Membre du Conseil constitutionnel, Cheikh Tidiane Coulibaly a adressé à la famille de feu Mamadou Badio Camara un hommage poignant, dépeignant un homme intègre et rigoureux qu’il a eu l’honneur de connaître.
L’institution judiciaire est orpheline d’un intellectuel rigoureux, d’un serviteur exemplaire de l’État, d’un homme de principes et d’un magistrat compétent. Son riche parcours professionnel l’a conduit, loin de sa ville natale de Pikine, à sillonner les régions les plus reculées du pays pour s’imprégner des réalités socioculturelles des populations qu’il avait pour mission de servir. Presque sans voix, Cheikh Tidiane Coulibaly rend hommage à Mamadou Badio Camara, un homme au parcours admirable, qui lui a permis d’explorer toutes les fonctions qu’un magistrat peut exercer. Une expérience qui l’a naturellement préparé à assumer avec succès les plus hautes responsabilités de sa prestigieuse carrière.
En effet, après avoir été premier substitut du procureur de Dakar (1983), il occupera successivement les postes de procureur à Kaolack et Ziguinchor (jusqu’en 1991), substitut général à la Cour d’appel de Dakar, procureur adjoint à Dakar en 1993, puis conseiller et secrétaire général à la Cour de cassation jusqu’en 2008. Mamadou Badio Camara a ensuite été nommé à la Cour suprême en tant que secrétaire général, puis président de chambre, avant d’accéder au poste de procureur général en 2013. En avril 2015, il est élevé au rang de premier président de la Cour suprême du Sénégal.
L’institution judiciaire est orpheline d’un intellectuel rigoureux, d’un serviteur exemplaire de l’État, d’un homme de principes et d’un magistrat compétent. Son riche parcours professionnel l’a conduit, loin de sa ville natale de Pikine, à sillonner les régions les plus reculées du pays pour s’imprégner des réalités socioculturelles des populations qu’il avait pour mission de servir. Presque sans voix, Cheikh Tidiane Coulibaly rend hommage à Mamadou Badio Camara, un homme au parcours admirable, qui lui a permis d’explorer toutes les fonctions qu’un magistrat peut exercer. Une expérience qui l’a naturellement préparé à assumer avec succès les plus hautes responsabilités de sa prestigieuse carrière.
En effet, après avoir été premier substitut du procureur de Dakar (1983), il occupera successivement les postes de procureur à Kaolack et Ziguinchor (jusqu’en 1991), substitut général à la Cour d’appel de Dakar, procureur adjoint à Dakar en 1993, puis conseiller et secrétaire général à la Cour de cassation jusqu’en 2008. Mamadou Badio Camara a ensuite été nommé à la Cour suprême en tant que secrétaire général, puis président de chambre, avant d’accéder au poste de procureur général en 2013. En avril 2015, il est élevé au rang de premier président de la Cour suprême du Sénégal.
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