La route les mène à la case tribunal. Deux chauffeurs de transport interurbain, M.G. et B.B., ont été récemment condamnés pour tentative de corruption sur un agent de la gendarmerie à Thiénaba. Leur faute ? Avoir tenté de glisser discrètement de l’argent dans leurs documents lors d’un banal contrôle routier. Mais cette fois, leur stratagème n’a pas fonctionné. Pire : il les a conduits tout droit au Tribunal des flagrants délits de Thiès.
Le 6 juin dernier, M.G., en provenance de Bambey et en direction de Thiès, s’apprêtait à franchir tranquillement le poste de contrôle de Thiénaba lorsqu’un gendarme lui demande ses papiers. Fidèle à une pratique bien ancrée dans son milieu, il y glisse un billet de 2 000 FCFA, espérant contourner les tracasseries habituelles. Mais le gendarme, droit dans ses bottes, rejette la tentative et fait immédiatement interpeller le chauffeur.
Le scénario se répète peu après avec B.B., autre chauffeur pris en flagrant délit du même type de tentative de corruption. Les deux hommes sont placés sous mandat de dépôt et inculpés.
Devant la barre du tribunal, les deux prévenus commencent par nier en bloc, avant de se rétracter et reconnaître les faits. Leur avocat, Me Mhodj, ne cherche pas à nier l’évidence. Il évoque plutôt une pratique devenue quasi systémique dans les milieux du transport : « Beaucoup de chauffeurs mettent de l’argent dans les documents, presque par automatisme, espérant amadouer les forces de l’ordre. »
Il plaide la clémence du tribunal, en insistant sur le caractère « routinier » mais regrettable de ces pratiques.
Le procureur, lui, demande l’application stricte de la loi pour l’exemple, dans un contexte où la lutte contre la corruption reste une priorité. Le juge, après avoir déclaré M.G. et B.B. coupables, a choisi une sanction à portée éducative : 2 mois de prison, remplacés par 45 heures de travail d’intérêt général.
Le 6 juin dernier, M.G., en provenance de Bambey et en direction de Thiès, s’apprêtait à franchir tranquillement le poste de contrôle de Thiénaba lorsqu’un gendarme lui demande ses papiers. Fidèle à une pratique bien ancrée dans son milieu, il y glisse un billet de 2 000 FCFA, espérant contourner les tracasseries habituelles. Mais le gendarme, droit dans ses bottes, rejette la tentative et fait immédiatement interpeller le chauffeur.
Le scénario se répète peu après avec B.B., autre chauffeur pris en flagrant délit du même type de tentative de corruption. Les deux hommes sont placés sous mandat de dépôt et inculpés.
Devant la barre du tribunal, les deux prévenus commencent par nier en bloc, avant de se rétracter et reconnaître les faits. Leur avocat, Me Mhodj, ne cherche pas à nier l’évidence. Il évoque plutôt une pratique devenue quasi systémique dans les milieux du transport : « Beaucoup de chauffeurs mettent de l’argent dans les documents, presque par automatisme, espérant amadouer les forces de l’ordre. »
Il plaide la clémence du tribunal, en insistant sur le caractère « routinier » mais regrettable de ces pratiques.
Le procureur, lui, demande l’application stricte de la loi pour l’exemple, dans un contexte où la lutte contre la corruption reste une priorité. Le juge, après avoir déclaré M.G. et B.B. coupables, a choisi une sanction à portée éducative : 2 mois de prison, remplacés par 45 heures de travail d’intérêt général.
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