KHOSSANTO : Scandale à SORED MINE – Les Agents de Vigimax en grève après 5 mois sans salaire


Les employés de la société de sécurité Vigimax, en charge de la protection des installations de SORED MINE à Khossanto, dénoncent une situation insupportable après avoir été privés de salaire pendant près de cinq mois. Frustrés et à bout de patience, une trentaine d’agents ont décidé de suspendre leurs activités en déposant un préavis de grève ce vendredi. Ils menacent de paralyser la sécurité de l'entreprise minière si leurs revendications ne sont pas prises en compte. L’entreprise, opérant dans la commune de Khossanto, dans le département de Saraya, semble ignorer l'ampleur de la situation.
 
Certains travailleurs, venus de Dakar et de Thiès, se trouvent dans une impasse totale. Sans salaire depuis plusieurs mois, ils se sentent abandonnés. Dans une déclaration recueillie par Dakaractu, un employé a rapporté des propos du directeur de SORED MINE, Oussmane Hane, qui aurait simplement indiqué que, bien que l'entreprise traverse une crise, les agents de sécurité devaient rester sur place, même en cas de fermeture de l’entreprise. Une déclaration jugée inacceptable par les travailleurs, qui insistent sur le fait qu'ils ne peuvent pas continuer à vivre dans ces conditions sans être rémunérés pour leur travail.
 
Face à cette situation, les employés ont décidé de solliciter l’intervention des autorités locales. Un préavis a été envoyé au sous-préfet de Sabadola et au commandant de la gendarmerie de Khossanto. Cependant, les agents déplorent l'inaction des responsables, et au 24 janvier, aucun paiement n’a été effectué. Un autre incident a surgi lorsque l’adjoint du directeur, Major Ba, aurait contacté les employés en les menaçant de quitter les lieux, les accusant de ne pas remplir leurs obligations.
 
Cette grève pourrait avoir des répercussions importantes sur la sécurité des installations de SORED MINE. Les agents, en plus de leurs revendications salariales, pointent du doigt des conditions de travail difficiles, notamment le manque de soutien lorsqu'ils sont malades. Ces témoignages sont recueillis dans le respect des principes de déontologie et d'éthique journalistique, en tenant compte de la parole des employés et des faits rapportés. Les autorités locales et l'entreprise sont désormais appelées à réagir pour éviter une escalade de la situation.
Vendredi 7 Février 2025
Dakaractu



Nouveau commentaire :
Twitter



Dans la même rubrique :