Le village de Gandigal, situé dans le département de Mbour, a été le théâtre d’une scène à la fois choquante et miraculeuse. Un nourrisson de sexe masculin, encore relié à son cordon ombilical, a été découvert vivant, abandonné dans un sachet plastique derrière l’église du quartier Diamaguène. Une histoire qui a ému tout un quartier et mobilisé les forces de l’ordre ainsi que les services de santé.
Le drame s’est joué dans la soirée du samedi 19 avril 2025. Une habitante du quartier, de retour de ses courses à Mbour, passait aux abords de l’église vers 18 heures lorsqu’elle a entendu des cris inhabituels. Intriguée, elle se dirige vers un sachet bleu posé à même le sol. En l’ouvrant, elle découvre l’impensable : un nouveau-né gigotant, visiblement né depuis très peu de temps, le cordon ombilical encore intact. La scène est si bouleversante que la dame, saisie de panique, s’enfuit en courant pour alerter ses proches.
La mobilisation est immédiate. Alertés, les membres de sa famille préviennent la brigade de gendarmerie de Mbour ainsi que les agents du poste de santé de Gandigal. Le nourrisson est rapidement pris en charge et transporté à la structure sanitaire locale, avant d’être admis au service pédiatrique de l’hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro de Mbour.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le bébé aurait vu le jour quelques instants seulement avant sa découverte. Tout laisse à penser que la mère l’a mis au monde dans le plus grand secret avant de l’abandonner, exposant ainsi sa vie à un grave danger. Une enquête a été ouverte pour retrouver la mère de l’enfant, qui risque des poursuites pour abandon de mineur.
-
[ Reportage] Noël et fêtes de fin d’année : les salons de coiffure à l’épreuve de la morosité
-
TRAGÉDIE À JOAL : Naufrage d'une pirogue, 12 morts et plus de 30 rescapés à Ngazobil
-
Deux conteneurs, 200 millions et des années d’attente : Maersk Line Sénégal au pied du mur
-
Blanchiment dentaire : derrière l’esthétique, des substances dangereuses et un exercice illégal aux conséquences dramatiques
-
Tivaouane Peulh : colère des familles après la destruction de 500 maisons, le préfet intervient




