Des couples mixtes usent de divers subterfuges pour éviter les conflits avec les belles-familles, en raison notamment des différences de cultures ou de religions. Certains ont choisi de vivre loin des grandes familles sénégalaises.
Restaurateur à Yoff, A.P. est marié à une Italienne qui travaille dans une ONG basée à Dakar. Il vit avec sa femme et sa fille dans un appartement dakarois, mais cela ne les empêche pas de fréquenter régulièrement la famille de l’homme.
Selon le mari, son épouse n’est pas habituée à certaines traditions locales comme les cérémonies familiales, baptêmes, mariages, fêtes religieuses, décès, etc. Aussi se refuse-t-elle à donner de l’argent à la belle-famille.
‘’Ma femme n’aime pas le gaspillage, dilapider des millions pour un baptême. Là-dessus, je suis d’accord car les Européens ne peuvent pas comprendre que tu travailles 12 mois pour dépenser ça en une ou deux journées’’, dit A.P.
Cette sagesse gagne du terrain à Dakar. La mentalité de certains Sénégalais change grâce au brassage des cultures. ‘’Ma femme ne rencontre pas des problèmes avec sa belle-famille car cela fait 20 ans dans ma famille que nous sommes habitués à épouser des Européennes’’, poursuit A.P.
Sur un autre plan, A. P. pose les problèmes de couples avec leurs belles-familles en termes de différence de cultures. Il relève des sources de conflits en famille pouvant naître de la mixité entre ethnies locales.
‘’Par exemple, dit Awa, entre un mari sérère et une épouse wolof, diola ou toucouleur, les relations avec les beaux-parents peuvent être tendues’’. A cet effet, les femmes refusent de vivre avec la belle-famille pour éviter que les problèmes rejaillissent sur leurs couples .
( APS )
Restaurateur à Yoff, A.P. est marié à une Italienne qui travaille dans une ONG basée à Dakar. Il vit avec sa femme et sa fille dans un appartement dakarois, mais cela ne les empêche pas de fréquenter régulièrement la famille de l’homme.
Selon le mari, son épouse n’est pas habituée à certaines traditions locales comme les cérémonies familiales, baptêmes, mariages, fêtes religieuses, décès, etc. Aussi se refuse-t-elle à donner de l’argent à la belle-famille.
‘’Ma femme n’aime pas le gaspillage, dilapider des millions pour un baptême. Là-dessus, je suis d’accord car les Européens ne peuvent pas comprendre que tu travailles 12 mois pour dépenser ça en une ou deux journées’’, dit A.P.
Cette sagesse gagne du terrain à Dakar. La mentalité de certains Sénégalais change grâce au brassage des cultures. ‘’Ma femme ne rencontre pas des problèmes avec sa belle-famille car cela fait 20 ans dans ma famille que nous sommes habitués à épouser des Européennes’’, poursuit A.P.
Sur un autre plan, A. P. pose les problèmes de couples avec leurs belles-familles en termes de différence de cultures. Il relève des sources de conflits en famille pouvant naître de la mixité entre ethnies locales.
‘’Par exemple, dit Awa, entre un mari sérère et une épouse wolof, diola ou toucouleur, les relations avec les beaux-parents peuvent être tendues’’. A cet effet, les femmes refusent de vivre avec la belle-famille pour éviter que les problèmes rejaillissent sur leurs couples .
( APS )
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