Un nouveau scandale secoue les finances publiques sénégalaises. Selon L’Observateur, une vingtaine de chefs d’entreprise ont été convoqués par la DIC pour être entendus dans le cadre d’une enquête portant sur la gestion des finances publiques entre 2021 et mars 2024.
Conventions de substitution de débiteur sous la loupe
Les enquêteurs s’intéressent particulièrement aux Conventions de substitution de débiteur (CSD), signées entre l’État du Sénégal et certains directeurs et gérants de sociétés. Ces conventions, qui portent sur 238,19 milliards de francs CFA, sont désormais au cœur d’un examen minutieux.
L’Observateur souligne qu’un des chefs d’entreprise impliqués est déjà en prison et fait l’objet d’une demande d’extraction datant du 25 septembre dernier.
Des zones d’ombre inquiétantes
Le rapport de la Cour des comptes révèle plusieurs anomalies. D’après le journal, « la relation entre l’État, en qualité de substituant, et les débiteurs substitués n’est nullement établie dans les documents communiqués lors des missions de vérification ». Pire encore, « le fondement économique de ces opérations n’est pas démontré ».
Les comptes des débiteurs concernés étaient domiciliés à l’époque dans quatre banques : BNDE, BRM, Coris Bank et La Banque agricole. Selon les vérificateurs, l’absence de justification économique et juridique laisse planer « un risque que ces opérations soient utilisées par les personnes en cause pour détourner des deniers publics »
Conventions de substitution de débiteur sous la loupe
Les enquêteurs s’intéressent particulièrement aux Conventions de substitution de débiteur (CSD), signées entre l’État du Sénégal et certains directeurs et gérants de sociétés. Ces conventions, qui portent sur 238,19 milliards de francs CFA, sont désormais au cœur d’un examen minutieux.
L’Observateur souligne qu’un des chefs d’entreprise impliqués est déjà en prison et fait l’objet d’une demande d’extraction datant du 25 septembre dernier.
Des zones d’ombre inquiétantes
Le rapport de la Cour des comptes révèle plusieurs anomalies. D’après le journal, « la relation entre l’État, en qualité de substituant, et les débiteurs substitués n’est nullement établie dans les documents communiqués lors des missions de vérification ». Pire encore, « le fondement économique de ces opérations n’est pas démontré ».
Les comptes des débiteurs concernés étaient domiciliés à l’époque dans quatre banques : BNDE, BRM, Coris Bank et La Banque agricole. Selon les vérificateurs, l’absence de justification économique et juridique laisse planer « un risque que ces opérations soient utilisées par les personnes en cause pour détourner des deniers publics »
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