Une forte présence de la communauté Diola est constatée chaque année durant l’appel des Layène. D'ailleurs une place spéciale leur est réservée à Diamalaye juste devant le lieu où se tient la cérémonie.
Il s'agit des bâtiments de l'Institut Islamique Seydina Limamou Lahi al Mahdi. Là-bas, on rencontre des « dahiras » ou groupements religieux, venus de Kagnobon, Zinguinchor, Cap Skiring, et Bindiona.
En effet, même s’il est vrai qu’on retrouve ces fils de la Casamance dans toutes les confréries qui existent dans pays, cette affluence chez les Layène en est une autre.
« Si la confrérie des Layène est une chaise à 4 pieds, l’un des pieds c'est le Kagnobo… »
L'histoire entre la communauté diola et la confrérie des Layène ne date pas de cette époque. Tout a commencé il y a environ une cinquantaine d'années. C'est du moins ce qu’a affirmé Sankou Lahi Sané, un des pèlerins diola.
« Nous avions un parent originaire de Kagnobo et qui avait adhéré à la confrérie et comme il entretenait des relations étroites avec son guide Seydina Ablaye Thiaw Lahi, le fils de Seydina Issa Lahi, d'ailleurs ce dernier est venu nous rendre visite au village en 1975. Et depuis lors on n’a raté aucun appel », a confié le pèlerin. Un autre se lance et convoque les paroles de Seydina Ablaye Thiaw Lahi lors de sa visite en Casamance : « Si la confrérie des Layène est une chaise à 4 pieds, l’un des pieds c'est le Kagnobo. Les quatre pieds sont Kagnobo, Cambérène, Diamalaye et le reste de Dakar », d'où l'importance et l'intérêt de leur participation à et événement.
« Lahi », une identité qui reflète à travers leur nom, une philosophie …
Souleymane Lahi Sonko, Sankou Lahi Sané, Moussa lahi Sonko, Fodé Lahi Sonko, ce nom incarnant L'omnipotent inclus dans leur prénom en signifie beaucoup.
Cette astuce pleine de sagesse adoptée par Seydina Limamou Lahi, leur guide spirituel, retrouve encore ici tous son sens. Un appel à l'égalité, à l'unité et à la fraternité. En effet, des leçons de vie, ils ne cessent d’en apprendre à travers la philosophie de Baye Lahi.
« À travers le Layène, nous avons appris beaucoup de choses dans la vie et dans notre religion. Ils ont en commun le sens de l'ouverture ouverture d'esprit, la solidarité, le partage, et surtout le respect de son prochain », a soufflé avec émotion l’un des pèlerins diola qui rajouta qu’ici à Dakar comme en Casamance, les jeunes s’engagent à travailler pour répandre ces enseignements à travers l'élargissement et la formation de « dahiras » pour les ressortissants du sud à Dakar.
Reportage...
Il s'agit des bâtiments de l'Institut Islamique Seydina Limamou Lahi al Mahdi. Là-bas, on rencontre des « dahiras » ou groupements religieux, venus de Kagnobon, Zinguinchor, Cap Skiring, et Bindiona.
En effet, même s’il est vrai qu’on retrouve ces fils de la Casamance dans toutes les confréries qui existent dans pays, cette affluence chez les Layène en est une autre.
« Si la confrérie des Layène est une chaise à 4 pieds, l’un des pieds c'est le Kagnobo… »
L'histoire entre la communauté diola et la confrérie des Layène ne date pas de cette époque. Tout a commencé il y a environ une cinquantaine d'années. C'est du moins ce qu’a affirmé Sankou Lahi Sané, un des pèlerins diola.
« Nous avions un parent originaire de Kagnobo et qui avait adhéré à la confrérie et comme il entretenait des relations étroites avec son guide Seydina Ablaye Thiaw Lahi, le fils de Seydina Issa Lahi, d'ailleurs ce dernier est venu nous rendre visite au village en 1975. Et depuis lors on n’a raté aucun appel », a confié le pèlerin. Un autre se lance et convoque les paroles de Seydina Ablaye Thiaw Lahi lors de sa visite en Casamance : « Si la confrérie des Layène est une chaise à 4 pieds, l’un des pieds c'est le Kagnobo. Les quatre pieds sont Kagnobo, Cambérène, Diamalaye et le reste de Dakar », d'où l'importance et l'intérêt de leur participation à et événement.
« Lahi », une identité qui reflète à travers leur nom, une philosophie …
Souleymane Lahi Sonko, Sankou Lahi Sané, Moussa lahi Sonko, Fodé Lahi Sonko, ce nom incarnant L'omnipotent inclus dans leur prénom en signifie beaucoup.
Cette astuce pleine de sagesse adoptée par Seydina Limamou Lahi, leur guide spirituel, retrouve encore ici tous son sens. Un appel à l'égalité, à l'unité et à la fraternité. En effet, des leçons de vie, ils ne cessent d’en apprendre à travers la philosophie de Baye Lahi.
« À travers le Layène, nous avons appris beaucoup de choses dans la vie et dans notre religion. Ils ont en commun le sens de l'ouverture ouverture d'esprit, la solidarité, le partage, et surtout le respect de son prochain », a soufflé avec émotion l’un des pèlerins diola qui rajouta qu’ici à Dakar comme en Casamance, les jeunes s’engagent à travailler pour répandre ces enseignements à travers l'élargissement et la formation de « dahiras » pour les ressortissants du sud à Dakar.
Reportage...
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