La place publique de Diokoul Ndiayene a accueilli ce dimanche l'ensemble des dignitaires lebou, des chefs de quartiers environnants ainsi que des autorités étatiques de la ville de Rufisque autour d'une cérémonie pour trouver des solutions aux problèmes qui hantent le sommeil des riverains. Lors, de la cérémonie les responsables qui ont pris la parole à tour de rôle ont ensemble dénoncé la délinquance notée dans ce quartier traditionnel (Diokoul) qui est aujourd'hui qualifié comme le siège des malfrats à cause des jeunes qui s'adonnent à des pratiques illicites. Le phénomène de l'émigration qui a fortement touché la ville de Rufisque était aussi au menu de la rencontre qui a enregistré la présence du maire de Rufisque Ouest, Alioune Mar qui souligne que cette rencontre est un moment de concertation qui permet de communier avec les jeunes et les parents pour dire en face ce qui ne va pas. "Nous en tant que populations côtières, tous les habitants Diokoul sont adossés à la mer. Par conséquent, nous sommes beaucoup plus assujettis à prendre des embarcations. Nous avons expliqué pour dire que ce n'est plus l'Eldorado l'Europe. Depuis plus de 10 ans ce qui sont partis en Europe ne parviennent plus à envoyer quelque chose ou sont revenus avec quelque chose", a-t-il fait savoir, invitant le ministre de la pêche à convoquer l'ensemble des acteurs pour montrer de façon transparente quel est l'impact des licences de pêche qui seraient la cause dans la rareté des poissons qui sert de prétexte pour les jeunes d'embarquer dans cette voie périlleuse.
“La cause la plus fréquente de ces délinquances et tentatives de voyages en mer, est que nous avons beaucoup de jeunes qui n'ont pas une bonne éducation mais aussi le manque d'infrastructures scolaires” c'est du moins la conviction de Imam Birane Sarr président de l'association j'aime Diokoul. "Et pour cela parmi les solutions proposées on a initié le projet du lycée de Rufisque Ouest pour lequel nous avons déjà identifié un site qui fait presque deux hectares et nous avons fait toutes les démarches administratives", dit-il en sollicitant clémence de l'État et des autorités judiciaires pour la libération de leurs fils interpellés pour diverses infractions.
Cheikh T. THIAM/Yaya CISSOKHO/Baba DIOUF
“La cause la plus fréquente de ces délinquances et tentatives de voyages en mer, est que nous avons beaucoup de jeunes qui n'ont pas une bonne éducation mais aussi le manque d'infrastructures scolaires” c'est du moins la conviction de Imam Birane Sarr président de l'association j'aime Diokoul. "Et pour cela parmi les solutions proposées on a initié le projet du lycée de Rufisque Ouest pour lequel nous avons déjà identifié un site qui fait presque deux hectares et nous avons fait toutes les démarches administratives", dit-il en sollicitant clémence de l'État et des autorités judiciaires pour la libération de leurs fils interpellés pour diverses infractions.
Cheikh T. THIAM/Yaya CISSOKHO/Baba DIOUF
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