coubalan : La digue de 22 km pour nourrir la souveraineté alimentaire
-
Casamance - 870 morts, 75 zones piégées, 1000 familles déplacées: Retour sur le lourd bilan de 40 ans de conflit



