Certains alibis sont crédibles, d’autres sont douteux. Mais celui de Mamadou Sow relève presque de l’absurde. Comme le rapporte L’Observateur, ce jeune homme d’une vingtaine d’années, attrait devant le tribunal de Louga pour tentative de vol de moutons, a expliqué sa présence dans l’enclos… par une crise de diarrhée !
Une urgence intestinale ou un vol prémédité ?
Les faits se déroulent dans la nuit du 27 au 28 février, aux alentours de 3 heures du matin. Mamadou Sow est surpris à l’intérieur d’un enclos à moutons, ce qui pousse immédiatement les propriétaires à crier au voleur. Pris de panique, il tente de prendre la fuite mais finit entre les mains de la police. Une situation délicate dont il tente de se sortir en avançant une explication pour le moins déroutante.
« Je ne suis pas un voleur ! » se défend-il avec aplomb devant la barre. Son tort, selon lui, n’aurait été que d’avoir été victime d’un terrible besoin naturel. « Alors que je rentrais chez moi après une soirée avec ma copine, une diarrhée m’a attaqué en pleine route. » Pris d’une urgence incontrôlable, il aurait escaladé le premier mur qu’il a trouvé, sans se rendre compte qu’il pénétrait ainsi dans un enclos à moutons. « Je voulais juste me soulager ! » insiste-t-il, déclenchant l’hilarité contenue du tribunal.
Un récit cousu de fil blanc
Si son histoire amuse l’assistance, elle ne convainc pas les magistrats. Pourquoi, alors, a-t-il fui à l’arrivée des propriétaires au lieu d’expliquer son embarrassante situation ? Mamadou Sow tente de justifier sa panique, mais un autre détail accable sa version : selon L’Observateur, des témoins l’auraient vu escalader le mur en compagnie de deux autres hommes, qui, eux, ont réussi à s’enfuir.
Pire encore, lors de son interrogatoire au commissariat, il n’a jamais évoqué cette diarrhée soudaine. Confronté à ces incohérences, il tente un dernier argument : « Les enquêteurs ne m’ont pas laissé le temps de m’expliquer. »
Une peine plus légère, mais une condamnation quand même
Face à ces invraisemblances, le parquet, convaincu de sa culpabilité, requiert un mois de prison ferme. Finalement, Mamadou Sow s’en sort avec 15 jours ferme.
Moralité : si l’urgence était réelle, elle n’a pas suffi à faire passer son histoire… et encore moins à lui éviter la prison.
Une urgence intestinale ou un vol prémédité ?
Les faits se déroulent dans la nuit du 27 au 28 février, aux alentours de 3 heures du matin. Mamadou Sow est surpris à l’intérieur d’un enclos à moutons, ce qui pousse immédiatement les propriétaires à crier au voleur. Pris de panique, il tente de prendre la fuite mais finit entre les mains de la police. Une situation délicate dont il tente de se sortir en avançant une explication pour le moins déroutante.
« Je ne suis pas un voleur ! » se défend-il avec aplomb devant la barre. Son tort, selon lui, n’aurait été que d’avoir été victime d’un terrible besoin naturel. « Alors que je rentrais chez moi après une soirée avec ma copine, une diarrhée m’a attaqué en pleine route. » Pris d’une urgence incontrôlable, il aurait escaladé le premier mur qu’il a trouvé, sans se rendre compte qu’il pénétrait ainsi dans un enclos à moutons. « Je voulais juste me soulager ! » insiste-t-il, déclenchant l’hilarité contenue du tribunal.
Un récit cousu de fil blanc
Si son histoire amuse l’assistance, elle ne convainc pas les magistrats. Pourquoi, alors, a-t-il fui à l’arrivée des propriétaires au lieu d’expliquer son embarrassante situation ? Mamadou Sow tente de justifier sa panique, mais un autre détail accable sa version : selon L’Observateur, des témoins l’auraient vu escalader le mur en compagnie de deux autres hommes, qui, eux, ont réussi à s’enfuir.
Pire encore, lors de son interrogatoire au commissariat, il n’a jamais évoqué cette diarrhée soudaine. Confronté à ces incohérences, il tente un dernier argument : « Les enquêteurs ne m’ont pas laissé le temps de m’expliquer. »
Une peine plus légère, mais une condamnation quand même
Face à ces invraisemblances, le parquet, convaincu de sa culpabilité, requiert un mois de prison ferme. Finalement, Mamadou Sow s’en sort avec 15 jours ferme.
Moralité : si l’urgence était réelle, elle n’a pas suffi à faire passer son histoire… et encore moins à lui éviter la prison.
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