Sèvres, comme de nombreuses villes de région parisienne, a la particularité d’avoir vu naître plusieurs footballeurs qui ont plus ou moins réussi dans le ballon rond. Voyez plutôt : Issiar Dia (ex-Nancy, Fenerbahce), David Bellion (ex-Bordeaux, Manchester United, aujourd’hui au Red Star), Karim Ziani (ex-Marseille, Lorient, Sochaux, aujourd’hui joueur dans les Emirats) ou encore Demba Ba, notre régional du jour.
Plus que jamais, l’international sénégalais (22 sélections, 4 buts) est le genre de joueur que l’on aurait aimé voir plus longtemps au haut niveau, au milieu des projecteurs des cinq grands championnats. Natif de Sèvres donc, il n’a pourtant jamais joué en Ligue 1, lui l’amoureux du Paris Saint-Germain qu’il avait crucifié en quarts de finale de la Ligue des Champions en 2014.
De Chelsea à la Chine en deux ans
Une première expérience pro en Belgique, à Mouscron entre 2006 et 2008, puis la révélation à Hoffenheim, avec qui il accède à la Bundesliga à l’issue de la saison 2007/08. L’année suivante, Ba aligne 14 buts et commence à se faire un prénom. L’Angleterre et West Ham le repèrent, puis l’ascension à Newcastle (29 buts en Premier League entre 2011 et 2013), et l’arrivée à Chelsea. Il débarque dans le très haut niveau mais n’arrivera jamais à s’y faire une place au milieu des Drogba, Schürrle, Torres et consorts.
S’ensuit l’exil doré en Turquie, à Besiktas, la saison dernière. Un exercice prolifique avec 18 buts et, enfin, un transfert luxueux en Chine, au Shanghaï Shenhua, avec une indemnité de transfert de l’ordre de quatorze millions d’euros. Si le salaire du joueur n’a pas filtré, on ne se fait pas de souci pour son train de vie. A 30 ans, il poursuit donc sa carrière sous les ordres de Francis Gillot, dans un relatif anonymat même si le foot chinois aspire à se faire connaître. Mais quand on connaît les précédents Drogba ou Anelka, on ne peut qu’être dubitatif. Car, soyons clair : il avait sa place dans un grand championnat européen. L’appât du gain a fait pencher la balance. Encore une fois. Et c’en est tout aussi frustrant.
Francefootball
Plus que jamais, l’international sénégalais (22 sélections, 4 buts) est le genre de joueur que l’on aurait aimé voir plus longtemps au haut niveau, au milieu des projecteurs des cinq grands championnats. Natif de Sèvres donc, il n’a pourtant jamais joué en Ligue 1, lui l’amoureux du Paris Saint-Germain qu’il avait crucifié en quarts de finale de la Ligue des Champions en 2014.
De Chelsea à la Chine en deux ans
Une première expérience pro en Belgique, à Mouscron entre 2006 et 2008, puis la révélation à Hoffenheim, avec qui il accède à la Bundesliga à l’issue de la saison 2007/08. L’année suivante, Ba aligne 14 buts et commence à se faire un prénom. L’Angleterre et West Ham le repèrent, puis l’ascension à Newcastle (29 buts en Premier League entre 2011 et 2013), et l’arrivée à Chelsea. Il débarque dans le très haut niveau mais n’arrivera jamais à s’y faire une place au milieu des Drogba, Schürrle, Torres et consorts.
S’ensuit l’exil doré en Turquie, à Besiktas, la saison dernière. Un exercice prolifique avec 18 buts et, enfin, un transfert luxueux en Chine, au Shanghaï Shenhua, avec une indemnité de transfert de l’ordre de quatorze millions d’euros. Si le salaire du joueur n’a pas filtré, on ne se fait pas de souci pour son train de vie. A 30 ans, il poursuit donc sa carrière sous les ordres de Francis Gillot, dans un relatif anonymat même si le foot chinois aspire à se faire connaître. Mais quand on connaît les précédents Drogba ou Anelka, on ne peut qu’être dubitatif. Car, soyons clair : il avait sa place dans un grand championnat européen. L’appât du gain a fait pencher la balance. Encore une fois. Et c’en est tout aussi frustrant.
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