Le juge des référés a statué ce jeudi sur l’arrêté portant cessation de parution et de diffusion des « médias non conformes » au Code de la presse. Il a ainsi déclaré « irrecevable la première requête en annulation introduite par le pool d’avocats dirigé par Me El Hadj Amadou Sall ». Ainsi, la bataille du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de la Presse au Sénégal (CDEPS) contre les abus du ministre de la Communication se poursuit.
Pour le CDEPS, « ce n’est que partie remise ». En effet, le patronat compte « introduire une nouvelle requête devant le juge des référés pour juger, sur le fond, de l’illégalité de l’arrêté du ministre de la Communication, qui a décrété de manière arbitraire la cessation de parution et de diffusion des médias ».
Le CDEPS dénonce « cet acte inique du ministre, sans aucune base légale et qui a provoqué la fermeture des entreprises de presse et le chômage de plusieurs milliers de professionnels des médias, mères et pères de famille, en cette veille de Tabaski 2025 ». Le patronat rappelle que la réputation des entreprises de presse a subi un coup auprès de l’opinion et des annonceurs, bailleurs de la presse, et « l’État devrait en faire les frais, en payant des dommages et intérêts pour les préjudices subis », ajoute le CDEPS, rappelant que cette décision motivée et écrite du juge des référés « n’a pas encore été portée à l’attention des parties ». Dans le même temps, Me Amadou Sall a informé que « lors des débats, l’Avocat général et l’Agent judiciaire de l’État auraient tous deux affirmé que le ministre de la Communication n’a aucune compétence pour ordonner l’interdiction de diffusion et de parution des médias ».
Pour le CDEPS, « ce n’est que partie remise ». En effet, le patronat compte « introduire une nouvelle requête devant le juge des référés pour juger, sur le fond, de l’illégalité de l’arrêté du ministre de la Communication, qui a décrété de manière arbitraire la cessation de parution et de diffusion des médias ».
Le CDEPS dénonce « cet acte inique du ministre, sans aucune base légale et qui a provoqué la fermeture des entreprises de presse et le chômage de plusieurs milliers de professionnels des médias, mères et pères de famille, en cette veille de Tabaski 2025 ». Le patronat rappelle que la réputation des entreprises de presse a subi un coup auprès de l’opinion et des annonceurs, bailleurs de la presse, et « l’État devrait en faire les frais, en payant des dommages et intérêts pour les préjudices subis », ajoute le CDEPS, rappelant que cette décision motivée et écrite du juge des référés « n’a pas encore été portée à l’attention des parties ». Dans le même temps, Me Amadou Sall a informé que « lors des débats, l’Avocat général et l’Agent judiciaire de l’État auraient tous deux affirmé que le ministre de la Communication n’a aucune compétence pour ordonner l’interdiction de diffusion et de parution des médias ».
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