Suite et pas fin du débat sur l’amnistie qui, après avoir été adoptée à l’assemblée nationale, atterrit de nouveau sur la table du président El Malick Ndiaye. Une loi interprétative est à l’ordre du jour après la proposition déposée par le député Amadou Bâ de Pastef. Mais Thierno Alassane Sall qui a vu sa proposition rejetée, fustige la démarche du parti au pouvoir. « Une amnistie sélective est pire qu’une amnistie totale, car elle établit une distinction entre bons criminels et délinquants (ceux ayant une motivation politique) et mauvais criminels et délinquants (les autres) », a t-il dénoncé.
À en croire le parlementaire, abroger partiellement, rapporter, interpréter, réécrire; la terminologie change, mais la volonté reste la même : PASTEF prône une justice à deux vitesses.
Selon lui, l’amnistie doit être abrogée purement et simplement. « C'est une demande populaire ; c'est également la seule condition pour une stabilité nationale », a conclu Thierno Alassane Sall.
Selon lui, l’amnistie doit être abrogée purement et simplement. « C'est une demande populaire ; c'est également la seule condition pour une stabilité nationale », a conclu Thierno Alassane Sall.
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