Aujourd’hui, c’est le premier anniversaire du décès du nervi Ndiaga Diouf qui a perdu la vie dans l’attaque de la mairie de Barthélémy Dias. Le 22 décembre 2011, le Parti démocratique sénégalais, alors au pouvoir recrute des gros bras pour « passer un message de paix » aux leaders belliqueux de l’opposition d’alors dont Barthélémy Dias, maire de la commune d’Arrondissement de Mermoz Sacré-Coeur. Toutefois, ce dernier ne le voit pas de cet œil. Il dégaine deux armes à feu et se met à tirer au vu et au su de tout le monde sur ses assaillants. L’irréparable se produisit. Un des nervis décède dans cette attaque. Il s’agit de Ndiaga Diouf. Barthélémy Dias qui déclare dans les médias avoir tiré sur des hommes, est arrêté et envoyé en prison. Mais avec l’avènement de Macky Sall au pouvoir, le jeune socialiste qui a toujours nié le meurtre du nervi Ndiaga Diouf, bénéficie d’une liberté provisoire et est élu député à l'issue des législatives de juillet 2012. Les parents de sa supposée victime crient au scandale. Et demandent à ce que le fils de Jean Paul Dias soit sanctionné pour le meurtre de leur fils.
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