Coup de tonnerre dans le secteur des jeux et paris sportifs au Sénégal ! La Loterie nationale sénégalaise (Lonase) vient d’être condamnée à verser la coquette somme de 5 milliards de francs CFA au Groupement d’intérêt économique (GIE) Parilutte et Parilamb, promoteur de paris sur la lutte sénégalaise. Une sanction lourde qui marque l’épilogue d’un bras de fer judiciaire entamé depuis octobre 2023.
D’après le quotidien Libération, qui a dévoilé les détails de cette affaire, la Lonase traîne ce boulet pour avoir failli à ses engagements contractuels avec le GIE, un partenariat signé en grande pompe en janvier 2020 mais resté lettre morte.
Un contrat prometteur… tombé aux oubliettes
Tout avait pourtant bien commencé entre la Lonase et le GIE Parilamb. Le 20 janvier 2020, les deux parties signaient un accord inédit visant à structurer et exploiter les paris sportifs sur la lutte sénégalaise. L’objectif ? Un partenariat gagnant-gagnant basé sur un modèle de pari mutuel, où la Lonase s’engageait à gérer les recettes, honorer les paiements et fournir les informations comptables nécessaires.
En contrepartie, le GIE devait organiser des combats de lutte, assurer la mise en place des paris et collaborer avec les promoteurs. Un projet ambitieux et structuré, porté par une étude de marché approfondie et validé en amont par le Comité national de gestion (CNG) de la lutte, qui avait saisi officiellement la Lonase dès 2019 pour souligner l’importance stratégique du projet.
Un silence coupable qui coûte cher
Mais au lieu de respecter son engagement, la Lonase a fait la sourde oreille. Malgré des échanges de courriers, des relances et même une mise en demeure, l’institution dirigée aujourd’hui par le Dr Toussaint Manga n’a jamais lancé le projet Parilamb.
Pire encore, 18 mois après la signature du contrat, en juin 2021, la Lonase refusait toujours d’exécuter sa part du marché, sans fournir la moindre explication juridique ou commerciale. Une attitude jugée préjudiciable par la justice, qui a fini par trancher en faveur du GIE Parilamb, après une longue procédure initiée en octobre 2023 devant le tribunal de Commerce de Dakar.
Un verdict aux allures de signal fort
Hier, la décision est tombée : la Lonase doit débourser 5 milliards de francs CFA pour réparation du préjudice subi par Parilamb. Un montant colossal qui s’explique par les manques à gagner estimés, les investissements perdus et l’entrave au développement du secteur des paris sur la lutte.
D’après Libération, cette condamnation pourrait faire jurisprudence et forcer les entreprises publiques à honorer leurs engagements contractuels sous peine de lourdes sanctions financières. Pour la Lonase, cette amende salée représente un coup dur, d’autant plus que l’affaire pourrait encore connaître des rebondissements si un appel est envisagé.
Un tournant pour les paris sur la lutte ?
Au-delà de la somme astronomique en jeu, cette affaire relance le débat sur la régulation des paris sportifs au Sénégal. Avec l’explosion du numérique et la montée en puissance des plateformes de jeux, le secteur des paris sur la lutte représente un potentiel énorme, encore peu exploité.
L’issue de ce procès pourrait redonner de l’élan aux initiatives privées cherchant à structurer ce marché. Mais encore faut-il que les partenaires institutionnels jouent le jeu… à défaut de quoi, d’autres condamnations pourraient suivre.
Une chose est sûre : le combat judiciaire est terminé, mais l’impact économique de cette décision ne fait que commencer.
D’après le quotidien Libération, qui a dévoilé les détails de cette affaire, la Lonase traîne ce boulet pour avoir failli à ses engagements contractuels avec le GIE, un partenariat signé en grande pompe en janvier 2020 mais resté lettre morte.
Un contrat prometteur… tombé aux oubliettes
Tout avait pourtant bien commencé entre la Lonase et le GIE Parilamb. Le 20 janvier 2020, les deux parties signaient un accord inédit visant à structurer et exploiter les paris sportifs sur la lutte sénégalaise. L’objectif ? Un partenariat gagnant-gagnant basé sur un modèle de pari mutuel, où la Lonase s’engageait à gérer les recettes, honorer les paiements et fournir les informations comptables nécessaires.
En contrepartie, le GIE devait organiser des combats de lutte, assurer la mise en place des paris et collaborer avec les promoteurs. Un projet ambitieux et structuré, porté par une étude de marché approfondie et validé en amont par le Comité national de gestion (CNG) de la lutte, qui avait saisi officiellement la Lonase dès 2019 pour souligner l’importance stratégique du projet.
Un silence coupable qui coûte cher
Mais au lieu de respecter son engagement, la Lonase a fait la sourde oreille. Malgré des échanges de courriers, des relances et même une mise en demeure, l’institution dirigée aujourd’hui par le Dr Toussaint Manga n’a jamais lancé le projet Parilamb.
Pire encore, 18 mois après la signature du contrat, en juin 2021, la Lonase refusait toujours d’exécuter sa part du marché, sans fournir la moindre explication juridique ou commerciale. Une attitude jugée préjudiciable par la justice, qui a fini par trancher en faveur du GIE Parilamb, après une longue procédure initiée en octobre 2023 devant le tribunal de Commerce de Dakar.
Un verdict aux allures de signal fort
Hier, la décision est tombée : la Lonase doit débourser 5 milliards de francs CFA pour réparation du préjudice subi par Parilamb. Un montant colossal qui s’explique par les manques à gagner estimés, les investissements perdus et l’entrave au développement du secteur des paris sur la lutte.
D’après Libération, cette condamnation pourrait faire jurisprudence et forcer les entreprises publiques à honorer leurs engagements contractuels sous peine de lourdes sanctions financières. Pour la Lonase, cette amende salée représente un coup dur, d’autant plus que l’affaire pourrait encore connaître des rebondissements si un appel est envisagé.
Un tournant pour les paris sur la lutte ?
Au-delà de la somme astronomique en jeu, cette affaire relance le débat sur la régulation des paris sportifs au Sénégal. Avec l’explosion du numérique et la montée en puissance des plateformes de jeux, le secteur des paris sur la lutte représente un potentiel énorme, encore peu exploité.
L’issue de ce procès pourrait redonner de l’élan aux initiatives privées cherchant à structurer ce marché. Mais encore faut-il que les partenaires institutionnels jouent le jeu… à défaut de quoi, d’autres condamnations pourraient suivre.
Une chose est sûre : le combat judiciaire est terminé, mais l’impact économique de cette décision ne fait que commencer.
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