La commune de Tessékéré est sous le choc après un crime effroyable qui continue de hanter les esprits. G. Sow, un berger quinquagénaire, a avoué avoir sauvagement tué et démembré sa femme, Sadel Sow, avant d’abandonner son corps mutilé dans la brousse. Une tragédie d’une violence inouïe, qui a secoué le Djolof et déclenché une enquête menée par la Brigade de gendarmerie de Yang-Yang. Selon L’Observateur, l’accusé a justifié son acte monstrueux en accusant Satan de l’avoir poussé à commettre l’irréparable.
Un voyage fatal, un crime macabre
Tout a commencé mardi dernier, lorsqu’après être rentré de la brousse à la recherche de ses vaches volées, G. Sow aurait demandé à sa femme de l’accompagner au poste de santé de Tessékéré, prétendant souffrir de violents maux de ventre. La jeune femme, loin de se douter du piège, a accepté. Ensemble, ils ont pris la route à bord d’une charrette, un voyage qui allait sceller le destin tragique de Sadel Sow.
Sans nouvelles du couple toute la journée, les proches ont tenté de joindre G. Sow, mais son téléphone restait éteint. Inquiets, les villageois ont lancé des recherches dès la nuit tombée, quadrillant la région sans succès. Ce n’est que le lendemain que des jeunes, explorant la brousse, ont fait une découverte macabre : le corps sans vie de Sadel Sow, sauvagement charcuté et démembré.
Une enquête sous haute tension
Informée, la gendarmerie de Yang-Yang a rapidement ouvert une enquête pour faire la lumière sur cet assassinat glaçant. Les premières investigations ont révélé que G. Sow était la dernière personne à avoir été vue avec la victime. Soupçonné d’être l’auteur des faits, il était introuvable.
Grâce à des techniques modernes de localisation, et avec l’aide d’une société de téléphonie mobile, les gendarmes ont localisé le suspect dans la brousse, au village de Méweul. G. Sow a été arrêté et conduit à la gendarmerie, où il a été interrogé. Selon L’Observateur, le quinquagénaire a avoué les faits sans détour :
« C’est moi qui l’ai tuée. Je l’ai découpée en morceaux. Cependant, j’ai agi sous la dictée de Satan. »
Une justification troublante
Lors de son audition, G. Sow a affirmé qu’il aimait sa femme, mais qu’il aurait perdu tout discernement à cause de ses douleurs physiques et de l’influence maléfique de Satan. “Je demande pardon à mes enfants et à ma belle-famille”, a-t-il ajouté, selon des propos rapportés par L’Observateur.
Une tragédie qui soulève des questions
Ce crime barbare a profondément marqué la population du Djolof, qui peine à comprendre l’horreur de cet acte. Le corps de Sadel Sow a été transporté au centre de santé Élisabeth Diouf de Dahra Djolof, où les médecins ont confirmé qu’elle était décédée des suites d’une hémorragie massive provoquée par un objet contondant.
Inculpé pour assassinat, G. Sow a été déféré au parquet de Louga, où il devra répondre de ses actes. Selon L’Observateur, il pourrait être entendu ce mardi par un juge d’instruction, alors que les habitants de Tessékéré attendent des réponses et que la douleur de la famille reste vive.
Un village en deuil, une justice attendue
Cette affaire met en lumière une nouvelle fois la complexité de certaines tragédies familiales dans les zones rurales. Alors que les habitants d’Amaly tentent de panser leurs plaies, l’arrestation de G. Sow laisse espérer que justice sera rendue pour Sadel Sow, une jeune femme brutalement arrachée à la vie.
-
L'ONU dénonce la détention "arbitraire" du président déchu Bazoum au Niger
-
Est de la RDC: deuxième jour d'accalmie après un appel régional à un cessez-le-feu
-
UCAD : Les étudiants en Master suspendent définitivement leur grève après le début des paiements des bourses
-
Les travailleurs offshore du pétrole et du gaz dénoncent l’inaction des autorités
-
Congo/Affaire Farba Ngom : La coordination de l’APR Pointe-Noire se mobilise et s’élève contre le régime