C’est la division opérationnelle de l'Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) qui a été mise à contribution pour mener l’enquête qui permettra de mettre la main sur l'émigré, Dame Lo.
C'est le samedi 19 août 2023, que l’émigré sénégalais, Dame Lô, présenté comme le « fer de lance » de la mafia, est tombé. Ce jour, aux environs de 21h30mn, ce natif de Louga en 1984 est piégé et arrêté par la police.
Selon le journal l’Observateur, la scène de l’arrestation de l’émigré a eu lieu aux environs du centre aéré de la Bceao, à Yoff. Cette image qui consacre sa chute symbolise pour ce « modou-modou » la fin d'un long bail dans le trafic international de drogue de synthèse entre la France et le Sénégal. Il sera placé en garde à vue pour les besoins d'une enquête menée par les éléments de la division opérationnelle de l'Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis).
Dame Lo est poursuivi pour « importation aux fins de trafic intérieur d'ecstasy et blanchiment de capitaux. »
Pour arrêter ce maillon actif de la mafia des drogues de synthèse sur l'axe, Paris-Dakar, les éléments opérationnels de l'Ocrtis sont partis de l'exploitation d'un renseignement d'une «fiabilité haute», faisant état d'un trafic constant de drogues de synthèse centralisé à Dakar par un émigré résidant en France. Le renseignement précise que le suspect très fréquent au Sénégal, a fini de tisser un portefeuille clients consistant, pérennisé par un réseau restreint d'intermédiaires qui entretiennent discrètement ses clients nantis et exigeants. Les éléments de l'ombre vont également balancer une autre information de taille : Dame Lô qui passe pour un commerçant-affairiste, alimentait, selon nos confrères du groupe Futurs Médias, « le marché dakarois en faisant passer ses stocks prohibés à l'Aéroport international Blaise Diagne de Dakar (Aibd) ». Une information qui pousse la division opérationnelle de l'Ocrtis à se pencher sur le modus operandi du suspect pour contourner, plus d'une fois, le dispositif de sécurité à l'aéroport.
Un dispositif de filature est mis en place autour des éléments de l'ombre qui vont infiltrer le cercle restreint de collaborateurs de l'émigré. Une stratégie est mise en branle pour ferrer et piéger le suspect à travers une commande consistante d'ecstasy portant sur un total de 120 pilules. Les termes de la commande lui étant remontés, Dame Lô qui se frottait déjà les mains, accepte sans réserve et fixe un rendez-vous à Yoff, devant le centre aéré de la Bceao. Dame Lô débarque au lieu du rendez-vous le 19 août dernier, aux environs de 21h30. Lorsqu'il descend de sa voiture, de marque «Hyundai», il ignorait qu'il avait affaire à des policiers en civil. En lieu et place d'une mallette de liasses de billets de banque, Dame Lô hérite d'une paire de menottes. Le stock de 120 pilules d'ecstasy qu'il avait emportées est saisi par les limiers qui procèdent à la fouille de son véhicule. Ce qui permet aux limiers de découvrir 525 autres pilules d'ecstasy dans un coffre, soit un total de 645 pilules, ainsi qu'une enveloppe contenant la somme de 200 000 FCFA. Au cours de l'enquête, Dame Lô tente dans un premier temps, de mener en bateau les enquêteurs. Il leur indique qu'il est de passage au Sénégal et qu'il réside à Louga. Il aura fallu plusieurs heures d'interrogatoire aux limiers pour savoir qu'en réalité, il loge avec son épouse dans un appartement à Nord Foire. Une ruse employée par l'émigré pour permettre à ses acolytes de débarrasser tout élément de preuve à charge, s'il ne revenait de sa transaction au bout de plusieurs heures. En effet, l’ecstasy est une drogue psychoactive qui se présente sous forme de petites pilules colorées. Les effets comprennent des hallucinations, une énergie accrue, de l'empathie et du plaisir
Des emballages de bonbons utilisés pour contourner le système de sécurité à l'Aibd
La suite des investigations, ponctuées par l'analyse des emballages des stocks d'ecstasy saisis, a permis de cerner la stratégie de Dame Lô. Pour contourner le système de contrôle à l'Aibd, relèvent nos sources, « le suspect utilisait des emballages des bonbons dans lesquels il parvenait astucieusement à introduire les pilules. »
Pressé de question, Dame Lô est passé à table et avoue qu'avec ce trafic lucratif, il est parvenu à acquérir plusieurs biens, dont un immeuble R+4, à la Sicap Liberté 4, un bien qu'il a revendu. À l'en croire, il existe une nouvelle filière du trafic international de l'ecstasy très active, via la Gambie. L'enquête a aussi relevé qu'avant le trafic d'ecstasy, Dame était très influent dans le trafic de cocaïne à l'époque où il résidait en Italie. Au terme de sa détention légale, L'émigré Dame Lô a été présenté devant le procureur de la République qui l'a mis à la disposition de l'administration pénitentiaire...
C'est le samedi 19 août 2023, que l’émigré sénégalais, Dame Lô, présenté comme le « fer de lance » de la mafia, est tombé. Ce jour, aux environs de 21h30mn, ce natif de Louga en 1984 est piégé et arrêté par la police.
Selon le journal l’Observateur, la scène de l’arrestation de l’émigré a eu lieu aux environs du centre aéré de la Bceao, à Yoff. Cette image qui consacre sa chute symbolise pour ce « modou-modou » la fin d'un long bail dans le trafic international de drogue de synthèse entre la France et le Sénégal. Il sera placé en garde à vue pour les besoins d'une enquête menée par les éléments de la division opérationnelle de l'Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis).
Dame Lo est poursuivi pour « importation aux fins de trafic intérieur d'ecstasy et blanchiment de capitaux. »
Pour arrêter ce maillon actif de la mafia des drogues de synthèse sur l'axe, Paris-Dakar, les éléments opérationnels de l'Ocrtis sont partis de l'exploitation d'un renseignement d'une «fiabilité haute», faisant état d'un trafic constant de drogues de synthèse centralisé à Dakar par un émigré résidant en France. Le renseignement précise que le suspect très fréquent au Sénégal, a fini de tisser un portefeuille clients consistant, pérennisé par un réseau restreint d'intermédiaires qui entretiennent discrètement ses clients nantis et exigeants. Les éléments de l'ombre vont également balancer une autre information de taille : Dame Lô qui passe pour un commerçant-affairiste, alimentait, selon nos confrères du groupe Futurs Médias, « le marché dakarois en faisant passer ses stocks prohibés à l'Aéroport international Blaise Diagne de Dakar (Aibd) ». Une information qui pousse la division opérationnelle de l'Ocrtis à se pencher sur le modus operandi du suspect pour contourner, plus d'une fois, le dispositif de sécurité à l'aéroport.
Un dispositif de filature est mis en place autour des éléments de l'ombre qui vont infiltrer le cercle restreint de collaborateurs de l'émigré. Une stratégie est mise en branle pour ferrer et piéger le suspect à travers une commande consistante d'ecstasy portant sur un total de 120 pilules. Les termes de la commande lui étant remontés, Dame Lô qui se frottait déjà les mains, accepte sans réserve et fixe un rendez-vous à Yoff, devant le centre aéré de la Bceao. Dame Lô débarque au lieu du rendez-vous le 19 août dernier, aux environs de 21h30. Lorsqu'il descend de sa voiture, de marque «Hyundai», il ignorait qu'il avait affaire à des policiers en civil. En lieu et place d'une mallette de liasses de billets de banque, Dame Lô hérite d'une paire de menottes. Le stock de 120 pilules d'ecstasy qu'il avait emportées est saisi par les limiers qui procèdent à la fouille de son véhicule. Ce qui permet aux limiers de découvrir 525 autres pilules d'ecstasy dans un coffre, soit un total de 645 pilules, ainsi qu'une enveloppe contenant la somme de 200 000 FCFA. Au cours de l'enquête, Dame Lô tente dans un premier temps, de mener en bateau les enquêteurs. Il leur indique qu'il est de passage au Sénégal et qu'il réside à Louga. Il aura fallu plusieurs heures d'interrogatoire aux limiers pour savoir qu'en réalité, il loge avec son épouse dans un appartement à Nord Foire. Une ruse employée par l'émigré pour permettre à ses acolytes de débarrasser tout élément de preuve à charge, s'il ne revenait de sa transaction au bout de plusieurs heures. En effet, l’ecstasy est une drogue psychoactive qui se présente sous forme de petites pilules colorées. Les effets comprennent des hallucinations, une énergie accrue, de l'empathie et du plaisir
Des emballages de bonbons utilisés pour contourner le système de sécurité à l'Aibd
La suite des investigations, ponctuées par l'analyse des emballages des stocks d'ecstasy saisis, a permis de cerner la stratégie de Dame Lô. Pour contourner le système de contrôle à l'Aibd, relèvent nos sources, « le suspect utilisait des emballages des bonbons dans lesquels il parvenait astucieusement à introduire les pilules. »
Pressé de question, Dame Lô est passé à table et avoue qu'avec ce trafic lucratif, il est parvenu à acquérir plusieurs biens, dont un immeuble R+4, à la Sicap Liberté 4, un bien qu'il a revendu. À l'en croire, il existe une nouvelle filière du trafic international de l'ecstasy très active, via la Gambie. L'enquête a aussi relevé qu'avant le trafic d'ecstasy, Dame était très influent dans le trafic de cocaïne à l'époque où il résidait en Italie. Au terme de sa détention légale, L'émigré Dame Lô a été présenté devant le procureur de la République qui l'a mis à la disposition de l'administration pénitentiaire...
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