Une coalition à l’initiative de Khalifa Sall, soutenu par Ousmane Sonko et le Parti démocratique sénégalais, a été créée après plusieurs mois de concertations entre les principaux leaders de l’opposition. Cette coalition a vu le jour dans la perspective des élections départementales et municipales de janvier 2022.
En attendant d’en savoir plus sur les actions et les stratégies, les initiateurs de ce «projet politique» jamais réalisé au pays de Senghor, veulent procéder à un large ratissage pour entraîner d’autres adhérents ( mouvements et autres forces politiques) afin de faire face au rouleau compresseur de la majorité qui règne en maître absolu sur le landerneau politique sénégalais depuis 12 ans.
Il faut également rappeler que dans cette dynamique unitaire de l’opposition, d’autres forces politiques connues vont adhérer. C’est le cas du Fsd/Bj de Cheikh Bamba Dièye, Avenir Sénégal bi nu begg de Cheikh Tidiane Dièye, Fds/Les Guelwaars de Babacar Diop, Parti de l’espoir et de la modernité de Habib Sy, Parti républicain pour le progrès de Déthié Fall, Guédiawaye la bokk de Ahmed Aïdara, Set de Moustapha Guirassy, Bess du niak de Mansour Sy Djamil, Alliance Pencoo de Moussa Tine, Pcs/Jengu tabax de Boubacar Camara, Aminata Lô Dieng de Apel/3j, Abdourahmane Diouf.
Les élections locales et législatives seront fructueuses pour la coalition Yewwi Askan Wi qui, pour rappel, a décliné sa charte.
La charte de Yewwi Askan wi
En attendant d’en savoir plus sur les actions et les stratégies, les initiateurs de ce «projet politique» jamais réalisé au pays de Senghor, veulent procéder à un large ratissage pour entraîner d’autres adhérents ( mouvements et autres forces politiques) afin de faire face au rouleau compresseur de la majorité qui règne en maître absolu sur le landerneau politique sénégalais depuis 12 ans.
Il faut également rappeler que dans cette dynamique unitaire de l’opposition, d’autres forces politiques connues vont adhérer. C’est le cas du Fsd/Bj de Cheikh Bamba Dièye, Avenir Sénégal bi nu begg de Cheikh Tidiane Dièye, Fds/Les Guelwaars de Babacar Diop, Parti de l’espoir et de la modernité de Habib Sy, Parti républicain pour le progrès de Déthié Fall, Guédiawaye la bokk de Ahmed Aïdara, Set de Moustapha Guirassy, Bess du niak de Mansour Sy Djamil, Alliance Pencoo de Moussa Tine, Pcs/Jengu tabax de Boubacar Camara, Aminata Lô Dieng de Apel/3j, Abdourahmane Diouf.
Les élections locales et législatives seront fructueuses pour la coalition Yewwi Askan Wi qui, pour rappel, a décliné sa charte.
La charte de Yewwi Askan wi
Dans le dixième point de cette charte, la coalition Yewwi Askan Wi s’est résolument engagée devant le peuple sénégalais, à mettre en place la coalition électorale de l'opposition dénommée YEWWI ASKAN WI, en perspective des élections locales du 23 janvier 2022, des élections législatives de Juillet 2022 et enfin de l'élection présidentielle de 2024.
Pour les élections locales, il s’agira de présenter une liste unique dans chaque Commune, Ville et Département du Sénégal pour les élections locales du 23 janvier 2022; chaque Parti ou mouvement signataire s'abstenant de présenter ou de soutenir une liste concurrente à celle de la Coalition Yewwi Askan Wi. Mais aussi de mettre tout en œuvre pour remporter ces élections locales et d'ériger les collectivités territoriales en de véritables pôles de développement local au service des populations.
Pour les élections législatives de 2022, l’engagement est de poursuivre la dynamique unitaire afin de redorer l'image de l'Assemblée nationale en restaurant ses véritables fonctions de législateur, de contrôle de l'action du gouvernement et d'évaluation des politiques publiques; de restaurer l'état de droit et les lIbertés démocratiques en abrogeant toutes les lois liberticides et anti-démocratiques visant à confisquer la volonté populaire et de présenter et de voter des propositions de lois restaurant et garantissant l'ouverture démocratique, notamment en permettant à tous les leaders politiques de Jouir de leurs droits civiques et politiques « arbitrairement confisqués » par le pouvoir en place.
Maintenant, concernant l'élection présidentielle il faudra poursuivre cette collaboration jusqu'à l'élection présidentielle de 2024, notamment par la supervision de l'ensemble du processus électoral et par l'engagement de soutenir, le cas échéant, le candidat du Parti ou mouvement membre de la Coalition YEWWI ASKAN WI qui seralt qualifié pour le second tour, sous réserve de l'élaboration préalable d'un programme minimal commun.
Parallèlement, s'abstenir, individuellement, de tout compromis ou compromissions politiques avec le régime de Macky Sall.
L’ère des frustrations
Pour les élections locales, il s’agira de présenter une liste unique dans chaque Commune, Ville et Département du Sénégal pour les élections locales du 23 janvier 2022; chaque Parti ou mouvement signataire s'abstenant de présenter ou de soutenir une liste concurrente à celle de la Coalition Yewwi Askan Wi. Mais aussi de mettre tout en œuvre pour remporter ces élections locales et d'ériger les collectivités territoriales en de véritables pôles de développement local au service des populations.
Pour les élections législatives de 2022, l’engagement est de poursuivre la dynamique unitaire afin de redorer l'image de l'Assemblée nationale en restaurant ses véritables fonctions de législateur, de contrôle de l'action du gouvernement et d'évaluation des politiques publiques; de restaurer l'état de droit et les lIbertés démocratiques en abrogeant toutes les lois liberticides et anti-démocratiques visant à confisquer la volonté populaire et de présenter et de voter des propositions de lois restaurant et garantissant l'ouverture démocratique, notamment en permettant à tous les leaders politiques de Jouir de leurs droits civiques et politiques « arbitrairement confisqués » par le pouvoir en place.
Maintenant, concernant l'élection présidentielle il faudra poursuivre cette collaboration jusqu'à l'élection présidentielle de 2024, notamment par la supervision de l'ensemble du processus électoral et par l'engagement de soutenir, le cas échéant, le candidat du Parti ou mouvement membre de la Coalition YEWWI ASKAN WI qui seralt qualifié pour le second tour, sous réserve de l'élaboration préalable d'un programme minimal commun.
Parallèlement, s'abstenir, individuellement, de tout compromis ou compromissions politiques avec le régime de Macky Sall.
L’ère des frustrations
Les investitures au sein de Yewwi Askan Wi aux Législatives du 31 juillet ont laissé un goût plus amer à certaines identités remarquables de cette grande coalition qui a pour objectif de démonter les espoirs de la coalition présidentielle BBY.
Cheikh Bamba Dièye, Moustapha Guirassy, Aïda Niang, Aminata Lô Dieng, Me Moussa Diop et Abdou Karim Fall ont déversé leur bile sur Khalifa Sall qu’ils accusent d’être derrière leur mise à l’écart dans ces investitures.
Il y’a bien un choc des ambitions, mais il était nécessaire de relever le défi comme l’expliquait Moussa Tine qui, conscient des difficultés à venir pour cette coalition, précisait : « Nous sommes des hommes politiques avec tous des ambitions. Il va y avoir un choc des ambitions entre des responsables qui appartiennent à des partis politiques différents, des gens qui n’ont aucune histoire commune. Mais, nous avons le défi d’y arriver pas pour nous, mais pour le Sénégal », avait déclaré Mr Tine, toutefois optimiste à la mise en place de cette coalition.
Il faut préciser que ces derniers jours, le président du SET Moustapha Guirassy a fait sa réapparition après quelques mois d’absence.
Taxawu et Pastef : la mésentente entre deux larrons en foire
Cheikh Bamba Dièye, Moustapha Guirassy, Aïda Niang, Aminata Lô Dieng, Me Moussa Diop et Abdou Karim Fall ont déversé leur bile sur Khalifa Sall qu’ils accusent d’être derrière leur mise à l’écart dans ces investitures.
Il y’a bien un choc des ambitions, mais il était nécessaire de relever le défi comme l’expliquait Moussa Tine qui, conscient des difficultés à venir pour cette coalition, précisait : « Nous sommes des hommes politiques avec tous des ambitions. Il va y avoir un choc des ambitions entre des responsables qui appartiennent à des partis politiques différents, des gens qui n’ont aucune histoire commune. Mais, nous avons le défi d’y arriver pas pour nous, mais pour le Sénégal », avait déclaré Mr Tine, toutefois optimiste à la mise en place de cette coalition.
Il faut préciser que ces derniers jours, le président du SET Moustapha Guirassy a fait sa réapparition après quelques mois d’absence.
Taxawu et Pastef : la mésentente entre deux larrons en foire
L’appel au dialogue du chef de l’État a été l’élément central qui a conduit à ce « divorce » entre Taxawu Sénégal et l’ex Pastef incarné par Ousmane Sonko. Lors d’une déclaration, Ousmane Sonko avait vendu la mèche en disant « qu’une personne de la coalition a discuté avec Macky Sall », sans avancer de nom. C’était bien, Barthélémy Dias qui était « indirectement pointé du doigt ». Mais le souteneur de Khalifa Sall était catégorique : « Khalifa Sall et Ousmane Sonko étaient tous informés de cette initiative. D’ailleurs, Barthélémy Dias ira plus loin en évoquant ce tête à tête avec le président : « il estime qu’il y’a urgence d’éviter au Sénégal une tension permanente qui pourrait s’empirer. Les signes ont été visibles lors de ce rassemblement de la plateforme F24 où des partisans du Pastef s’en sont pris à Khalifa Sall en l’accusant de traître.
Le comportement des députés de Taxawu et de Pastef lors du vote de la réhabilitation de l’ancien maire de Dakar est aussi révélateur d’une scission qui s’annonce dans les rangs de Yewwi. Mais l’élément de trop pour la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi qui a sorti le communiqué sur sa séparation avec le leader de Taxawu Sénégal, a été les conséquences du vote du nouveau bureau de la ville de Dakar. Khalifa Dall est-il victime de son ambition de se présenter à l’élection présidentielle de 2024? Ce qui demeure constant, est que le Parti pastef ne semble guère apprécier ce « rapprochement » entre Taxawu et le camp présidentiel.
Yewwi Askan Wi gardera t-elle sa dynamique gagnante à l’élection présidentielle de 2024? Avec cette tension entre deux grandes forces à savoir « l’ex-Pastef et le Taxawu », que deviendra la coalition ? Même son leader en prison, l’ex-Pastef ne sera t-il toujours pas la locomotive de cette coalition au regard de sa force politique ?
Notre analyste politique, Mamadou Albert Sy pense que « même si Khalifa Sall partait, la coalition peut bien se renforcer et l’image de Khalifa va être suspecte ». Car, au sein de la coalition il sera mal vu. Cependant, la difficulté, c’est comment parvenir à garder Yewwi en l’absence du Pastef qui se trouve administrativement exclu du champ politique. La réalité politique reviendrait alors à trouver un candidat au sein de Yewwi et de se démarquer de toute autre entreprise individuelle qui précipiterait la disparition progressive de cette coalition, la plus grande de l’opposition...
Le comportement des députés de Taxawu et de Pastef lors du vote de la réhabilitation de l’ancien maire de Dakar est aussi révélateur d’une scission qui s’annonce dans les rangs de Yewwi. Mais l’élément de trop pour la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi qui a sorti le communiqué sur sa séparation avec le leader de Taxawu Sénégal, a été les conséquences du vote du nouveau bureau de la ville de Dakar. Khalifa Dall est-il victime de son ambition de se présenter à l’élection présidentielle de 2024? Ce qui demeure constant, est que le Parti pastef ne semble guère apprécier ce « rapprochement » entre Taxawu et le camp présidentiel.
Yewwi Askan Wi gardera t-elle sa dynamique gagnante à l’élection présidentielle de 2024? Avec cette tension entre deux grandes forces à savoir « l’ex-Pastef et le Taxawu », que deviendra la coalition ? Même son leader en prison, l’ex-Pastef ne sera t-il toujours pas la locomotive de cette coalition au regard de sa force politique ?
Notre analyste politique, Mamadou Albert Sy pense que « même si Khalifa Sall partait, la coalition peut bien se renforcer et l’image de Khalifa va être suspecte ». Car, au sein de la coalition il sera mal vu. Cependant, la difficulté, c’est comment parvenir à garder Yewwi en l’absence du Pastef qui se trouve administrativement exclu du champ politique. La réalité politique reviendrait alors à trouver un candidat au sein de Yewwi et de se démarquer de toute autre entreprise individuelle qui précipiterait la disparition progressive de cette coalition, la plus grande de l’opposition...
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