Papa Diaw pour les uns, Ablaye, Ton Pape, Mass, Pape Dièye, professeur Abdoulaye Dièye pour les autres, tu étais tous ces noms à la fois, multiple et un. Universitaire réputé ayant pendant plus de 30 années participé à la formation de plusieurs générations d’étudiants en Droit, Consultant aux avis appréciés des médias et de la population, régulateur familial, philanthrope discret, tu es resté le même homme au sourire permanent, un exemple d’humilité, de politesse, de générosité, de fidélité en amitié et de disponibilité.
Ta brutale disparition laissera un énorme vide. Tu étais tout pour moi. Tu étais ce frère qui n’entreprenait rien sans prendre mon avis, ce frère attentif à mes recommandations, ce frère qui répondait à toutes mes sollicitations par ce qui était devenu un refrain « c’est fait Zac », ce frère qui m’aura suppléé, sans jamais broncher, dans les lourdes charges familiales durant mon long séjour à l’étranger et même à mon retour. Et te voir allongé sur ton lit d’hôpital, rester à tes côtés de 8H à 18H sans rien pouvoir t’apporter sinon mes prières et mes larmes, assister impuissant à ta lente descente vers le rendez-vous avec l’Eternel, tout cela m’aura permis de vivre dans ma chair l’évidence de « l’insoutenable légèreté de l’être », son insignifiance face à la Toute Puissance d’Allah mais également la certitude que nous sommes tous des voyageurs en transit sur cette terre. Tu es parti trop tôt mais tu auras compensé la brièveté de ton existence terrestre par l’immensité des tâches accomplies. Et les nombreux hommages tous unanimes témoignent de l’utilité de ton passage sur cette terre. « Chaque homme est ce qu’il fait de ce qu’on a fait de lui »nous dit J.P. Sartre et tu as été l’illustration parfaite de la bonne éducation reçue de nos parents.
En retrouvant Papam, Yaye Boy, Lisse Niang, tu n’auras pas à baisser la tête, tu les regarderas avec le sentiment du devoir accompli. Repose en paix petit frère. Qu’Allah le Très Miséricordieux t’accueille dans Son Paradis Firdaws. Qu’Il veille sur ta Maman DIEYE, Lamine, Souleymane, Ta Lina, toute ta famille et tous les êtres que tu chérissais tant. Ton plus que frère
Zacharia DIÈYE
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