Mbaye G., 55 ans, cultivateur installé au village de Louly Sindiane, a été traîné devant le tribunal par son épouse Fatou D. après 30 années de mariage émaillées de violences physiques, d’humiliations publiques, et de soupçons de trahison conjugale.
Une femme brisée, un homme obsédé
L’affaire qui a ému la salle d’audience s’est nouée fin mai dernier. Alors que le couple est déjà en séparation de corps, Mbaye retrouve sa femme chez son propre grand frère, où elle s’est réfugiée avec leurs enfants. Ce jour-là, la scène vire à l’humiliation publique : insultes, coups, cris… devant les enfants et les villageois impuissants.
Selon la plainte déposée par Fatou D., ce n’est pas la première fois que son époux la brutalise. Mais cette fois-ci, la coupe est pleine. L’homme, rongé par la jalousie, est persuadé que sa femme entretient une liaison avec son propre grand frère, ce qui, selon lui, justifierait sa présence sous ce toit. Un mobile aussi destructeur qu’invérifiable, et qui n’a fait que raviver la rage d’un mari déjà coutumier des coups.
Un constat médical accablant
Fatou, battue et traumatisée, sera conduite au district sanitaire de Sandiara, où les médecins lui délivreront une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours. Dans la foulée, Mbaye G. est arrêté et placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt de Mbour. Le chef de village, également pris à partie verbalement par l’accusé, confirme l’escalade de violence.
Le procès de la peur… et des regrets
À la barre du Tribunal d’instance, Fatou D. n’a pas tremblé. Face au président, elle déclare n’avoir “jamais connu le bonheur” durant ses trois décennies de mariage. Selon elle, les coups, les privations de soins et l’absence de dépenses familiales sont devenus la norme. “Je n’ai plus peur de lui, je veux juste vivre en paix,” dira-t-elle devant une salle silencieuse.
En face, Mbaye G. baisse la tête, avoue les faits, présente des excuses et, contre toute attente, implore le juge de convaincre sa femme de rentrer à la maison. Un revirement qui a glacé plus d’un dans la salle.
Un verdict très attendu
Le Tribunal d’instance de Mbour, après avoir écouté les deux parties, a mis l’affaire en délibéré au 26 juin prochain. Un verdict est très attendu, car il pourrait marquer un tournant dans la lutte contre les violences conjugales, souvent banalisées en milieu rural.
Une femme brisée, un homme obsédé
L’affaire qui a ému la salle d’audience s’est nouée fin mai dernier. Alors que le couple est déjà en séparation de corps, Mbaye retrouve sa femme chez son propre grand frère, où elle s’est réfugiée avec leurs enfants. Ce jour-là, la scène vire à l’humiliation publique : insultes, coups, cris… devant les enfants et les villageois impuissants.
Selon la plainte déposée par Fatou D., ce n’est pas la première fois que son époux la brutalise. Mais cette fois-ci, la coupe est pleine. L’homme, rongé par la jalousie, est persuadé que sa femme entretient une liaison avec son propre grand frère, ce qui, selon lui, justifierait sa présence sous ce toit. Un mobile aussi destructeur qu’invérifiable, et qui n’a fait que raviver la rage d’un mari déjà coutumier des coups.
Un constat médical accablant
Fatou, battue et traumatisée, sera conduite au district sanitaire de Sandiara, où les médecins lui délivreront une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours. Dans la foulée, Mbaye G. est arrêté et placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt de Mbour. Le chef de village, également pris à partie verbalement par l’accusé, confirme l’escalade de violence.
Le procès de la peur… et des regrets
À la barre du Tribunal d’instance, Fatou D. n’a pas tremblé. Face au président, elle déclare n’avoir “jamais connu le bonheur” durant ses trois décennies de mariage. Selon elle, les coups, les privations de soins et l’absence de dépenses familiales sont devenus la norme. “Je n’ai plus peur de lui, je veux juste vivre en paix,” dira-t-elle devant une salle silencieuse.
En face, Mbaye G. baisse la tête, avoue les faits, présente des excuses et, contre toute attente, implore le juge de convaincre sa femme de rentrer à la maison. Un revirement qui a glacé plus d’un dans la salle.
Un verdict très attendu
Le Tribunal d’instance de Mbour, après avoir écouté les deux parties, a mis l’affaire en délibéré au 26 juin prochain. Un verdict est très attendu, car il pourrait marquer un tournant dans la lutte contre les violences conjugales, souvent banalisées en milieu rural.
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