Admis à l’ENA en 1998, avant d’en ressortir avec le titre d’Inspecteur des Impôts en 2000 et se projeter dans le monde de la fiscalité, Elhadj Mamadou Diao dit Mame Boye Diao a eu un parcours professionnel qui fait de lui l’un des hommes qui sont parvenus à gagner la confiance de Macky Sall et à l’accompagner dans sa politique nationale. L’ancien directeur des domaines qui est aussi passé même si c’est de courte durée, à la caisse de dépôts et consignations (en remplacement de Cheikh Bâ), a d’abord montré son attachement à sa terre natale du Fouladou en se positionnant comme potentiel candidat à la mairie de Kolda.
D’ailleurs, il faut rappeler que Mame Boye Diao qui été « déçu » de constater les investitures de Abdoulaye Bibi Baldé et Moussa Baldé, s’est permis de constituer une liste parallèle. Celui qui devient directeur des domaines (en 2019), a constitué sa liste et a ainsi pris le dessus sur ses « camarades » de l’APR puis devient le maire de Kolda. Après la désignation du candidat de Benno, Mame Boye Diao s’est vu limogé de la caisse de dépôts et consignations après qu’il ait présenté sa candidature.
Mame Boye Diao a déclaré sa candidature pour les prochaines élections locales et compte faire une liste parallèle à celle de Benno Bokk Yakaar. Sa décision, selon lui, «est motivée par son amour pour Kolda dont la jeunesse mérite d’être accompagnée». El Hadji Mamadou Diao décide de faire acte de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 sous la bannière de la coalition « Diao 2024 pour un Sénégal nouveau ». Une candidature qui a , par ailleurs été bien accueillie par des jeunes qui se retrouvent dans cette nouvelle offre politique proposée par l’ancien directeur des impôts qui aura marqué l’année d’entre 2022 et 2023.
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D’ailleurs, il faut rappeler que Mame Boye Diao qui été « déçu » de constater les investitures de Abdoulaye Bibi Baldé et Moussa Baldé, s’est permis de constituer une liste parallèle. Celui qui devient directeur des domaines (en 2019), a constitué sa liste et a ainsi pris le dessus sur ses « camarades » de l’APR puis devient le maire de Kolda. Après la désignation du candidat de Benno, Mame Boye Diao s’est vu limogé de la caisse de dépôts et consignations après qu’il ait présenté sa candidature.
Mame Boye Diao a déclaré sa candidature pour les prochaines élections locales et compte faire une liste parallèle à celle de Benno Bokk Yakaar. Sa décision, selon lui, «est motivée par son amour pour Kolda dont la jeunesse mérite d’être accompagnée». El Hadji Mamadou Diao décide de faire acte de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 sous la bannière de la coalition « Diao 2024 pour un Sénégal nouveau ». Une candidature qui a , par ailleurs été bien accueillie par des jeunes qui se retrouvent dans cette nouvelle offre politique proposée par l’ancien directeur des impôts qui aura marqué l’année d’entre 2022 et 2023.
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Malgré son jeune âge, Papa Djibril Fall a su s’imposer pour une première participation dans le jeu politique et lors des élections législatives, à faire partie des 165 députés élus pour la 14e législature. Diplômé de la 42ème promo du centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) sortie en 2014, Pape Djibril Fall a visé loin. Très tôt connu à travers le petit écran avec notamment sa participation dans plusieurs débats particulièrement politiques, ont certainement alimenté son envie « de donner un nouveau souffle à l’espace politique.
Pour le jeune parlementaire et candidat déclaré à la présidentielle de février 2024, « il faut absolument rompre. Non seulement, c’est la voie de la jeunesse qu’il faut faire entendre, mais également, c’est l’espace politique qu’il faut assainir et donner une nouvelle offre politique. Le député non-inscrit à l’assemblée nationale poursuit son ambition pour la magistrature suprême : « Ma candidature est celle de la jeunesse et de l’espoir » avait déclaré le président du mouvement « Les Serviteurs » qui a, pour rappel , eu une « épisode noire » avec l’histoire des 2000 parrains de Amsatou Sow Sidibé et qui veut aller à la conquête du pouvoir sous la bannière de la « Coalition Papa Djibril Fall président ». PDF s’est fait naturellement remarqué dans cette phase politique ascendante où il multiplie les sorties dans les régions en rencontrant les couches vulnérables, les pêcheurs, les agriculteurs le secteur informel etc. 2022/2023 reste une année qui a souri au président de la coalition « Papa Djibril Fall président » qui s’est imposé à l’assemblée nationale et se projette pour un autre défi, « celui de convaincre les sénégalais pour devenir le 5e président du Sénégal ».
Quand la machine judiciaire s’emballe contre Ousmane Sonko
Pour le jeune parlementaire et candidat déclaré à la présidentielle de février 2024, « il faut absolument rompre. Non seulement, c’est la voie de la jeunesse qu’il faut faire entendre, mais également, c’est l’espace politique qu’il faut assainir et donner une nouvelle offre politique. Le député non-inscrit à l’assemblée nationale poursuit son ambition pour la magistrature suprême : « Ma candidature est celle de la jeunesse et de l’espoir » avait déclaré le président du mouvement « Les Serviteurs » qui a, pour rappel , eu une « épisode noire » avec l’histoire des 2000 parrains de Amsatou Sow Sidibé et qui veut aller à la conquête du pouvoir sous la bannière de la « Coalition Papa Djibril Fall président ». PDF s’est fait naturellement remarqué dans cette phase politique ascendante où il multiplie les sorties dans les régions en rencontrant les couches vulnérables, les pêcheurs, les agriculteurs le secteur informel etc. 2022/2023 reste une année qui a souri au président de la coalition « Papa Djibril Fall président » qui s’est imposé à l’assemblée nationale et se projette pour un autre défi, « celui de convaincre les sénégalais pour devenir le 5e président du Sénégal ».
Quand la machine judiciaire s’emballe contre Ousmane Sonko
C’est le candidat dont ont aura le plus évoqué le nom. Pas seulement en 2022-2023, mais depuis 2019 au lendemain des résultats du scrutin présidentiel lors duquel, il s’est positionné 3e derrière Idrissa Seck. Ousmane Sonko, président du parti dissous (Pastef) a connu une ascension fulgurante ces dernières années. D’ailleurs, sa popularité a été le plus remarquée avec les nombreux fronts judiciaires qui se sont abattus sur lui ( affaire Sweet Beauté, procès en diffamation contre Mame Mbaye Niang - accusation de vol de téléphone, d’appels à l’insurrection etc… ). Mais en dehors de ces dossiers judiciaires, Ousmane Sonko a été aussi celui qui a déboulonné l’ancien maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé qui a fait 13 ans à la tête de cette région du Sud du Sénégal. Ousmane Sonko s’installe avec 56,31 % des suffrages à l’issue du vote.
En mai 2023, Sonko lance une « caravane de la liberté » en quittant Ziguinchor pour faire son retour à Dakar après quelques jours hors de la capitale. L'objectif annoncé de cette caravane est de dénoncer l'instrumentalisation de la justice par le régime de Macky Sall. Sonko est arrêté à Velingara le 28 mai et amené à Dakar. Selon le ministre de l'Intérieur, il ne s'agit pas d'une arrestation mais d'un « encadrement jusqu'à son domicile ». Le gouvernement invoque le manque d'autorisations et le risque de troubles à l'ordre public pour disperser le convoi. La caravane obtient un large soutien populaire sur son parcours mais plusieurs heurts opposent les sympathisants de Sonko aux forces gouvernementales.
Le 28 juillet 2023, Sonko est arrêté. Le procureur la justifie en invoquant différents délits et crimes commis par Sonko comme le vol du téléphone portable d'une gendarme qui le filmait ou des propos « subversifs ». Le 31 juillet dernier, le leader du parti dissous, le Pastef est poursuivi pour des appels à l'insurrection et complot contre l'État et placé en détention. C’est par la suite que le gouvernement a décidé de dissoudre le Pastef pour des appels à des « mouvements insurrectionels ».
Ousmane Sonko entame une grève de la faim et proteste contre les accusations qui sont portées contre lui par la justice ainsi que le « régime dictatorial » de Macky Sall.
En mai 2023, Sonko lance une « caravane de la liberté » en quittant Ziguinchor pour faire son retour à Dakar après quelques jours hors de la capitale. L'objectif annoncé de cette caravane est de dénoncer l'instrumentalisation de la justice par le régime de Macky Sall. Sonko est arrêté à Velingara le 28 mai et amené à Dakar. Selon le ministre de l'Intérieur, il ne s'agit pas d'une arrestation mais d'un « encadrement jusqu'à son domicile ». Le gouvernement invoque le manque d'autorisations et le risque de troubles à l'ordre public pour disperser le convoi. La caravane obtient un large soutien populaire sur son parcours mais plusieurs heurts opposent les sympathisants de Sonko aux forces gouvernementales.
Le 28 juillet 2023, Sonko est arrêté. Le procureur la justifie en invoquant différents délits et crimes commis par Sonko comme le vol du téléphone portable d'une gendarme qui le filmait ou des propos « subversifs ». Le 31 juillet dernier, le leader du parti dissous, le Pastef est poursuivi pour des appels à l'insurrection et complot contre l'État et placé en détention. C’est par la suite que le gouvernement a décidé de dissoudre le Pastef pour des appels à des « mouvements insurrectionels ».
Ousmane Sonko entame une grève de la faim et proteste contre les accusations qui sont portées contre lui par la justice ainsi que le « régime dictatorial » de Macky Sall.
En octobre 2023, la Cour suprême du Sénégal valide le refus fait par la direction générale des élections à Sonko de délivrer des fiches pour récolter les parrainages nécessaires à un dossier de candidature à l'élection présidentielle. Ce refus est motivé par le fait que Sonko est radié des listes électorales. Toutefois, le même mois, le tribunal administratif de Ziguinchor, ville où réside et vote Sonko, annule la radiation de Sonko de la liste électorale. Au cours de cette audience, le gouvernement tente de récuser le juge Sabassy Faye qui préside au procès. Sonko doit donc pouvoir obtenir les fiches servant à récolter les parrainages. La Commission électorale nationale autonome (CENA) demande alors à la direction générale des élections (DGE), dépendant du ministère de l'Intérieur, de réintégrer Sonko sur la liste électorale et de lui fournir les documents pour candidater à l'élection mais celle-ci refuse. Les avocats d'Ousmane Sonko saisissent la cour de justice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) afin de réintégrer ce dernier sur les listes électorales.
Après le juge Sabassy Faye, c’est au tour du président du tribunal d’instance hors classe de Dakar de confirmer l’annulation de la radiation de Ousmane Sonko. Même si les avocats de l’Etat ont annoncé un pourvoi en cassation, les proches et partisans de Ousmane Sonko ne découragent pas. Ils attendent toujours l’application de la décision du président Racine Thior.
Bougane Gueye DANY, l’entrepreneur qui veut « écarter » les politiciens
Après le juge Sabassy Faye, c’est au tour du président du tribunal d’instance hors classe de Dakar de confirmer l’annulation de la radiation de Ousmane Sonko. Même si les avocats de l’Etat ont annoncé un pourvoi en cassation, les proches et partisans de Ousmane Sonko ne découragent pas. Ils attendent toujours l’application de la décision du président Racine Thior.
Bougane Gueye DANY, l’entrepreneur qui veut « écarter » les politiciens
Après l’expérience, vécu en 2019, Bougane Gueye Dany ne s’est pas arrêté. Le président de la coalition Guem Sa Bop poursuit son bonhomme de chemin. Président directeur général du groupe de presse D-Media, Bougane Gueye Dany entend se projeter pour atteindre la magistrature suprême. En effet, même recalé en 2019, l’initiateur du slogan « Tibb Tank » (réparer les dégâts là où passé le président Macky Sall) ne perd pas espoir. Bougane Gueye Dany multiplie ses rencontres avec les Sénégalais, particulièrement le secteur informel.
Lors des derniers élections locales, le leader de Gueum sa Bop Bougane Guéye a commencé à marquer ses territoires. Le mouvement Guem Sa Bop devient présent sur 366 Communes, 25 départements et 6 villes. Ainsi, Bougane Guèye Dany a réussi à s’offrir 6 communes et 4 villes lors de ce rendez-vous électoral. La coalition Guem Sa Bop obtient ainsi des conseillers à la Médina, à Rufisque Ouest, à la mairie de Koussy, à Samékanta à Sédhiou, à Sare Bidji à Kolda et à Djiddah Thiaroye Kaw sans oublier la ville de Pikine, Thiaroye sur Mer, Tivaouane Diaxao et Diamageune Sicap Mbao.
Candidat déclaré à la présidentielle de 2024, Bougane a souvent appelé pour l’unité au sein de l’opposition pour faire face au régime de Macky Sall. Cela n’empêche pas que le leader de Guem Sa Bop reste en déphasage aux pratiques anciennes du système dont il veut se débarrasser en demandant aux sénégalais de porter sa candidature. « Depuis 1960, les pouvoirs qui se sont succédés, n'ont su prendre les bonnes orientations pour mettre le Sénégal sur les rampes de l’émergence » regrettait-il lors d’un entretien qu’il a accordé à Dakaractu.
Il faut aussi, rappeler que cette année, a été l’occasion pour Bougane Gueye Dany, de rejoindre ces acteurs qui ont sorti des ouvrages pour décliner son programme. Le candidat déclaré à la présidentielle de 2024 s’agrippe sur son slogan « Guem Sa Bop », un Slogan qui lui rappelle un de ses fameux entretiens avec feu Serigne Mbacké Sokhna Lo qui l’a toujours invité à la persévérance et la ténacité. Bougane Gueye Dany qui estime avoir appris de l’expérience de 2019, reste à l’écoute du conseil constitutionnel pour poursuivre sa trajectoire qui peut bien constituer un saga qu’il pourrait raconter.
Anta Babacar, l’audace…
Lors des derniers élections locales, le leader de Gueum sa Bop Bougane Guéye a commencé à marquer ses territoires. Le mouvement Guem Sa Bop devient présent sur 366 Communes, 25 départements et 6 villes. Ainsi, Bougane Guèye Dany a réussi à s’offrir 6 communes et 4 villes lors de ce rendez-vous électoral. La coalition Guem Sa Bop obtient ainsi des conseillers à la Médina, à Rufisque Ouest, à la mairie de Koussy, à Samékanta à Sédhiou, à Sare Bidji à Kolda et à Djiddah Thiaroye Kaw sans oublier la ville de Pikine, Thiaroye sur Mer, Tivaouane Diaxao et Diamageune Sicap Mbao.
Candidat déclaré à la présidentielle de 2024, Bougane a souvent appelé pour l’unité au sein de l’opposition pour faire face au régime de Macky Sall. Cela n’empêche pas que le leader de Guem Sa Bop reste en déphasage aux pratiques anciennes du système dont il veut se débarrasser en demandant aux sénégalais de porter sa candidature. « Depuis 1960, les pouvoirs qui se sont succédés, n'ont su prendre les bonnes orientations pour mettre le Sénégal sur les rampes de l’émergence » regrettait-il lors d’un entretien qu’il a accordé à Dakaractu.
Il faut aussi, rappeler que cette année, a été l’occasion pour Bougane Gueye Dany, de rejoindre ces acteurs qui ont sorti des ouvrages pour décliner son programme. Le candidat déclaré à la présidentielle de 2024 s’agrippe sur son slogan « Guem Sa Bop », un Slogan qui lui rappelle un de ses fameux entretiens avec feu Serigne Mbacké Sokhna Lo qui l’a toujours invité à la persévérance et la ténacité. Bougane Gueye Dany qui estime avoir appris de l’expérience de 2019, reste à l’écoute du conseil constitutionnel pour poursuivre sa trajectoire qui peut bien constituer un saga qu’il pourrait raconter.
Anta Babacar, l’audace…
« Grandir en banlieue m’a fait prendre conscience des inégalités sociales qui bouleversent notre société. Cela ne m’a pas empêchée d’y croire, d’étudier et de réussir ici, au Sénégal. Cette ambition est le moteur de ma candidature pour la Présidence du Sénégal. Voilà pourquoi j’ai décidé de faire de la politique autrement en lançant mon mouvement citoyen, ARC. Je veux m’engager pour proposer cette alternative citoyenne que le pays attend. Le temps de la relève est arrivé. J’ai besoin de vous pour construire un projet avec des idées concrètes qui profitent à tous. Rassemblons-nous et rejoignez moi pour faire renaître l’espoir au Sénégal ». C’est de cette ambition que Anta Babacar Ngom, directrice générale du groupe Sedima qui décide de se lancer dans la course à la présidentielle, s’est munie pour défier le régime de Macky Sall qu’elle a d’ailleurs soutenu en 2012.
En août dernier, elle lança son mouvement Alternative pour la relève citoyenne (Arc) lors d’un meeting où il y avait une forte mobilisation des militants qui soutiennent acquis à sa cause.
Pour la « championne de l’industrie » qui a pris ses marques auprès de son père Babacar Ngom, « la restauration de l’espoir chez les jeunes » est l’une de ses priorités. Anta Babacar prône aussi le changement dans plusieurs secteurs de développement. La question de l’immigration irrégulière qui demeure un fléau auquel il faut faire face, nécessite selon la présidente du mouvement ARC, une attention particulière. Last but not least, la question de la souveraineté alimentaire figure aussi en pôle position dans son programme.
Anta Babacar Ngom se fera le plus remarquée avec ses multiples sorties, ses tournées dans les régions pour aller à la rencontre des sénégalais. Elle se fera découvrir également sur les réseau sociaux avec ses discours tenus notamment en ce qui concerne son enfance, son vécu. Elle est même parfois lynchée par certains internautes. Malgré tout, la candidate déclarée ne fait pas pédale douce en perspective de l’élection présidentielle à laquelle elle compte prendre part , s’illustrer et montrer que le secteur privé aussi, à sa touche à faire valoir.
Barthélemy Dias ou l’ambition démesurée…
En août dernier, elle lança son mouvement Alternative pour la relève citoyenne (Arc) lors d’un meeting où il y avait une forte mobilisation des militants qui soutiennent acquis à sa cause.
Pour la « championne de l’industrie » qui a pris ses marques auprès de son père Babacar Ngom, « la restauration de l’espoir chez les jeunes » est l’une de ses priorités. Anta Babacar prône aussi le changement dans plusieurs secteurs de développement. La question de l’immigration irrégulière qui demeure un fléau auquel il faut faire face, nécessite selon la présidente du mouvement ARC, une attention particulière. Last but not least, la question de la souveraineté alimentaire figure aussi en pôle position dans son programme.
Anta Babacar Ngom se fera le plus remarquée avec ses multiples sorties, ses tournées dans les régions pour aller à la rencontre des sénégalais. Elle se fera découvrir également sur les réseau sociaux avec ses discours tenus notamment en ce qui concerne son enfance, son vécu. Elle est même parfois lynchée par certains internautes. Malgré tout, la candidate déclarée ne fait pas pédale douce en perspective de l’élection présidentielle à laquelle elle compte prendre part , s’illustrer et montrer que le secteur privé aussi, à sa touche à faire valoir.
Barthélemy Dias ou l’ambition démesurée…
Il fut maire de la commune de Mermoz Sacré Cœur de mars 2009 à février 2022 (sous la bannière de Benno Siggul Sénégal) avant de passer le témoin à son adjoint d’alors, Alioune Tall. Barthélemy Dias, surnommé « Boy Baobab » n’a pas eu un parcours politique aisé. Au moment où son père Jean Paul Dias suivait l’ancien président Abdoulaye Wade avant d’être SG du bloc des centristes Gaïndé (BCG), l’actuel maire de Dakar préfère suivre le parti Senghorien, PS. Fidèle compagnon de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, Barthélemy Dias n’hésite pas de rappeler à l’ordre les détracteurs de celui qui le poussa à aller rencontrer Macky Sall pour les premiers pas d’un dialogue. C’est d’ailleurs ce qui a provoqué les relations « tendues » qu’il a eu avec son « doomu Ndeye » Ousmane Sonko. Cet épisode concernant le dialogue l’a mis, au devant de la scène du côté de l’opposition. Il faut le dire, « Khalifa Sall n’avait pas le choix s’il veut participer à cette élection présidentielle ». Avec son leader à Taxawu, Khalifa Sall, le maire de Dakar devient indésirable au sein de la coalition. Des prémices de dissensions étaient prévisibles en atteste l’éjection de Khalifa Sall de la présidence de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi ( un poste qui revient plus tard à Habib Sy).
Mais à la tête de la ville de Dakar, Barthelemy Dias semble avoir les coudées franches. Il met en œuvre son programme « Dakar bi niou bokk » qui est composé de six axes et de plus d'une centaine de propositions et d'objectifs stratégiques. « Nous voulons une ville dynamique, attractive, capitale ambitieuse et résiliente » avait-il déclaré. Après Khalifa Sall, Barthelemy Dias veut poursuivre le travail pour une capitale qui n’aura rien à envier aux autres africaines. La marque de reconnaissance vis à vis de Khalifa Sall s’est encore matérialisé avec un poste honorifique de « Maire honoraire » destiné au président de Taxawu Sénégal.
Barthélemy Dias aura également marqué cette année 2023 avec ce dossier « Ndiaga Diouf » qui refait surface. Le maire de Dakar qui est « traqué par le fantôme de Ndiaga Diouf » verra sa condamnation en première instance être confirmée par la cour suprême.
En tant que député à l’assemblée nationale. Barthélemy Dias pourrait voir son siège être compromis. Cependant, au regard de l’article 140 , dernier alinéa, du code des collectivités territoriales, le poste de maire ne semble pas être menacé.
Macky Sall, le code d’honneur
Mais à la tête de la ville de Dakar, Barthelemy Dias semble avoir les coudées franches. Il met en œuvre son programme « Dakar bi niou bokk » qui est composé de six axes et de plus d'une centaine de propositions et d'objectifs stratégiques. « Nous voulons une ville dynamique, attractive, capitale ambitieuse et résiliente » avait-il déclaré. Après Khalifa Sall, Barthelemy Dias veut poursuivre le travail pour une capitale qui n’aura rien à envier aux autres africaines. La marque de reconnaissance vis à vis de Khalifa Sall s’est encore matérialisé avec un poste honorifique de « Maire honoraire » destiné au président de Taxawu Sénégal.
Barthélemy Dias aura également marqué cette année 2023 avec ce dossier « Ndiaga Diouf » qui refait surface. Le maire de Dakar qui est « traqué par le fantôme de Ndiaga Diouf » verra sa condamnation en première instance être confirmée par la cour suprême.
En tant que député à l’assemblée nationale. Barthélemy Dias pourrait voir son siège être compromis. Cependant, au regard de l’article 140 , dernier alinéa, du code des collectivités territoriales, le poste de maire ne semble pas être menacé.
Macky Sall, le code d’honneur
S’il y’a bien un fait politique majeur qui aura marqué cette année, c’est bien l’acte posé par le chef de l’Etat, Macky Sall. Le 3 juillet 2023 reste une date mémorable compte tenu de la portée de cette décision qui, autrement prise, pourra conduire le pays dans une situation instable. « Concernant l’élection présidentielle, ma décision, qui est mûrement et longuement réfléchie, c’est de ne pas me présenter pour un autre mandat », déclarait ainsi le président de la République lors de son discours à la nation. Cette décision qui a été d’ailleurs saluée par la communauté internationale et par plusieurs acteurs politiques notamment ceux de l’opposition.
Le président Macky Sall, fera le plus parler de lui avec la décision , après concertation avec les alliés de Benno, de designer son candidat, Amadou Bâ. Un choix partiellement contesté mais, le président Macky Sall dit bien avoir fait « un choix de raison » compte tenu des enjeux de l’heure et de la dimension du candidat désigné notamment sur la matérialisation du PSE, référentiel de la politique économique du Sénégal. Le chef de l’Etat a aussi était, durant l’année 2023, nommé au poste d’envoyé spécial et président du comité de suivi du Pacte de Paris pour la planète et les peuples (4P). Une nomination qui a d’ailleurs été fustigée par l’opposition regroupée autour du Front pour l’inclusivité et la transparence des élections (FITE) qui dénonce aussi, une ingérence de la part du président français.
Son passage à la tête de l’Union Africaine, ses médiations en Russie, ses plaidoyers pour une Afrique souveraine et qui veut une redéfinition des termes de partenariats et de collaboration avec les autres puissances mondiales, Macky Sall n’espère aucunement un continent lésé. Cela n’écarte pas toutefois, le fait qu’il soit évidemment, la cible de cette jeunesse qui se sent délaissée au point de faire recours à l’immigration irrégulière. Aussi, la problématique de l’Etat de droit et « une justice aux ordres » sont souvent dénoncés.
Bassirou Diomaye Faye: Le plan B de Pastef
Le président Macky Sall, fera le plus parler de lui avec la décision , après concertation avec les alliés de Benno, de designer son candidat, Amadou Bâ. Un choix partiellement contesté mais, le président Macky Sall dit bien avoir fait « un choix de raison » compte tenu des enjeux de l’heure et de la dimension du candidat désigné notamment sur la matérialisation du PSE, référentiel de la politique économique du Sénégal. Le chef de l’Etat a aussi était, durant l’année 2023, nommé au poste d’envoyé spécial et président du comité de suivi du Pacte de Paris pour la planète et les peuples (4P). Une nomination qui a d’ailleurs été fustigée par l’opposition regroupée autour du Front pour l’inclusivité et la transparence des élections (FITE) qui dénonce aussi, une ingérence de la part du président français.
Son passage à la tête de l’Union Africaine, ses médiations en Russie, ses plaidoyers pour une Afrique souveraine et qui veut une redéfinition des termes de partenariats et de collaboration avec les autres puissances mondiales, Macky Sall n’espère aucunement un continent lésé. Cela n’écarte pas toutefois, le fait qu’il soit évidemment, la cible de cette jeunesse qui se sent délaissée au point de faire recours à l’immigration irrégulière. Aussi, la problématique de l’Etat de droit et « une justice aux ordres » sont souvent dénoncés.
Bassirou Diomaye Faye: Le plan B de Pastef
Son arrestation dans les rangs du parti Pastef-Les Patriotes en avril 2023 fut un tournant particulier dans sa vie politique. Poursuivi pour diffusion de fausse nouvelle, outrage à magistrat et diffamation envers un corps constitué, à la suite de la publication d'un post sur les réseaux sociaux où il critique le comportement de certains magistrats, Bassirou Diomaye Faye est actuellement dans les liens de la détention. Mais une détention par comme les autres. En effet, le secrétaire général de l’ex Pastef a été choisi comme candidat du Pastef et comme plan B au cas où la candidature de Sonko serait rejetée. N’étant pas encore jugé ou même condamné, contrairement à Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye peut donc légalement être candidat.
« Parrainer Diomaye, c'est parrainer Sonko ! » C’est ce nouveau slogan qui a été soutenu par plusieurs membres de l’ex Pastef. La collecte de parrainages a été ainsi débutée par les Patriotes souteneurs de Ousmane Sonko. Avec Bassirou Diomaye Faye, le compagnon de route d'Ousmane Sonko et secrétaire général du Pastef, le parti s'assure d'être représenté au scrutin du 25 février 2024. L’acteur politique de la commune de Ndiaganiao a bien effectué son dépôt auprès du conseil constitutionnel. À quoi joue t-il avec cette autre candidature de Sonko annoncée ?
Amadou Bâ, le défi de l’unité
« Parrainer Diomaye, c'est parrainer Sonko ! » C’est ce nouveau slogan qui a été soutenu par plusieurs membres de l’ex Pastef. La collecte de parrainages a été ainsi débutée par les Patriotes souteneurs de Ousmane Sonko. Avec Bassirou Diomaye Faye, le compagnon de route d'Ousmane Sonko et secrétaire général du Pastef, le parti s'assure d'être représenté au scrutin du 25 février 2024. L’acteur politique de la commune de Ndiaganiao a bien effectué son dépôt auprès du conseil constitutionnel. À quoi joue t-il avec cette autre candidature de Sonko annoncée ?
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Après avoir été nommé premier ministre le 17 septembre 2022, Amadou Ba est reconduit à ce poste, en octobre 2023 lors d’un réaménagement ministériel par le président Macky Sall. En tant que premier ministre (poste qui venait d’être restauré en 2022 après sa suspension en 2019 par Macky Sall), Amadou Bâ estime que les axes prioritaires de sa mission consistent à « améliorer le pouvoir d’achat des ménages, la stabilité des prix, la sécurité, le logement, l’assainissement, la formation professionnelle, l’entrepreneuriat et l’emploi ». Il faut rappeler qu’il venait de prendre rênes de la primature dans un contexte de crise marquée par l’inflation, l’immigration irrégulière et la problématique accrue de l’emploi des jeunes.
Le 9 septembre 2023, Amadou Bâ a été choisi par le président Macky Sall pour être candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) pour l'élection présidentielle de 2024. Un choix qui a été contesté dans les rangs de la majorité. Notamment par l’actuel ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang.
Toutefois, Amadou Bâ est parti à la rencontre des Sénégalais . Ses tournées économiques à Saint-Louis, Louga, Tivaoune, Thies et M’bour ont été les premiers jalons à poser par le candidat désigné pour se faire une idée de « sa popularité ». Malgré les dissidences et « désaccords » autour de sa candidature, le responsable politique de l’Apr aux parcelles assainies a été investi par l’Afp, le Ps ( qui sont des alliés historiques de L’alliance pour la République) et enfin, l’Apr qui l’a récemment porté officiellement après une Motion de tous les responsables des différentes structures du parti. Le défi de l’unité reste cependant, entier. Amadou Bâ, a du fil à retordre à quelques semaines de la présidentielle.
Karim Wade, l’espoir d’un retour…
Détenu pendant plus de trois ans avant d’être gracié en 2016 par le président Macky Sall, Karim Wade et vit depuis en exil, le Qatar depuis cette même date. Il a été condamné en 2015 à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Après 2019, année qui n’a pu enregistrer sa participation à l’élection présidentielle d’alors, Karim Wade, en 2023, comme le président de Taxawu Sénégal, sera au cœur du dialogue national. Le président Macky Sall après l’avoir évoqué en conseil des ministres, a finalement matérialisé l’acte. L’assemblée nationale qui entre en contribution mettra Wade-fils parmi « les chanceux » vers l’élection présidentielle.
Lors des élections législatives de 2022, Karim Wade toujours à Doha, mais son parti, le PDS fait une alliance avec Yewwi Askan et s’installe confortablement à l’assemblée nationale. Mais la collaboration parlementaire n’est pas toujours au beau fixe entre députés de Yewwi et ceux de Wallu Sénégal.
La réforme d’octobre 2022, pour sa réintégration dans les listes afin de redevenir électeur et éligible a été mise sur la table. Sept mois avant la présidentielle, les députés à l’assemblée nationale ont adopté la réforme. Cependant, ce qui était considéré comme une amnistie était vigoureusement combattue par Karim Wade et son parti, qui demandent à la place « une révision du procès du candidat ». Malgré tout, le parti qui a assuré la première alternance au Sénégal, ne parle aucunement de plan B même si, la « problématique » sur les 138 milliards d’amende sont toujours considérés comme une épée de Damoclès sur la tête de l’ancien ministre d’Etat, de la coopération et des transports. C’est dans cette année 2023 aussi que le candidat des démocrates dévoile sa nouvelle stratégie de communication digitale. Lui, qui était enfouie dans les décombres traditionnels de son parti, prend l’option de se mettre au diapason. Facebook, Instagram, TikTok, YouTube, télégram, Snapchat, X(ex Twitter) toutes les plateformes de communication sont mises en marche pour faire adhérer la population sénégalaise connectée, au programme du parti. « Bienvenue à tous !
Vous êtes désormais connectés à la source la plus directe d'informations sur notre campagne. Ici, vous recevrez des mises à jour en temps réel, découvrirez les grandes lignes de notre programme et serez témoins des moments clés qui marqueront notre chemin vers le succès. Ensemble, nous allons faire avancer le changement et bâtir un avenir meilleur ! » avait annoncé Karim Wade sur sa page Facebook, le 13 décembre. Mais s’il y’a bien un militant patient et tenace, c’est bien celui du Pds qui attend urbi et orbi, avec autant d’espoir, le retour de « Boy Nar ».
Cheikh S. FALL
Le 9 septembre 2023, Amadou Bâ a été choisi par le président Macky Sall pour être candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) pour l'élection présidentielle de 2024. Un choix qui a été contesté dans les rangs de la majorité. Notamment par l’actuel ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang.
Toutefois, Amadou Bâ est parti à la rencontre des Sénégalais . Ses tournées économiques à Saint-Louis, Louga, Tivaoune, Thies et M’bour ont été les premiers jalons à poser par le candidat désigné pour se faire une idée de « sa popularité ». Malgré les dissidences et « désaccords » autour de sa candidature, le responsable politique de l’Apr aux parcelles assainies a été investi par l’Afp, le Ps ( qui sont des alliés historiques de L’alliance pour la République) et enfin, l’Apr qui l’a récemment porté officiellement après une Motion de tous les responsables des différentes structures du parti. Le défi de l’unité reste cependant, entier. Amadou Bâ, a du fil à retordre à quelques semaines de la présidentielle.
Karim Wade, l’espoir d’un retour…
Détenu pendant plus de trois ans avant d’être gracié en 2016 par le président Macky Sall, Karim Wade et vit depuis en exil, le Qatar depuis cette même date. Il a été condamné en 2015 à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Après 2019, année qui n’a pu enregistrer sa participation à l’élection présidentielle d’alors, Karim Wade, en 2023, comme le président de Taxawu Sénégal, sera au cœur du dialogue national. Le président Macky Sall après l’avoir évoqué en conseil des ministres, a finalement matérialisé l’acte. L’assemblée nationale qui entre en contribution mettra Wade-fils parmi « les chanceux » vers l’élection présidentielle.
Lors des élections législatives de 2022, Karim Wade toujours à Doha, mais son parti, le PDS fait une alliance avec Yewwi Askan et s’installe confortablement à l’assemblée nationale. Mais la collaboration parlementaire n’est pas toujours au beau fixe entre députés de Yewwi et ceux de Wallu Sénégal.
La réforme d’octobre 2022, pour sa réintégration dans les listes afin de redevenir électeur et éligible a été mise sur la table. Sept mois avant la présidentielle, les députés à l’assemblée nationale ont adopté la réforme. Cependant, ce qui était considéré comme une amnistie était vigoureusement combattue par Karim Wade et son parti, qui demandent à la place « une révision du procès du candidat ». Malgré tout, le parti qui a assuré la première alternance au Sénégal, ne parle aucunement de plan B même si, la « problématique » sur les 138 milliards d’amende sont toujours considérés comme une épée de Damoclès sur la tête de l’ancien ministre d’Etat, de la coopération et des transports. C’est dans cette année 2023 aussi que le candidat des démocrates dévoile sa nouvelle stratégie de communication digitale. Lui, qui était enfouie dans les décombres traditionnels de son parti, prend l’option de se mettre au diapason. Facebook, Instagram, TikTok, YouTube, télégram, Snapchat, X(ex Twitter) toutes les plateformes de communication sont mises en marche pour faire adhérer la population sénégalaise connectée, au programme du parti. « Bienvenue à tous !
Vous êtes désormais connectés à la source la plus directe d'informations sur notre campagne. Ici, vous recevrez des mises à jour en temps réel, découvrirez les grandes lignes de notre programme et serez témoins des moments clés qui marqueront notre chemin vers le succès. Ensemble, nous allons faire avancer le changement et bâtir un avenir meilleur ! » avait annoncé Karim Wade sur sa page Facebook, le 13 décembre. Mais s’il y’a bien un militant patient et tenace, c’est bien celui du Pds qui attend urbi et orbi, avec autant d’espoir, le retour de « Boy Nar ».
Cheikh S. FALL