L'opposition en Guinée s'est alarmée vendredi du discours tenu la veille à l'ONU par le chef de la junte, le colonel Mamady Doumbouya, dont le "populisme verbeux" selon elle dissimule son intention de se maintenir au pouvoir contrairement à ses engagements.
Le colonel Doumbouya, qui a pris la tête du pays par la force en septembre 2021 et s'est fait investir président, s'est livré jeudi devant l'Assemblée générale des Nations unies à une défense ardente de l'intervention des militaires en politique après une succession de putschs en Afrique, et a proclamé l'échec du modèle démocratique occidental sur le continent.
Les Forces vives de Guinée, collectif de partis et d'organisations d'opposition, parlent dans un communiqué de "dictature naissante".
"Ce populisme verbeux autour d’un panafricanisme mal maîtrisé du putschiste peine à masquer une réalité plus prosaïque. C’est sa volonté de conserver le pouvoir pour continuer à jouir de ses avantages", disent-elles.
Cette volonté s'est déjà manifestée depuis 2021 par "la répression dans le sang de toute tentative de manifestation et l’assassinat à bout portant de plus de 30 jeunes manifestants en moins d’un an sans qu’aucun d’entre eux n’ait eu droit à la justice, la corruption et l’enrichissement effréné de la classe dirigeante, au vu et au su de tout le monde, l’instrumentalisation à outrance de la justice", disent-elles.
Elles s'émeuvent du jugement porté par le dirigeant sur la démocratie alors que "notre peuple n’a cessé de verser son sang pour l’instauration de la démocratie", référence à l'histoire politique troublée de ce pays dirigé pendant des décennies par des autocrates.
Les Forces vives relèvent qu'à aucun moment le colonel Doumbouya n'ait évoqué les engagements antérieurs pris par les militaires sous la pression internationale de céder la place à des civils élus d'ici à fin 2024, au terme d'une période dite de transition nécessaire selon eux à de profondes réformes.
"En décidant délibérément de ne pas aborder la question du retour à l’ordre constitutionnel et en affirmant que le modèle démocratique nous est imposé par l’Occident (...) le chef de la junte ne fait que confirmer, s’il en était besoin, son aversion pour la démocratie et l’État de droit", disent les Forces vives.
Le colonel Doumbouya, qui a pris la tête du pays par la force en septembre 2021 et s'est fait investir président, s'est livré jeudi devant l'Assemblée générale des Nations unies à une défense ardente de l'intervention des militaires en politique après une succession de putschs en Afrique, et a proclamé l'échec du modèle démocratique occidental sur le continent.
Les Forces vives de Guinée, collectif de partis et d'organisations d'opposition, parlent dans un communiqué de "dictature naissante".
"Ce populisme verbeux autour d’un panafricanisme mal maîtrisé du putschiste peine à masquer une réalité plus prosaïque. C’est sa volonté de conserver le pouvoir pour continuer à jouir de ses avantages", disent-elles.
Cette volonté s'est déjà manifestée depuis 2021 par "la répression dans le sang de toute tentative de manifestation et l’assassinat à bout portant de plus de 30 jeunes manifestants en moins d’un an sans qu’aucun d’entre eux n’ait eu droit à la justice, la corruption et l’enrichissement effréné de la classe dirigeante, au vu et au su de tout le monde, l’instrumentalisation à outrance de la justice", disent-elles.
Elles s'émeuvent du jugement porté par le dirigeant sur la démocratie alors que "notre peuple n’a cessé de verser son sang pour l’instauration de la démocratie", référence à l'histoire politique troublée de ce pays dirigé pendant des décennies par des autocrates.
Les Forces vives relèvent qu'à aucun moment le colonel Doumbouya n'ait évoqué les engagements antérieurs pris par les militaires sous la pression internationale de céder la place à des civils élus d'ici à fin 2024, au terme d'une période dite de transition nécessaire selon eux à de profondes réformes.
"En décidant délibérément de ne pas aborder la question du retour à l’ordre constitutionnel et en affirmant que le modèle démocratique nous est imposé par l’Occident (...) le chef de la junte ne fait que confirmer, s’il en était besoin, son aversion pour la démocratie et l’État de droit", disent les Forces vives.
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