L'affaire Khalifa Sall a été appelée à la barre du Tribunal de grande instance statuant en matière correctionnelle, ce jeudi. L’audience s’est ouverte dans un climat très tendu. Les échanges ont été très vifs entre le procureur Aly Ciré Ndiaye et Me El Hadji Diouf, dont la constitution en tant qu'avocat de la défense est contestée. Comme on s'y attendait, les accrochages se sont multipliés entre le parquet et la défense, à l'ouverture du procès de Khalifa Sall, qui a été interrompu, par moment, par des incidents d'audience, comme lorsque le procureur reprochait à l'avocat Me El Hadji Diouf de faire la police de l'audience. "Vous faites la police de l'audience depuis le début des débats. Taisez-vous! Vous parlez trop. Vous vous prenez pour qui?", a lancé, en colère, le représentant du ministère public. La réplique de Me Diouf n'a pas tardé. "Je vais noter ma constitution par la force. Taisez-vous!...", a répondu l'avocat.
À ces échanges houleux, extrêmement corsés, s’est ajouté le comportement de certains dans la salle d'audience, provoquant des murmures outrés sur les bancs des prévenus. Pourtant, le juge Maguette Diop avait émis le souhait de voir régner "un climat apaisé et de dignité", mais rien n'y fit.
Piqué au vif, le président Maguette Diop, qui a la responsabilité d'organiser les débats, a alors interrompu le procès et convoqué les différentes parties pour un rappel à l'ordre des avocats, par ailleurs ténors du barreau. Le président du Tribunal a exprimé le souhait que chacune des parties puisse librement s'exprimer sans être interrompue par la partie adverse. "J'y veillerai", a-t-il promis, avant le renvoi du procès en audition spéciale le 3 janvier prochain.
À ces échanges houleux, extrêmement corsés, s’est ajouté le comportement de certains dans la salle d'audience, provoquant des murmures outrés sur les bancs des prévenus. Pourtant, le juge Maguette Diop avait émis le souhait de voir régner "un climat apaisé et de dignité", mais rien n'y fit.
Piqué au vif, le président Maguette Diop, qui a la responsabilité d'organiser les débats, a alors interrompu le procès et convoqué les différentes parties pour un rappel à l'ordre des avocats, par ailleurs ténors du barreau. Le président du Tribunal a exprimé le souhait que chacune des parties puisse librement s'exprimer sans être interrompue par la partie adverse. "J'y veillerai", a-t-il promis, avant le renvoi du procès en audition spéciale le 3 janvier prochain.
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