Le président des Comores, Azali Assoumani, "a été légèrement blessé à l'arme blanche" vendredi, a annoncé la présidence de ce petit archipel pauvre de l'Océan indien à l'histoire jalonnée de coups d'Etat, sans évoquer le mobile de l'attaque.
"Ses blessures sont sans gravité et il a regagné son domicile", précise la présidence dans un communiqué, indiquant que l'attaque a eu lieu lors des "funérailles d'un grand cheikh (notable) du pays".
"L'agresseur est entre les mains des services de sécurité", selon le communiqué qui ne contient aucun autre détail, que ce soit sur les circonstances de l'attaque, l'identité ou le mobile de l'auteur de l'attaque.
Une source proche de la présidence ayant requis l'anonymat a indiqué à l'AFP que ce dernier était un jeune "gendarme en activité", recruté en 2022.
La porte-parole du gouvernement comorien, Fatima Ahamada, a indiqué à l'AFP que "l'attentat" s'était déroulée à Salimani-Itsandra, petite commune limitrophe de Moroni, sur les hauteurs de la capitale de l'archipel. "Dieu merci ses jours ne sont pas en danger", a-t-elle ajouté à propos du président.
A Salimani-Istandra, des témoins ont indiqué à l'AFP que l'auteur de l'agression était un jeune de la commune âgé de 22 ans, décrit comme sans histoire et ayant rejoint l'armée il y a deux ans.
Selon ces témoins, il se trouvait dans la pièce où était exposé le corps du cheikh décédé quand il a attaqué le président Azali. Quelqu'un s'est interposé et a été blessé à la main, selon ces témoins.
Aucun autre détail n'était disponible dans l'immédiat.
Azali Assoumani, 65 ans, ancien chef d'état-major de l'armée arrivé au pouvoir par un coup d'Etat militaire, a été réélu président en janvier à l'issue d'un vote contesté suivi de deux jours de manifestations meurtrières.
Ses détracteurs l'accusent d'autoritarisme croissant dans l'archipel de trois îles, situé dans le canal du Mozambique et comptant quelque 870.000 habitants.
M. Azali, élu en 2002 qui avait rendu le pouvoir en 2006, avant de se faire élire à nouveau en 2016, a nommé en juillet son fils Nour El Fath Azali, 40 ans, secrétaire général du gouvernement.
En août un décret présidentiel a soumis tous les décrets pris par les ministres et les gouverneurs de chaque île à l'approbation du secrétaire général du gouvernement.
Certaines voix critiques estiment que cette mesure fait du fils de M. Azali le Premier ministre de facto, dans un pays où le président de la République cumule les casquettes de chefs de l'Etat et du gouvernement.
Azali Assoumani a assuré entre janvier 2023 et février 2024 la présidence tournante de l'Union africaine (UA), une première pour un petit pays et un Etat insulaire.
"Ses blessures sont sans gravité et il a regagné son domicile", précise la présidence dans un communiqué, indiquant que l'attaque a eu lieu lors des "funérailles d'un grand cheikh (notable) du pays".
"L'agresseur est entre les mains des services de sécurité", selon le communiqué qui ne contient aucun autre détail, que ce soit sur les circonstances de l'attaque, l'identité ou le mobile de l'auteur de l'attaque.
Une source proche de la présidence ayant requis l'anonymat a indiqué à l'AFP que ce dernier était un jeune "gendarme en activité", recruté en 2022.
La porte-parole du gouvernement comorien, Fatima Ahamada, a indiqué à l'AFP que "l'attentat" s'était déroulée à Salimani-Itsandra, petite commune limitrophe de Moroni, sur les hauteurs de la capitale de l'archipel. "Dieu merci ses jours ne sont pas en danger", a-t-elle ajouté à propos du président.
A Salimani-Istandra, des témoins ont indiqué à l'AFP que l'auteur de l'agression était un jeune de la commune âgé de 22 ans, décrit comme sans histoire et ayant rejoint l'armée il y a deux ans.
Selon ces témoins, il se trouvait dans la pièce où était exposé le corps du cheikh décédé quand il a attaqué le président Azali. Quelqu'un s'est interposé et a été blessé à la main, selon ces témoins.
Aucun autre détail n'était disponible dans l'immédiat.
Azali Assoumani, 65 ans, ancien chef d'état-major de l'armée arrivé au pouvoir par un coup d'Etat militaire, a été réélu président en janvier à l'issue d'un vote contesté suivi de deux jours de manifestations meurtrières.
Ses détracteurs l'accusent d'autoritarisme croissant dans l'archipel de trois îles, situé dans le canal du Mozambique et comptant quelque 870.000 habitants.
M. Azali, élu en 2002 qui avait rendu le pouvoir en 2006, avant de se faire élire à nouveau en 2016, a nommé en juillet son fils Nour El Fath Azali, 40 ans, secrétaire général du gouvernement.
En août un décret présidentiel a soumis tous les décrets pris par les ministres et les gouverneurs de chaque île à l'approbation du secrétaire général du gouvernement.
Certaines voix critiques estiment que cette mesure fait du fils de M. Azali le Premier ministre de facto, dans un pays où le président de la République cumule les casquettes de chefs de l'Etat et du gouvernement.
Azali Assoumani a assuré entre janvier 2023 et février 2024 la présidence tournante de l'Union africaine (UA), une première pour un petit pays et un Etat insulaire.
Autres articles
-
Malaise au sommet de l'Etat : Sonko hausse le ton sur Diomaye
-
Plan de redressement annoncé par Ousmane Sonko : « un bavardage personnel plutôt qu’une vision collective », selon Papa Malick Ndour
-
Invité de France 24 : « Je compte briguer la magistrature suprême... la jeunesse sénégalaise a été victime de l'une des plus grosses escroqueries politiques » (Barthélémy Dias)
-
Cheikh Omar Diagne fustige les soutiens des 5 chefs africains à Trump pour le Nobel de la Paix : « Des discours flatteurs de soumission »
-
TAS: « Il est dommage qu’Ousmane Sonko réclame plus de pouvoirs non pas pour s’en prendre à la misère du peuple ou à l’insécurité, mais pour solder des comptes personnels »