L’hôpital Ndamatou, un établissement de santé clé dans la région de Touba, fait face à une crise multiforme qui menace son fonctionnement et la prise en charge des patients. Entre absence d’ambulance, équipements en panne, retards de salaires et manque de moyens financiers, le personnel et les usagers tirent la sonnette d’alarme.
Convoquant la presse pour les besoins d’une mise au point assez cruciale, les travailleurs de l’établissement dessinent une structure malade, voire dans le coma. En effet, disent-ils, « l’hôpital ne dispose d’aucune ambulance pour transférer les patients nécessitant des soins spécialisés. Un malade à évacuer doit attendre des heures, parfois une journée entière, avant qu’une solution ne soit trouvée. On est obligé d’appeler les centres de santé voisins en espérant qu’ils aient un véhicule disponible », explique un syndicaliste. Cette situation, aggravée par le manque d’un scanner en état de marche depuis plusieurs mois, retarde les diagnostics et met des vies en danger.
Visiblement le moral au raz des pâquerettes, les travailleurs estiment que l’hôpital est sous- dimensionné. En effet, avec les quartiers qu’il dessert et l’afflux de patients, notamment lors d’événements comme le Magal, l’hôpital Ndamatou devrait, selon eux, être rehaussé au « niveau 2 » pour répondre aux besoins croissants. Les difficultés s’étendent aussi aux ressources humaines. Les salaires des agents arrivent systématiquement en retard, et les accords conclus avec l’administration ne seraient « presque jamais respectés », dénoncent des syndicalistes. Les avancements de carrière, normalement prévus tous les deux ans, sont au point mort.
Visiblement le moral au raz des pâquerettes, les travailleurs estiment que l’hôpital est sous- dimensionné. En effet, avec les quartiers qu’il dessert et l’afflux de patients, notamment lors d’événements comme le Magal, l’hôpital Ndamatou devrait, selon eux, être rehaussé au « niveau 2 » pour répondre aux besoins croissants. Les difficultés s’étendent aussi aux ressources humaines. Les salaires des agents arrivent systématiquement en retard, et les accords conclus avec l’administration ne seraient « presque jamais respectés », dénoncent des syndicalistes. Les avancements de carrière, normalement prévus tous les deux ans, sont au point mort.
Pour couvrir les besoins de l’hôpital, les travailleurs estiment qu’une enveloppe de 120 millions de FCFA est nécessaire. Un chiffre qui contraste avec les 800 millions de FCFA évoqués par le ministère de la Santé lors du dernier Magal, destinés au secteur sanitaire local. « Où est passé cet argent ? Nous n’avons vu aucun centime de cet argent », s’indignent les syndicalistes qui attendent des explications de l’autorité à ce niveau...
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