Les 16 jours d'activisme de lutte contre la violence basée sur le genre à l'égard des femmes et des filles s'inscrivent dans le cadre d'une campagne internationale qui a lieu tous les ans.
Des personnalités et des organisations du monde entier profitent de cette occasion pour appeler à la prévention et à l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles.
Actionaid et ses partenaires participent ainsi à l'amplification de la voix des femmes afin d'aider à l'élimination de toute forme de violences ou de discriminations à leur endroit. Pour cette année, le thème retenu est le suivant: "Tous unis ! L'activisme pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles". D'après les statistiques, 27 % des femmes, âgées de 15 à 49 ans ont subi des violences physiques dès l'âge de 15 ans.
Selon le directeur de Actionaid pour lutter efficacement contre ces violences, il faut faire de l'éducation un vecteur pour freiner certaines dérives, mais également asseoir une éducation de qualité à travers des enseignants aguerris. " Les lois sont faites pour être appliquées. Nous exigeons de l'État l'application de ces lois. On ne plus accepter que l'on fasse violence sur une femme ou une fille parce qu'on est riche ou qu'on est fort ou protégé. Depuis la criminalisation du délit de viol, on a assisté à une recrudescence de ce phénomène, mais nous pensons que celà est dû à l'absence de dénonciation. La culture de la dénonciation fait défaut".
Affaires Amy Ndiaye Gniby et Ousmane Sonko/Adji Sarr...
" Pour l'affaire Amy Gniby, nous sommes très clairs là-dessus. Nous sommes contre la violence faite aux femmes d'où qu'elle provienne. On ne peut pas du tout l'accepter. Il faut que l'on sache que la convention 199 a été ratifiée par l'État du Sénégal et non encore votée... C'est la loi qui lutte contre les violences faites aux femmes dans les lieux de travail et l'Assemblée nationale est un lieu de travail. Cependant, pour le cas Ousmane Sonko et Adji Sarr, on ne peut pas accepter qu'on blâme une victime. Nous demandons à la justice de faire son travail pour la manifestation de la vérité...Nous de notre côté nous n'avons pas de position pour soutenir quiconque. Si c'est Adji Sarr qui a raison qu'on le dise, si c'est Ousmane Sonko idem. Nous pensons que ni la justice ni l'opinion ne doivent être manipulées. Nous sommes ni pour Adji Sarr ni pour Sonko", a conclu Zakaria Sambakhe, directeur de Actionaid..
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