À Malicounda Extension, une affaire mêlant confiance trahie, vol prémédité et recel hasardeux a défrayé la chronique. Au cœur du dossier : M. Diatta, 25 ans, employée de maison depuis seulement deux mois chez A.R. Andrad, un ancien militaire français installé dans la localité.
Elle est accusée d’avoir dérobé 50 000 FCFA en liquide ainsi qu’une boîte à bijoux estimée à 1,5 million FCFA, avant de revendre l’ensemble pour… 100 000 FCFA. Le parquet a requis deux ans de prison, dont un an ferme.
Une opportunité saisie en pleine journée
Selon les informations du Quotidien L’Observateur , Les faits remontent au 8 novembre, alors que la famille Andrad est absente.
Profitant du silence dans la maison, M. Diatta quitte la terrasse qu’elle nettoyait pour se rendre discrètement dans la chambre à coucher du couple.
Là, elle fouille dans l’armoire et met la main sur :
• 50 000 FCFA en liquide,
• une boîte à bijoux contenant plusieurs colliers en or, d’une valeur estimée plus tard à 1,5 million FCFA.
Éblouie par le contenu, elle rapporte le tout dans sa propre chambre pour l’inspecter. Sans hésiter davantage, elle décide d’agir vite.
Revente express au marché de Mbour
Avant le retour des propriétaires, M. Diatta se rend chez elle à Saly Portudal, puis file au marché central de Mbour.
Là, elle revend la boîte à bijoux et tout son contenu pour 100 000 FCFA, une somme dérisoire comparée à la valeur réelle.
Quant aux 50 000 FCFA volés, elle les utilise immédiatement pour s’offrir un iPhone.
Mais l’audace s’arrête là : dès le lendemain matin, elle se présente comme si de rien n’était sur son lieu de travail.
L’aveu fulgurant après un interrogatoire serré
La veille, A.R. Andrad avait constaté le désordre dans sa chambre. Dès son arrivée, il confronte son employée.
Sous pression, M. Diatta ne tarde pas à avouer l’intégralité de son acte et à détailler ce qu’elle a fait du butin.
Elle est immédiatement remise à la Brigade de gendarmerie de Malicounda, puis déférée au parquet de Mbour, où elle fait l’objet d’un mandat de dépôt.
À la barre : un receleur dont le nom réapparaît… sans adresse
Devant le Tribunal d’instance, M. Diatta revient sur les faits.
Alors qu’elle affirmait en enquête préliminaire ne plus se souvenir du receleur, elle finit par donner le nom du bijoutier, sans toutefois pouvoir indiquer où il se trouve.
Cette défaillance empêche la victime de récupérer les bijoux, auxquels il tient énormément :
« Une valeur sentimentale héritée de mes parents », a-t-il rappelé.
Malgré tout, l’ancien militaire a pardonné son ex-employée et n’a pas demandé de dommages et intérêts.
Le parquet tranche : 2 ans de prison requis
Face à ces aveux et aux pertes irréversibles, le procureur requiert :
• 2 ans d’emprisonnement,
• dont 1 an ferme.
Le verdict est attendu le 18 décembre.
Elle est accusée d’avoir dérobé 50 000 FCFA en liquide ainsi qu’une boîte à bijoux estimée à 1,5 million FCFA, avant de revendre l’ensemble pour… 100 000 FCFA. Le parquet a requis deux ans de prison, dont un an ferme.
Une opportunité saisie en pleine journée
Selon les informations du Quotidien L’Observateur , Les faits remontent au 8 novembre, alors que la famille Andrad est absente.
Profitant du silence dans la maison, M. Diatta quitte la terrasse qu’elle nettoyait pour se rendre discrètement dans la chambre à coucher du couple.
Là, elle fouille dans l’armoire et met la main sur :
• 50 000 FCFA en liquide,
• une boîte à bijoux contenant plusieurs colliers en or, d’une valeur estimée plus tard à 1,5 million FCFA.
Éblouie par le contenu, elle rapporte le tout dans sa propre chambre pour l’inspecter. Sans hésiter davantage, elle décide d’agir vite.
Revente express au marché de Mbour
Avant le retour des propriétaires, M. Diatta se rend chez elle à Saly Portudal, puis file au marché central de Mbour.
Là, elle revend la boîte à bijoux et tout son contenu pour 100 000 FCFA, une somme dérisoire comparée à la valeur réelle.
Quant aux 50 000 FCFA volés, elle les utilise immédiatement pour s’offrir un iPhone.
Mais l’audace s’arrête là : dès le lendemain matin, elle se présente comme si de rien n’était sur son lieu de travail.
L’aveu fulgurant après un interrogatoire serré
La veille, A.R. Andrad avait constaté le désordre dans sa chambre. Dès son arrivée, il confronte son employée.
Sous pression, M. Diatta ne tarde pas à avouer l’intégralité de son acte et à détailler ce qu’elle a fait du butin.
Elle est immédiatement remise à la Brigade de gendarmerie de Malicounda, puis déférée au parquet de Mbour, où elle fait l’objet d’un mandat de dépôt.
À la barre : un receleur dont le nom réapparaît… sans adresse
Devant le Tribunal d’instance, M. Diatta revient sur les faits.
Alors qu’elle affirmait en enquête préliminaire ne plus se souvenir du receleur, elle finit par donner le nom du bijoutier, sans toutefois pouvoir indiquer où il se trouve.
Cette défaillance empêche la victime de récupérer les bijoux, auxquels il tient énormément :
« Une valeur sentimentale héritée de mes parents », a-t-il rappelé.
Malgré tout, l’ancien militaire a pardonné son ex-employée et n’a pas demandé de dommages et intérêts.
Le parquet tranche : 2 ans de prison requis
Face à ces aveux et aux pertes irréversibles, le procureur requiert :
• 2 ans d’emprisonnement,
• dont 1 an ferme.
Le verdict est attendu le 18 décembre.
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