À l’occasion de l’atelier national consacré à la restitution de l’étude sur l’impact de l’endettement sur la masse salariale au Sénégal, la société civile a encore interpellé l’État du Sénégal sur les contraintes imposées par le FMI au Sénégal. « Cette étude nous a révélé des résultats très intéressants. Les conditionnalités imposées par le FMI ont un impact sur la mobilisation des ressources, sur l’investissement, autrement dit la redistribution », souligne Zakaria Sambakhé.
Poursuivant, le directeur d’Actionaid participant avec les autres membres de la société civile, révèle que « la croissance devrait servir aussi à la redistribution dans le secteur public sensible au genre. Par contre, on voit la croissance et le remboursement de la dette », dénonce Zakaria qui estime que c’est la femme qui sera obligée de jouer aux sapeurs-pompiers dans les ménages.
« On a évalué cette contribution à 10% du Pib du Sénégal. Si les autorités venaient à reconnaître le rôle des femmes dans les communautés, vous verrez comment le Sénégal pourrait s’en sortir. Nous voyons que le service public est en train d’être privatisé, une recommandation du FMI. Alors que la solution devrait être le public dont le service doit être gratuit : la santé, le transport, l’énergie, l’éducation. L’une des recommandations est de rendre gratuit le service public, la masse salariale doit être rationalisée. Si chaque année on recrute 10.000 enseignants, le gap serait comblé ».
« Si on veut régler les questions de justice sociale, d’iniquité, d’inégalité, il faut que le service public joue son rôle. Il faut que l’État reprenne le service public, pour un service public de qualité. Si on doit régler les questions de violence sur le genre... »
Poursuivant, le directeur d’Actionaid participant avec les autres membres de la société civile, révèle que « la croissance devrait servir aussi à la redistribution dans le secteur public sensible au genre. Par contre, on voit la croissance et le remboursement de la dette », dénonce Zakaria qui estime que c’est la femme qui sera obligée de jouer aux sapeurs-pompiers dans les ménages.
« On a évalué cette contribution à 10% du Pib du Sénégal. Si les autorités venaient à reconnaître le rôle des femmes dans les communautés, vous verrez comment le Sénégal pourrait s’en sortir. Nous voyons que le service public est en train d’être privatisé, une recommandation du FMI. Alors que la solution devrait être le public dont le service doit être gratuit : la santé, le transport, l’énergie, l’éducation. L’une des recommandations est de rendre gratuit le service public, la masse salariale doit être rationalisée. Si chaque année on recrute 10.000 enseignants, le gap serait comblé ».
« Si on veut régler les questions de justice sociale, d’iniquité, d’inégalité, il faut que le service public joue son rôle. Il faut que l’État reprenne le service public, pour un service public de qualité. Si on doit régler les questions de violence sur le genre... »
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