Après 9 mois de silence / Pape Alioune Diallo lance son mouvement (MOSAPAD).

Silencieux depuis les dernières élections locales de juin 2014, Pape Alioune Diallo ancien Directeur de Cabinet du Ministre Thierno Alassane Sall et par ailleurs responsable de l’Alliance Pour la République (APR) à Thiès-Est, est sorti de son mutisme. C’est à travers « un Sargal », à lui dédié par une multitude de groupements féminins qui ont toujours bénéficié de son soutien en termes de financements pour mener des activités génératrices de revenus. Ainsi, là où les hommes se mobilisent pour célébrer les femmes à cette occasion du 8 mars, ces femmes ont sonné la grande mobilisation pour célébrer leur responsable politique. La rencontre a également été marquée par le lancement du Mouvement de Soutien à l’Action de Pape Alioune Diallo (MOSAPAD), initié par Pape Alioune Diallo pour réélire Macky Sall en 2017. Pape Alioune Diallo est longuement revenu sur les dernières élections locales. Il affirme « aucune évaluation n’a été faite par la coalition Benno Bokk Yaakaar et jusqu’au moment où je vous parle, personne ne m’a jamais convoqué à une réunion alors que j’étais le mandataire. En tant que mandataire, je n’ai jamais eu aucune information sur les fonds mis à la disposition du comité électoral et j’ai dû battre campagne avec mes propres moyens. Après les élections, aucun bilan n’a été fait de l’utilisation des sommes et on a même l’impression qu’on nous fuit, car depuis 9 mois aucune réunion n’a été convoquée ». A l’en croire, au lieu de se livrer à l’exercice d’une évaluation objective et d’un bilan financier, « ils se sont précipités pour faire des sorties diffamatoires, arguant que j’ai battu campagne contre la liste de Benno Bokk Yaakaar dont j’étais le mandataire ». Malgré « ce comportement à son égard », Pape Alioune Diallo a réaffirmé son engagement derrière Macky Sall pour contribuer à sa réélection. Il déclare qu’il enclenche d’ores et déjà le travail politique sur le terrain, à travers une sensibilisation à outrance sur les inscriptions sur les listes électorales.
Source L'AS