Nous avons vécu des jours pénibles pour notre pays et son peuple, gouvernants comme gouvernés, autorités religieuses comme fidèles, chefs d’entreprises comme employés, jeunes et vieux, hommes et femmes. Le choc des ambitions personnelles et collectives, à travers partis et coalitions de partis politiques, a créé sur la base de simple présomptions, une atmosphère de haine qui a débordé sur la sécurité des personnes et des biens, sur la pérennité de la République.
Or, en tant que croyants, Allah nous a mis en garde contre les présomptions car, pour la plupart des cas, elles n’ont rien avoir avec la vérité et elles conduisent à la passion et à la transgression. Pire encore, elles entraînent à construire des stratégies et des plans d’actions basés sur de l’imaginaire, et tout ce qui est bâti sur l’imaginaire est lui-même insidieux. Malheureusement, certains ont suivi ces présomptions, avec la conviction du néo converti, ont influencé négativement l’opinion, et ont ainsi engagé notre cher pays au bord du précipice. Heureusement, voilà que dans ces tumultes et ténèbres où guettaient les monstres, le Président de la République, nous ramène sur le chemin, éclairé par la raison et le code d’honneur du Gor. Gor du tiit ba fen, Gor dafay sàmm kàddoom, nous enseignait Serigne Babacar SY, Man Babacar sama gémmiñ gi waaw ak deet da cee xajul. Le Président de la République, couvert de son manteau d’esclave de Dieu, au service du Sénégal notre mère à tous, qui est au-dessus de nous tous, nous a montré que la plus noble des ambitions est celle d’être un homme d’honneur, libre de son égo, de ses fins personnelles et des vaines glorioles.
En renonçant à se présenter pour 2024 malgré la forte pression de ses partisans, le Président Macky SALL place l’éthique au-dessus de tout. Comme disait Serigne Babacar SY, am na lu la yoon may te ngor mayu la ko. Autrement dit, la loi peut autoriser ce que l’éthique n’autorise pas. En restant fidèle à ses engagements pour le Sénégal, il a inscrit sur les tablettes de notre histoire que, Personne ne peut sauver le Sénégal à lui tout seul. C’est seulement ensemble, en tant qu’être collectif, fils et filles de ce pays, gorgés de talent et animés par les valeurs dont il vient de faire montre, que nous pourrons le faire :
Le Sénégal dépasse ma personne. Il est rempli de leaders capables de pousser le pays vers l’émergence.
En réécoutant ce discours d’une haute portée morale et politique, le Président de la République rappelle à tout le monde, dirigeants comme citoyens, que nul parmi nous n’est le Sénégal, encore moins le messie. Quelle que soit notre position sociale, quelque posture que nous puissions adopter, quelqu’épithète que nos partisans ou disciples puissent nous façonner, on ne peut être qu’une partie et, peut-être même, une infime partie du Sénégal. Mais ensemble, dans une diversité harmonieuse, dans le respect des normes et valeurs de la République et des institutions de notre société, nous sommes ce Sénégal, légué par nos ancêtres, rêvé par nos descendants. Ce Sénégal fier de son Président.
Mais ce Sénégal est fragilisé par une ligne de fracture ‘eux et nous’, que certains veulent imposer. Il est en proie à de nouvelles idéologies totalitaires et radicales, qui ne tolèrent pas de divergence. Devons-nous laisser prospèrer cette vision du Sénégal où l’on peut, sur la base de simples présomptions, de simples hypothéses, appeler à la destruction massive de nos infrastrutures, de nos temples, qu’ils s’agissent du savoir, de Thémis ou des cultes voués à Allah ? Pensons-nous construire notre futur, si les acquis de notre présent ne sont pas consolidés ? Si les socles de notre société, bâtis par les ancêtres sont délibérément et outrancièrement cassés ? Pensons-nous qu’il y ait un futur rayonnant derrière le pillage du peu
d’unités de production que nos compatriotes ont érigées ? Croyons-nous construire un futur rayonnant en brûlant nos universités et écoles de formation, en menaçant nos autorités religieuses, avec en appui des légions venues de l’étranger ? Pensons-nous renforcer notre souveraineté en remplaçant le maître d’occident par celui d’orient ?
Le Sénégal dont nous avons hérité et que nous désirons transmettre à nos descendants se construit avec les valeurs qui sont les nôtres, en notre qualité de croyants et d’héritiers des sagesses de notre territoire, en mettant en œuvre les principes d’humanité, même dans l’adversité. Dans les conditions les plus critiques de l’adversité, l’islam enseigne qu’il y a une éthique qui empêche le meurtre de civils (jeunes ou vieux, hommes ou femmes), de religieux, l’altération des biens publics, des lieux de culte, des récoltes, des points d’approvisionnement d’eau et d’énergie. Parce que la finalité de la guerre n’est pas la destruction massive mais le rétablissement d’un ordre moral. S’il en est ainsi dans une situation de belligérance, à fortiori dans la simple compétition politique, entre frères et sœurs d’une seule et même nation.
Le Sénégal est à la croisée des chemins, entre les démons de la violence aveugle, de la destruction de nos bases institutionnelles, sociales, traditionnelles et politiques, et la lumière qui s’ouvre au cœur et à l’esprit, pour éclairer notre conscience. Le Président de la République l’a rappelé, nous pouvons être des adversaires, des concurrents, mais jamais nous ne devons nous présenter en ennemis. Imbus de ce principe d’unité de destin, comme l’indique notre devise, lorsque les circonstances nous invitent à agir, la conscience doit rester en éveil pour nous rappeler comment être. Car notre engagement, même dans la concurrence, doit rester dans le cadre tracé par le modèle, le Messager d’Allah, pour la majorité d’entre nous. Or il nous invite à être frères, en tant qu’esclaves de Dieu et à rester attentifs à nous-mêmes, par le biais de l’attention bienveillante que nous portons sur le bien-être de l’autre. C’est cela agir et être avec l’esprit d’humanité qui nous distingue des autres créatures. C’est ce que nous enseignent aussi les écritures bibliques et les sagesses africaines.
Maintenant que nous avons attendu, tous tendus, et entendu, rendons grâce à Allah et rendons hommage au Président Macky SALL. Empruntons le chemin de la conscience de soi en notre qualité de Sénégalais, en vivant pleinement notre devise : Un peuple, un but une foi.
L’histoire retiendra, Monsieur le Président !
Pr Abdoul Azize KEBE
Ministre Conseiller aux Affaires religieuses
Or, en tant que croyants, Allah nous a mis en garde contre les présomptions car, pour la plupart des cas, elles n’ont rien avoir avec la vérité et elles conduisent à la passion et à la transgression. Pire encore, elles entraînent à construire des stratégies et des plans d’actions basés sur de l’imaginaire, et tout ce qui est bâti sur l’imaginaire est lui-même insidieux. Malheureusement, certains ont suivi ces présomptions, avec la conviction du néo converti, ont influencé négativement l’opinion, et ont ainsi engagé notre cher pays au bord du précipice. Heureusement, voilà que dans ces tumultes et ténèbres où guettaient les monstres, le Président de la République, nous ramène sur le chemin, éclairé par la raison et le code d’honneur du Gor. Gor du tiit ba fen, Gor dafay sàmm kàddoom, nous enseignait Serigne Babacar SY, Man Babacar sama gémmiñ gi waaw ak deet da cee xajul. Le Président de la République, couvert de son manteau d’esclave de Dieu, au service du Sénégal notre mère à tous, qui est au-dessus de nous tous, nous a montré que la plus noble des ambitions est celle d’être un homme d’honneur, libre de son égo, de ses fins personnelles et des vaines glorioles.
En renonçant à se présenter pour 2024 malgré la forte pression de ses partisans, le Président Macky SALL place l’éthique au-dessus de tout. Comme disait Serigne Babacar SY, am na lu la yoon may te ngor mayu la ko. Autrement dit, la loi peut autoriser ce que l’éthique n’autorise pas. En restant fidèle à ses engagements pour le Sénégal, il a inscrit sur les tablettes de notre histoire que, Personne ne peut sauver le Sénégal à lui tout seul. C’est seulement ensemble, en tant qu’être collectif, fils et filles de ce pays, gorgés de talent et animés par les valeurs dont il vient de faire montre, que nous pourrons le faire :
Le Sénégal dépasse ma personne. Il est rempli de leaders capables de pousser le pays vers l’émergence.
En réécoutant ce discours d’une haute portée morale et politique, le Président de la République rappelle à tout le monde, dirigeants comme citoyens, que nul parmi nous n’est le Sénégal, encore moins le messie. Quelle que soit notre position sociale, quelque posture que nous puissions adopter, quelqu’épithète que nos partisans ou disciples puissent nous façonner, on ne peut être qu’une partie et, peut-être même, une infime partie du Sénégal. Mais ensemble, dans une diversité harmonieuse, dans le respect des normes et valeurs de la République et des institutions de notre société, nous sommes ce Sénégal, légué par nos ancêtres, rêvé par nos descendants. Ce Sénégal fier de son Président.
Mais ce Sénégal est fragilisé par une ligne de fracture ‘eux et nous’, que certains veulent imposer. Il est en proie à de nouvelles idéologies totalitaires et radicales, qui ne tolèrent pas de divergence. Devons-nous laisser prospèrer cette vision du Sénégal où l’on peut, sur la base de simples présomptions, de simples hypothéses, appeler à la destruction massive de nos infrastrutures, de nos temples, qu’ils s’agissent du savoir, de Thémis ou des cultes voués à Allah ? Pensons-nous construire notre futur, si les acquis de notre présent ne sont pas consolidés ? Si les socles de notre société, bâtis par les ancêtres sont délibérément et outrancièrement cassés ? Pensons-nous qu’il y ait un futur rayonnant derrière le pillage du peu
d’unités de production que nos compatriotes ont érigées ? Croyons-nous construire un futur rayonnant en brûlant nos universités et écoles de formation, en menaçant nos autorités religieuses, avec en appui des légions venues de l’étranger ? Pensons-nous renforcer notre souveraineté en remplaçant le maître d’occident par celui d’orient ?
Le Sénégal dont nous avons hérité et que nous désirons transmettre à nos descendants se construit avec les valeurs qui sont les nôtres, en notre qualité de croyants et d’héritiers des sagesses de notre territoire, en mettant en œuvre les principes d’humanité, même dans l’adversité. Dans les conditions les plus critiques de l’adversité, l’islam enseigne qu’il y a une éthique qui empêche le meurtre de civils (jeunes ou vieux, hommes ou femmes), de religieux, l’altération des biens publics, des lieux de culte, des récoltes, des points d’approvisionnement d’eau et d’énergie. Parce que la finalité de la guerre n’est pas la destruction massive mais le rétablissement d’un ordre moral. S’il en est ainsi dans une situation de belligérance, à fortiori dans la simple compétition politique, entre frères et sœurs d’une seule et même nation.
Le Sénégal est à la croisée des chemins, entre les démons de la violence aveugle, de la destruction de nos bases institutionnelles, sociales, traditionnelles et politiques, et la lumière qui s’ouvre au cœur et à l’esprit, pour éclairer notre conscience. Le Président de la République l’a rappelé, nous pouvons être des adversaires, des concurrents, mais jamais nous ne devons nous présenter en ennemis. Imbus de ce principe d’unité de destin, comme l’indique notre devise, lorsque les circonstances nous invitent à agir, la conscience doit rester en éveil pour nous rappeler comment être. Car notre engagement, même dans la concurrence, doit rester dans le cadre tracé par le modèle, le Messager d’Allah, pour la majorité d’entre nous. Or il nous invite à être frères, en tant qu’esclaves de Dieu et à rester attentifs à nous-mêmes, par le biais de l’attention bienveillante que nous portons sur le bien-être de l’autre. C’est cela agir et être avec l’esprit d’humanité qui nous distingue des autres créatures. C’est ce que nous enseignent aussi les écritures bibliques et les sagesses africaines.
Maintenant que nous avons attendu, tous tendus, et entendu, rendons grâce à Allah et rendons hommage au Président Macky SALL. Empruntons le chemin de la conscience de soi en notre qualité de Sénégalais, en vivant pleinement notre devise : Un peuple, un but une foi.
L’histoire retiendra, Monsieur le Président !
Pr Abdoul Azize KEBE
Ministre Conseiller aux Affaires religieuses
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