Malgré les nombreux efforts qui restent encore à réaliser, les progrès du continent en matière de construction d’infrastructures sont réels et visibles. Et cela malgré que les infrastructures restent encore sous-financées en volume et mal financées en termes de taux d’intérêt et de délais de remboursement. Selon le dernier Rapport annuel du Consortium pour les infrastructures en Afrique, publié en décembre, le financement des infrastructures en Afrique s’élevait à 81 milliards de dollars en 2020, contre 100 milliards en 2018.
Ce Consortium pour les infrastructures en Afrique a été mis en place en 2005 à Gleneagles, au sommet du G8 d’alors (G7 aujourd’hui). Il rassemble autour de la BAD, les principaux partenaires bilatéraux et les banques de développement actives sur le continent. Il est cependant avéré que l’impact de la pandémie a freiné les efforts sur les infrastructures, avec le ralentissement de l’activité économique et la réorientation des dépenses publiques vers des urgences sanitaires et sociales. Mais, même sans ces difficultés conjoncturelles, «L'Afrique a toujours payé cher ses projets à cause de taux d’intérêt élevés. En outre, pour des financements aussi lourds et des infrastructures de longue durée, nos pays sont souvent tenus de rembourser leurs dettes dans des délais souvent courts, à quelques exceptions près» regrette le chef de l'état, Macky Sall.
Ainsi selon lui, «la problématique du financement reste entière tant que perdurent les règles et pratiques de la gouvernance économique et financière mondiale qui entravent l’accès de nos pays à des ressources conséquentes, et à des conditions soutenables. Je pense, entre autres, aux notations abusives des agences d’évaluation et à la perception du risque d’investissement en Afrique, toujours plus élevée que le risque réel.» Des points sur lesquels «j’ai constamment posé le débat, notamment à l’OCDE, au G7, au G20 et aux Nations Unies sur les conditions de financement de nos économies, en particulier pour les infrastructures. Il me semble important de continuer à porter le plaidoyer dans le cadre des échanges sur la réforme de l’architecture financière mondiale» a dit le président en exercice de l’UA. Cependant, ce dernier estime qu'il faut aussi relever les défis de la planification et de l’ingénierie technique et financière des projets pour les rendre bancables. Ainsi, «61 % des 69 projets du plan d’action prioritaire du PIDA n’ont pas encore fait l’objet d’études de faisabilité pour être susceptibles d’attirer des investisseurs privés. Il y a lieu de créer une synergie entre les banques multilatérales de développement, les partenaires techniques et financiers, et le Fonds de préparation des projets du NEPAD pour améliorer les études de faisabilité des projets prioritaires» a dit Macky Sall lors de son discours d’ouverture du 2e sommet sur le financement des infrastructures en Afrique qui se tient au CICAD de Diamniadio à partir du 2 au février 2023.
Ce Consortium pour les infrastructures en Afrique a été mis en place en 2005 à Gleneagles, au sommet du G8 d’alors (G7 aujourd’hui). Il rassemble autour de la BAD, les principaux partenaires bilatéraux et les banques de développement actives sur le continent. Il est cependant avéré que l’impact de la pandémie a freiné les efforts sur les infrastructures, avec le ralentissement de l’activité économique et la réorientation des dépenses publiques vers des urgences sanitaires et sociales. Mais, même sans ces difficultés conjoncturelles, «L'Afrique a toujours payé cher ses projets à cause de taux d’intérêt élevés. En outre, pour des financements aussi lourds et des infrastructures de longue durée, nos pays sont souvent tenus de rembourser leurs dettes dans des délais souvent courts, à quelques exceptions près» regrette le chef de l'état, Macky Sall.
Ainsi selon lui, «la problématique du financement reste entière tant que perdurent les règles et pratiques de la gouvernance économique et financière mondiale qui entravent l’accès de nos pays à des ressources conséquentes, et à des conditions soutenables. Je pense, entre autres, aux notations abusives des agences d’évaluation et à la perception du risque d’investissement en Afrique, toujours plus élevée que le risque réel.» Des points sur lesquels «j’ai constamment posé le débat, notamment à l’OCDE, au G7, au G20 et aux Nations Unies sur les conditions de financement de nos économies, en particulier pour les infrastructures. Il me semble important de continuer à porter le plaidoyer dans le cadre des échanges sur la réforme de l’architecture financière mondiale» a dit le président en exercice de l’UA. Cependant, ce dernier estime qu'il faut aussi relever les défis de la planification et de l’ingénierie technique et financière des projets pour les rendre bancables. Ainsi, «61 % des 69 projets du plan d’action prioritaire du PIDA n’ont pas encore fait l’objet d’études de faisabilité pour être susceptibles d’attirer des investisseurs privés. Il y a lieu de créer une synergie entre les banques multilatérales de développement, les partenaires techniques et financiers, et le Fonds de préparation des projets du NEPAD pour améliorer les études de faisabilité des projets prioritaires» a dit Macky Sall lors de son discours d’ouverture du 2e sommet sur le financement des infrastructures en Afrique qui se tient au CICAD de Diamniadio à partir du 2 au février 2023.
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