Loi d’orientation des PME : Seydina Aboubacar Sadikh Ndiaye expose ses innovations et incite les entreprises à se formaliser.


Lors de l'atelier de vulgarisation de la loi d'orientation pour le développement des PME, le Directeur des Petites et Moyennes Entreprises a donné des explications sur ladite loi.
 
Selon Seydina Aboubacar Sadikh Ndiaye, cette nouvelle loi vise à partager le décret d'application qui a été élaboré de manière participative avec l'ensemble des acteurs. Cela, dit-t-il, va permettre de recueillir les avis et observations ainsi que les contributions du secteur privé et l'ensemble des acteurs qui sont concernés pour enrichir le projet du décret d'application. 

 
Pour lui, la loi offre beaucoup d'incitations et d'avantages aux PME. « La loi a redéfini le statut de la PME. On distingue l’entreprenant, la très petite entreprise et la moyenne entreprise », a-t-il précisé.

En termes d'innovation, M. Ndiaye indique que cette loi confère la reconnaissance juridique du statut de la PME et la formalisation de l'agrément du statut de l'entreprenant et qui donne lieu à une identification. « Si vous avez le statut de la PME cela vous donne droit à des avantages qui sont conférés par la loi », a-t-il fait savoir, avant de souligner que l'autre innovation, c'est la mise en place d'un cadre national de PME qui est un lieu de concertation, de dialogue, de partenariat public privé entre l'État et le secteur privé y compris la société civile pour mieux suivre les politiques dédiées aux PME, mais aussi l'exécution et la mise en œuvre de cette loi et aussi évaluer l'ensemble des politiques qui concernent la PME. 

La dernière innovation, c'est le fonds national des PME qui va permettre de financer tout ou partie des coûts qui sont relatifs au soutien que l'État veut accorder à la PME. 

Pour inciter les entreprises à se formaliser, le Directeur des Petites et Moyennes Entreprises estime que cette loi prévoit des avantages pour l'accès au financement et à d'autres privilèges. Il y a des incitations d'ordre social et fiscal qui sont prévues. « L’objectif de l’État, c’est d’accélérer la transition de l’économie informelle vers l'économie formelle. Parce que le secteur informel est caractérisé par sa vulnérabilité, sa faible productivité et sa faible compétitivité», a souligné M. Ndiaye, qui précise que l’État n’a rien à gagner en gardant un secteur informel qui perd l’opportunité d’accéder plus facilement au financement et à l’accès au marché, et même pour trouver des partenaires stratégiques.

À cet effet, il invite les entreprises du secteur informel à se formaliser, avoir son registre de commerce et son Ninéa.
Mardi 15 Septembre 2020




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