Ce dimanche 20 juillet, en prélude au Grand Magal de Touba, Cheikh Bass Abdou Khadre Mbacké, président du comité d’organisation et porte-parole du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a livré une déclaration solennelle mêlant spiritualité, rappel historique et recommandations fermes.
Un hommage au sacrifice du fondateu
Le porte-parole a ouvert son discours en rappelant les souffrances endurées par Cheikh Ahmadou Bamba, exilé par le pouvoir colonial en raison de son influence spirituelle et intellectuelle. Selon lui, le Magal célèbre ce jour de déportation, devenu symbole de reconnaissance divine. « Le colon savait que sa présence parmi les siens serait fatale, car il formerait des érudits redoutables. Le Magal est ainsi, à mes yeux, la véritable fête de l’indépendance du Sénégal », a-t-il affirmé.
La genèse du Magal
Cheikh Bass a également retracé les origines de la célébration du 18 Safar à Touba, initiée par Serigne Fallou Mbacké, évoquant les figures religieuses ayant marqué cette tradition, telles que Serigne Issa Diène et Serigne Aliou Touré, connus pour leur implication dans les préparatifs.
Ordre, sécurité et respect du caractère sacré de la cité
Un ndigël formel a été réitéré concernant l’interdiction de toute construction non autorisée sur les grandes allées de Touba, le désencombrement de la cité sainte et respect du sacré par chaque résident et pèlerin. Cheikh Bass Abdou Khadre de préconiser que les taches liées à la veille sont , une fois de plus , confiée aux Baayfaal. Le porte-parole a, dans la foulée , averti que tout contrevenant s’expose à perdre ses investissements. Il a également exigé du maire de Touba, Abdou Lahad Kâ, une vigilance accrue contre les charretiers de moins de 18 ans, appelant à la mobilisation des forces de l’ordre pour faire respecter cette mesure qui est de leur interdire toute circulation dans la cité religieuse. En termes plus clairs , il ne sera plus permis aux jeunes âgés de moins de 18 ans de conduire des charrettes dans Touba. Pour lui, la place de l’enfant n’est pas de monter à longueur de journée sur ce genre de véhicule mais d’aller fréquenter les lieux où il est possible de recevoir de enseignements- apprentissages.
Mise en garde contre les dérives doctrinales*
Serigne Mountakha, par la voix de Cheikh Bass, a, pour terminer , lancé une sévère mise en garde contre ceux qui prononcent des phrases blasphématoires telles que « Serigne Touba est Dieu ». La presse est invitée à jouer un rôle de régulation, en s’abstenant de diffuser les paroles de personnes non habilitées à s’exprimer au nom de la confrérie.
Un hommage au sacrifice du fondateu
Le porte-parole a ouvert son discours en rappelant les souffrances endurées par Cheikh Ahmadou Bamba, exilé par le pouvoir colonial en raison de son influence spirituelle et intellectuelle. Selon lui, le Magal célèbre ce jour de déportation, devenu symbole de reconnaissance divine. « Le colon savait que sa présence parmi les siens serait fatale, car il formerait des érudits redoutables. Le Magal est ainsi, à mes yeux, la véritable fête de l’indépendance du Sénégal », a-t-il affirmé.
La genèse du Magal
Cheikh Bass a également retracé les origines de la célébration du 18 Safar à Touba, initiée par Serigne Fallou Mbacké, évoquant les figures religieuses ayant marqué cette tradition, telles que Serigne Issa Diène et Serigne Aliou Touré, connus pour leur implication dans les préparatifs.
Ordre, sécurité et respect du caractère sacré de la cité
Un ndigël formel a été réitéré concernant l’interdiction de toute construction non autorisée sur les grandes allées de Touba, le désencombrement de la cité sainte et respect du sacré par chaque résident et pèlerin. Cheikh Bass Abdou Khadre de préconiser que les taches liées à la veille sont , une fois de plus , confiée aux Baayfaal. Le porte-parole a, dans la foulée , averti que tout contrevenant s’expose à perdre ses investissements. Il a également exigé du maire de Touba, Abdou Lahad Kâ, une vigilance accrue contre les charretiers de moins de 18 ans, appelant à la mobilisation des forces de l’ordre pour faire respecter cette mesure qui est de leur interdire toute circulation dans la cité religieuse. En termes plus clairs , il ne sera plus permis aux jeunes âgés de moins de 18 ans de conduire des charrettes dans Touba. Pour lui, la place de l’enfant n’est pas de monter à longueur de journée sur ce genre de véhicule mais d’aller fréquenter les lieux où il est possible de recevoir de enseignements- apprentissages.
Mise en garde contre les dérives doctrinales*
Serigne Mountakha, par la voix de Cheikh Bass, a, pour terminer , lancé une sévère mise en garde contre ceux qui prononcent des phrases blasphématoires telles que « Serigne Touba est Dieu ». La presse est invitée à jouer un rôle de régulation, en s’abstenant de diffuser les paroles de personnes non habilitées à s’exprimer au nom de la confrérie.
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