Le centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio a abrité la cérémonie d'ouverture de la 7ème édition du salon international des mines, ce Mardi 03 Octobre 2023. Cet événement international co-organisé par le ministère des Mines et de la Géologie du Sénégal et AME Trade constitue une plateforme unique pour les entreprises du secteur minier à la recherche de partenariats stratégiques, d'opportunités commerciales et d'échanges techniques. Ainsi, les exposants auront la possibilité de présenter leurs solutions innovantes en matière de développement durable et responsable, ainsi que leurs technologies de pointe pour cette édition célébrée sous le thème : « Les géo-sciences et l'exploitation responsable des ressources minérales : défis et opportunités pour le développement économique et social ».
Le Premier ministre du Sénégal Amadou qui a présidé la cérémonie d'ouverture a souligné l'importance du secteur minier et s'est félicité des résultats déjà obtenus dans la mise en œuvre des projets et réformes phares du secteur, notamment dans les deux premières phases du PSE. "En 2021, le secteur minier a contribué à hauteur de 4,8 % du PIB. La production totale des produits miniers (ciment, acide phosphorique et engrais) est passée de 1 142 milliards en 2020 à 1 508 milliards en 2021 soit une hausse de 24 %. Cette production en 2021 est essentiellement portée par l'or avec 512 milliards soit 34% de la production totale, suivie du ciment, évalué à 341 milliards soit 22%, de l'acide phosphorique avec une production 298 milliards soit 19%, des phosphates avec 79 milliards (5,3%), d'ilménite avec 74 milliards (5,1%) et du zircon 62 milliards (4,1%)" a laissé entendre le chef du gouvernement, Amadou Ba en renseignant ainsi que la valeur ajoutée du secteur extractif est aussi passée de 598 en 2020 à 730 milliards en 2021 soit une hausse de 22%.
Toujours dans le cadre de l'évaluation de la première décennie du PSE, le Premier ministre informe également que sur plan de l'effectivité de la main d'œuvre le secteur minier industriel est passé de 9 508 à 11 213 travailleurs entre 2020 et 2021, pour une masse salariale de 101 milliards, le secteur artisanal, quant à lui, emploie environ 30 000 personnes. "Les recettes fiscales du secteur extractif s’élèvent en 2021 à 206 milliards (dont 190 milliards pour le secteur minier), soit 8% (dont 7,4% du secteur minier) des recettes budgétaires hors dons de l’État", a t-il proclamé en exhortant davantage l’industrie minière au respect des meilleures normes d’exploitation en contribuant à la viabilité de nos territoires à travers la valorisation des ressources, de façon à générer une croissance économique responsable, qui prend en compte le bien-être des populations et la protection de l’environnement. Selon le chef du gouvernement, cette rencontre a illustré, à plus d’un titre, la confiance des acteurs internationaux des industries extractives placées en notre pays, qui demeure une référence en matière de bonne gouvernance des ressources naturelles. Le Premier ministre indique à ce sujet que l'exploitation de nos ressources doit se faire dans un cadre de bonne gouvernance et de développement durable. "Elle doit aussi contribuer à asseoir une dynamique de croissance pouvant générer de meilleures conditions de vie par la création d’un cadre favorable à la formation et à l’emploi des jeunes", a-t-il précisé en poursuivant que si les ressources naturelles, conformément à notre Constitution, appartiennent au peuple, leur exploitation doit assurément bénéficier aux communautés impactées et leur assurer une vie après la mine.
Lors de son speech, le chef du gouvernement a soutenu que le Sénégal va bientôt démarrer la production du gaz et du pétrole. "Ce qui fera bien sûr que le secteur minier ne sera plus le principal contributeur du secteur extractif. Mais le secteur extractif, dans son ensemble, renforcé, dynamique, aura, sans nul doute, un effet d’entrainement encore plus important sur les autres secteurs vitaux de notre économie", a fait valoir.
Aussi, pour permettre aux populations de profiter au maximum de l’exploitation de ses ressources naturelles, il a appelé encore une fois, le secteur privé national, l’un des principaux acteurs dans la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent, à s’impliquer davantage dans le développement du contenu local à travers la création de nouvelles opportunités dans la valorisation de nos ressources minérales. "Les conclusions et recommandations qui seront tirées du SIM permettront, sans nul doute, de promouvoir une meilleure connaissance de notre sous-sol et de continuer à asseoir une exploitation minière durable au bénéfice des populations de notre pays" a formulé Amadou Ba qui a déclaré ouvert le salon.
Le Premier ministre du Sénégal Amadou qui a présidé la cérémonie d'ouverture a souligné l'importance du secteur minier et s'est félicité des résultats déjà obtenus dans la mise en œuvre des projets et réformes phares du secteur, notamment dans les deux premières phases du PSE. "En 2021, le secteur minier a contribué à hauteur de 4,8 % du PIB. La production totale des produits miniers (ciment, acide phosphorique et engrais) est passée de 1 142 milliards en 2020 à 1 508 milliards en 2021 soit une hausse de 24 %. Cette production en 2021 est essentiellement portée par l'or avec 512 milliards soit 34% de la production totale, suivie du ciment, évalué à 341 milliards soit 22%, de l'acide phosphorique avec une production 298 milliards soit 19%, des phosphates avec 79 milliards (5,3%), d'ilménite avec 74 milliards (5,1%) et du zircon 62 milliards (4,1%)" a laissé entendre le chef du gouvernement, Amadou Ba en renseignant ainsi que la valeur ajoutée du secteur extractif est aussi passée de 598 en 2020 à 730 milliards en 2021 soit une hausse de 22%.
Toujours dans le cadre de l'évaluation de la première décennie du PSE, le Premier ministre informe également que sur plan de l'effectivité de la main d'œuvre le secteur minier industriel est passé de 9 508 à 11 213 travailleurs entre 2020 et 2021, pour une masse salariale de 101 milliards, le secteur artisanal, quant à lui, emploie environ 30 000 personnes. "Les recettes fiscales du secteur extractif s’élèvent en 2021 à 206 milliards (dont 190 milliards pour le secteur minier), soit 8% (dont 7,4% du secteur minier) des recettes budgétaires hors dons de l’État", a t-il proclamé en exhortant davantage l’industrie minière au respect des meilleures normes d’exploitation en contribuant à la viabilité de nos territoires à travers la valorisation des ressources, de façon à générer une croissance économique responsable, qui prend en compte le bien-être des populations et la protection de l’environnement. Selon le chef du gouvernement, cette rencontre a illustré, à plus d’un titre, la confiance des acteurs internationaux des industries extractives placées en notre pays, qui demeure une référence en matière de bonne gouvernance des ressources naturelles. Le Premier ministre indique à ce sujet que l'exploitation de nos ressources doit se faire dans un cadre de bonne gouvernance et de développement durable. "Elle doit aussi contribuer à asseoir une dynamique de croissance pouvant générer de meilleures conditions de vie par la création d’un cadre favorable à la formation et à l’emploi des jeunes", a-t-il précisé en poursuivant que si les ressources naturelles, conformément à notre Constitution, appartiennent au peuple, leur exploitation doit assurément bénéficier aux communautés impactées et leur assurer une vie après la mine.
Lors de son speech, le chef du gouvernement a soutenu que le Sénégal va bientôt démarrer la production du gaz et du pétrole. "Ce qui fera bien sûr que le secteur minier ne sera plus le principal contributeur du secteur extractif. Mais le secteur extractif, dans son ensemble, renforcé, dynamique, aura, sans nul doute, un effet d’entrainement encore plus important sur les autres secteurs vitaux de notre économie", a fait valoir.
Aussi, pour permettre aux populations de profiter au maximum de l’exploitation de ses ressources naturelles, il a appelé encore une fois, le secteur privé national, l’un des principaux acteurs dans la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent, à s’impliquer davantage dans le développement du contenu local à travers la création de nouvelles opportunités dans la valorisation de nos ressources minérales. "Les conclusions et recommandations qui seront tirées du SIM permettront, sans nul doute, de promouvoir une meilleure connaissance de notre sous-sol et de continuer à asseoir une exploitation minière durable au bénéfice des populations de notre pays" a formulé Amadou Ba qui a déclaré ouvert le salon.
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