L’université de Genève a été le témoin « d’une généreuse œuvre de déconstruction, lucide et courageuse » d’intellectuels africains et occidentaux invités, à l’occasion du colloque historique organisé dans le cadre du Gingembre littéraire du magazine panafricain ContinentPremier, le vendredi 15 septembre 2023. La rencontre a été ouverte officiellement par le Maire de la Ville de Genève, Alfonso Gomez et son collègue conseiller administratif, Sami Kanaan en charge de la culture et du numérique.
Le Gingembre Littéraire tenu, le vendredi 15 septembre, à l’université de Genève, a eu un cachet particulièrement économique en proposant le thème : « L’Afrique face aux défis du Numérique, de l’industrialisation et des enjeux de la Culture et du Développement ». La problématique a été investie et analysée par d’éminentes personnalités. Le Prix Goncourt, Mbougar Sarr, l’architecte industriel Pierre Goudiaby Atepa, les philosophes El Hadji Hamidou Kassé et Blondin cissé, les sociologues et journalistes Souleymane Gassama (Elgas) et Hawa Bâ (Osiwa), les manageurs Manar Sall (Petrosen), Samba Ndiaye (Gts), Cheikhou Oumar Sy (Osidea), l’ambassadeur Henri Monceau (Oif) représenté par son adjoint Antoine Barbry et Muhammad Kah, ambassadeur de la Gambie auprès des Nations-Unies, les professeurs occidentaux Anne Cécile Robert (Iris et directrice adjointe du Monde diplomatique), Didier Péclard et Claudine Sauvin-Dugerdil de l’université de Genève ont tenu en haleine pendant plus de 3 heures, le très nombreux public de l’amphithéâtre U-300.
La richesse et la diversité des contributions ont montré comment l’Afrique, si riche en ressources matérielles et humaines, peine encore à relever des défis d’industrialisation à la hauteur des enjeux du moment et du futur. Mais les panélistes ont aussi soulevé les opportunités et les initiatives innovantes que le Numérique a rendu possible en Afrique dans des domaines aussi vaste que les services, la Culture et dans quelques sphères de l’économie. « Les conférenciers ont tous mis l’accent sur la nécessité d’une rupture et d’un changement de paradigme dans les relations entre l’Afrique et ses partenaires, en plaidant pour une coopération fondée sur l’égalité de dignité », a souligné le professeur Patrice Corréa de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, rapporteur général du colloque. Les autorités de Genève présentes ont insisté sur le renforcement des liens entre l’Afrique et la Suisse et de la place de Genève comme lieu privilégié de la diplomatie multilatérale. Le Maire ainsi que son collègue ont, par ailleurs, magnifié l’organisation et salué le dynamisme de son initiateur, le journaliste sénégalais El Hadji Gorgui Wade Ndoye.
La rencontre a eu un grand écho grâce à la qualité des différentes contributions des industriels et managers, de la présence remarquée de nouvelles figures de la littérature sénégalaise et africaine, Mbougar Sarr et Elgas, du philosophe Blondin Cissé… Pour le professeur Cissé, ayant participé au panel « Culture et Développement » modéré de main de maître par El Hadji Hamidou Kassé, philosophe : « Le Gingembre littéraire est événement populaire, intellectuel et culturel dont l’un des enjeux majeurs est de reconnecter des mondes souvent opposés-parce qu’ils ne se parlent presque plus à travers des problématiques qu’ils partagent pourtant ». Leurs forces sont multiformes, fécondes mais dispersées, et il est vital de rétablir le lien, en créant ces espaces mixtes, par leur synergie, pour nos projets d’émancipation totale.
Notons que le Président Macky Sall a envoyé une lettre d’encouragement aux organisateurs regrettant lui-même son absence et demandant à l’Ambassadeur plénipotentiaire en Suisse de le représenter à cette rencontre inédite organisée par l’association ContinentPremier du magazine éponyme et le Geneva Africa Lab, en partenariat avec la Francophonie, la Ville de Genève et la Maison internationale des associations. Les réflexions ont fini en apothéose par un concert de la fraternité animé par le grand bassiste Alune Wade (Sénégal) en duo avec le koriste Cheikh Soumano (Mali), le groupe Sagafi (multiculturel) et le Dj suisse, Sam Corso.
Le Gingembre Littéraire tenu, le vendredi 15 septembre, à l’université de Genève, a eu un cachet particulièrement économique en proposant le thème : « L’Afrique face aux défis du Numérique, de l’industrialisation et des enjeux de la Culture et du Développement ». La problématique a été investie et analysée par d’éminentes personnalités. Le Prix Goncourt, Mbougar Sarr, l’architecte industriel Pierre Goudiaby Atepa, les philosophes El Hadji Hamidou Kassé et Blondin cissé, les sociologues et journalistes Souleymane Gassama (Elgas) et Hawa Bâ (Osiwa), les manageurs Manar Sall (Petrosen), Samba Ndiaye (Gts), Cheikhou Oumar Sy (Osidea), l’ambassadeur Henri Monceau (Oif) représenté par son adjoint Antoine Barbry et Muhammad Kah, ambassadeur de la Gambie auprès des Nations-Unies, les professeurs occidentaux Anne Cécile Robert (Iris et directrice adjointe du Monde diplomatique), Didier Péclard et Claudine Sauvin-Dugerdil de l’université de Genève ont tenu en haleine pendant plus de 3 heures, le très nombreux public de l’amphithéâtre U-300.
La richesse et la diversité des contributions ont montré comment l’Afrique, si riche en ressources matérielles et humaines, peine encore à relever des défis d’industrialisation à la hauteur des enjeux du moment et du futur. Mais les panélistes ont aussi soulevé les opportunités et les initiatives innovantes que le Numérique a rendu possible en Afrique dans des domaines aussi vaste que les services, la Culture et dans quelques sphères de l’économie. « Les conférenciers ont tous mis l’accent sur la nécessité d’une rupture et d’un changement de paradigme dans les relations entre l’Afrique et ses partenaires, en plaidant pour une coopération fondée sur l’égalité de dignité », a souligné le professeur Patrice Corréa de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, rapporteur général du colloque. Les autorités de Genève présentes ont insisté sur le renforcement des liens entre l’Afrique et la Suisse et de la place de Genève comme lieu privilégié de la diplomatie multilatérale. Le Maire ainsi que son collègue ont, par ailleurs, magnifié l’organisation et salué le dynamisme de son initiateur, le journaliste sénégalais El Hadji Gorgui Wade Ndoye.
La rencontre a eu un grand écho grâce à la qualité des différentes contributions des industriels et managers, de la présence remarquée de nouvelles figures de la littérature sénégalaise et africaine, Mbougar Sarr et Elgas, du philosophe Blondin Cissé… Pour le professeur Cissé, ayant participé au panel « Culture et Développement » modéré de main de maître par El Hadji Hamidou Kassé, philosophe : « Le Gingembre littéraire est événement populaire, intellectuel et culturel dont l’un des enjeux majeurs est de reconnecter des mondes souvent opposés-parce qu’ils ne se parlent presque plus à travers des problématiques qu’ils partagent pourtant ». Leurs forces sont multiformes, fécondes mais dispersées, et il est vital de rétablir le lien, en créant ces espaces mixtes, par leur synergie, pour nos projets d’émancipation totale.
Notons que le Président Macky Sall a envoyé une lettre d’encouragement aux organisateurs regrettant lui-même son absence et demandant à l’Ambassadeur plénipotentiaire en Suisse de le représenter à cette rencontre inédite organisée par l’association ContinentPremier du magazine éponyme et le Geneva Africa Lab, en partenariat avec la Francophonie, la Ville de Genève et la Maison internationale des associations. Les réflexions ont fini en apothéose par un concert de la fraternité animé par le grand bassiste Alune Wade (Sénégal) en duo avec le koriste Cheikh Soumano (Mali), le groupe Sagafi (multiculturel) et le Dj suisse, Sam Corso.
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