Né en 1998, F. Mboup, étudiant en 2ème année du département anglais de l’Ucad et son acolyte S. F. Diakhaté, élève en classe de 1ère, ont été attraits, à la barre du tribunal correctionnel pour les délits d’association de malfaiteurs en vue d' infractions liées aux technologies d’information et de communication, accès et maintien frauduleux dans des systèmes informatiques. Bénéficiant d’un mandat de dépôt depuis le 09 novembre, il est reproché aux deux apprenants d’avoir effectué plusieurs opérations à l’aide de données de distributeurs qui leur ont permis de percer le système de tranfert d’argent Orange Money. D’après le procès verbal d’enquête, le principal accusé notamment F. Mboup se présentait dans les agences pour retirer de modiques sommes d’argent et en profitait pour accéder au système informatique des distributeurs afin de leur soustraire de l'argent. Il a été arrêté suite à sa dernière opération qui lui a permis de détourner 90 000FCFA.
Face au juge, le mis en cause a nié les accusations.
« Je ne me suis jamais présenté dans une agence de transfert pour de tels faits. Javais 2 numéros et j’ai offert l’une des puces à un ami », a-t-il expliqué.
Il ressort du pv que les prévenus profitent du transfert ou de la réception d’argent pour enregistrer leur numéro sous le nom de ‘’Orange money’’. Par la suite, l’un d’eux se charge d’aller opérer un retrait avec l’aide d’un message de confirmation que l’autre émet à son tour. Interpellé sur le modus operandi, le cerveau de la bande conteste.
« Ce n’est pas moi qui ai créé le message. Je n’ai jamais généré de message. Ce que je faisais c’est des confirmations », a dit F. Mboup.
Il ressort des débats d’audience que les apprenants ont réussi à soustraire 2 millions Fcfa dans leurs démarches.
Âgé de 23 ans, S. F. Diakhaté perçu comme le complice de F. Mboup a, devant le juge, témoigné avoir récupéré de l’argent pour le compte de son ami.
« Il m’a envoyé une seule fois pour récupérer 90 000Fcfa et il m’en a donné 32 000Fcfa. Ce n’est que cette fois », dira le jeune homme d’un air innocent avant de préciser son acte.
« Quand je partais récupérer la somme j’ignorais que c’était de l’argent frauduleux. Il m’a confié que c’était destiné à sa tante », a dit S. F. Mboup, qui revient de Daara il y a à peine 4 mois pour reprendre l’enseignement classique.
Dans sa plaidoirie, la partie civile a demandé la requalification de complicité en recel de fonds contre S. F. Diakhaté et de déclarer les prévenus coupables.
Elle a réclamé la somme de 20 millions Fcfa pour toutes causes de préjudice.
Pour le ministère public, la bande organisée est bien constante. Pour le maître des poursuites, S. F. Diakhaté n’est pas complice mais un co-auteur.
« Je ne comprends pas pourquoi des jeunes en phase d’apprentissage posent des actes pour du gain facile », a dit le procureur qui requiert 2 ans d’emprisonnement dont 6 mois ferme contre les prévenus.
L’avocat de la défense, notamment de S. F. Diakhaté a fondé son argumentaire sur le fait que son client est totalement étranger des faits de l’espèce. Pour Me Abdi Nar Ndiaye, il est même victime parce qu’il a été utilisé pour commettre son acte.
« Il vient d’un Daara il y’a 4 mois et son père l’a confié à un ami. Il est tombé sur les affres de ces faits. Il ignorait totalement l’origine illicite de l’argent qu’il a retiré par la demande de son ami », a expliqué la robe noire. Me Ndiaye a sollicité sa relaxe purement et simplement à défaut de lui faire une application bienveillante de la loi pénale.
Quant à l’avocat de F. Mboup, son client a fait beaucoup d’erreurs qui lui sont imputables. Il s’est accroché sur le caractère de délinquant primaire de son client pour plaider la clémence du tribunal.
Dans son verdict, le tribunal a relaxé S. F.
Diakhaté en reconnaissant F. Mboup coupable des faits qui lui sont reprochés. L’étudiant a été condamné à 2 ans d’emprisonnement dont 3 mois ferme et contraint à payer la somme de 2 millions Fcfa pour tous préjudices causés.
Face au juge, le mis en cause a nié les accusations.
« Je ne me suis jamais présenté dans une agence de transfert pour de tels faits. Javais 2 numéros et j’ai offert l’une des puces à un ami », a-t-il expliqué.
Il ressort du pv que les prévenus profitent du transfert ou de la réception d’argent pour enregistrer leur numéro sous le nom de ‘’Orange money’’. Par la suite, l’un d’eux se charge d’aller opérer un retrait avec l’aide d’un message de confirmation que l’autre émet à son tour. Interpellé sur le modus operandi, le cerveau de la bande conteste.
« Ce n’est pas moi qui ai créé le message. Je n’ai jamais généré de message. Ce que je faisais c’est des confirmations », a dit F. Mboup.
Il ressort des débats d’audience que les apprenants ont réussi à soustraire 2 millions Fcfa dans leurs démarches.
Âgé de 23 ans, S. F. Diakhaté perçu comme le complice de F. Mboup a, devant le juge, témoigné avoir récupéré de l’argent pour le compte de son ami.
« Il m’a envoyé une seule fois pour récupérer 90 000Fcfa et il m’en a donné 32 000Fcfa. Ce n’est que cette fois », dira le jeune homme d’un air innocent avant de préciser son acte.
« Quand je partais récupérer la somme j’ignorais que c’était de l’argent frauduleux. Il m’a confié que c’était destiné à sa tante », a dit S. F. Mboup, qui revient de Daara il y a à peine 4 mois pour reprendre l’enseignement classique.
Dans sa plaidoirie, la partie civile a demandé la requalification de complicité en recel de fonds contre S. F. Diakhaté et de déclarer les prévenus coupables.
Elle a réclamé la somme de 20 millions Fcfa pour toutes causes de préjudice.
Pour le ministère public, la bande organisée est bien constante. Pour le maître des poursuites, S. F. Diakhaté n’est pas complice mais un co-auteur.
« Je ne comprends pas pourquoi des jeunes en phase d’apprentissage posent des actes pour du gain facile », a dit le procureur qui requiert 2 ans d’emprisonnement dont 6 mois ferme contre les prévenus.
L’avocat de la défense, notamment de S. F. Diakhaté a fondé son argumentaire sur le fait que son client est totalement étranger des faits de l’espèce. Pour Me Abdi Nar Ndiaye, il est même victime parce qu’il a été utilisé pour commettre son acte.
« Il vient d’un Daara il y’a 4 mois et son père l’a confié à un ami. Il est tombé sur les affres de ces faits. Il ignorait totalement l’origine illicite de l’argent qu’il a retiré par la demande de son ami », a expliqué la robe noire. Me Ndiaye a sollicité sa relaxe purement et simplement à défaut de lui faire une application bienveillante de la loi pénale.
Quant à l’avocat de F. Mboup, son client a fait beaucoup d’erreurs qui lui sont imputables. Il s’est accroché sur le caractère de délinquant primaire de son client pour plaider la clémence du tribunal.
Dans son verdict, le tribunal a relaxé S. F.
Diakhaté en reconnaissant F. Mboup coupable des faits qui lui sont reprochés. L’étudiant a été condamné à 2 ans d’emprisonnement dont 3 mois ferme et contraint à payer la somme de 2 millions Fcfa pour tous préjudices causés.
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