Après plusieurs mois de grève, les enseignants n’ont pas toujours satisfaction totale de leurs revendications. Le CUSEMS et le SAEMS n’écartent pas de reprendre la lutte dans les prochaines semaines. Ce pour dénoncer les lenteurs dans la mis en œuvre des accords et le retard des salaires des professeurs contractuels de Dakar. Mais le ministère de l’Education nationale rassure et apporte des explications. Même s’ils ont suspendu leur mot d’ordre de grève, les enseignants ne décolèrent toujours pas. Parmi les raisons de leur mécontentement, le sort des contractuels qui n’ont pas encore perçu leurs salaires du mois de mai.
Bouna Niang, vice Coordinateur du Grand Cadre, « depuis le mois de janvier passé, il y a des problèmes de paiement au niveau de ces corps. Pour certaines banques qui ont eu à anticiper, mes collègues n’ont pas ce problème là. Mais pour toutes les banques ou microcrédits qui refusent d’anticiper, les collègues se retrouvent sans salaire jusqu’au moment où nous parlons », a-t-il dénoncé.
Selon Mohamed Diagne, Directeur de la formation de la communication au MEN, « les salaires des contractuels sont engagés par le GIA. Par contre il se trouve qu’il y a du retard. Et cela se répercutera aussi bien au niveau du Trésor qu’au niveau des banques ». Une autre raison du courroux des Syndicalistes sont les lenteurs administratives dans les actes de reclassement. « Depuis le 18 avril, il n’y plus de nouveaux actes mis dans le site. Alors qu’on avait dit qu’on allait vers une opération coup de poing qui permettrait de traiter tous les dossiers qui étaient endormis au niveau de la fonction publique ».
Mais du côté du ministère, on soutient totalement le contraire. « On ne peut pas en un seul jour traiter tous ces dossiers là. D’autant plus que, les dossiers arrivent quotidiennement. Donc je pense que personne ne peut dire que sur cette question des lenteurs administratives. L’Etat a fait des efforts administratives ».
En tout cas, le Grand Cadre menace de boycotter les examens s’il le faut...
Bouna Niang, vice Coordinateur du Grand Cadre, « depuis le mois de janvier passé, il y a des problèmes de paiement au niveau de ces corps. Pour certaines banques qui ont eu à anticiper, mes collègues n’ont pas ce problème là. Mais pour toutes les banques ou microcrédits qui refusent d’anticiper, les collègues se retrouvent sans salaire jusqu’au moment où nous parlons », a-t-il dénoncé.
Selon Mohamed Diagne, Directeur de la formation de la communication au MEN, « les salaires des contractuels sont engagés par le GIA. Par contre il se trouve qu’il y a du retard. Et cela se répercutera aussi bien au niveau du Trésor qu’au niveau des banques ». Une autre raison du courroux des Syndicalistes sont les lenteurs administratives dans les actes de reclassement. « Depuis le 18 avril, il n’y plus de nouveaux actes mis dans le site. Alors qu’on avait dit qu’on allait vers une opération coup de poing qui permettrait de traiter tous les dossiers qui étaient endormis au niveau de la fonction publique ».
Mais du côté du ministère, on soutient totalement le contraire. « On ne peut pas en un seul jour traiter tous ces dossiers là. D’autant plus que, les dossiers arrivent quotidiennement. Donc je pense que personne ne peut dire que sur cette question des lenteurs administratives. L’Etat a fait des efforts administratives ».
En tout cas, le Grand Cadre menace de boycotter les examens s’il le faut...
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