« La gestion de notre temps va être essentielle » et « il faudrait que chaque jour nous permette d'avoir des progrès », a déclaré Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères français et qui doit être élu lundi président de la COP21. « Je me permets de compter sur vous pour négocier et bâtir des compromis dès les prochaines heures », a-t-il lancé aux chefs des 195 délégations réunis au Bourget pour une courte séance de travail.
« Si on voulait s'en remettre au pseudo miracle de la dernière nuit, je crains que ce ne soit pas la bonne solution », a prévenu Laurent Fabius, une allusion aux précédentes conférences mondiales sur le climat qui se sont généralement prolongées au-delà du temps imparti. En ouverture de cette réunion, une minute de silence a été observée par les délégations en hommage aux 130 morts des attentats du 13 novembre.
Altercations à Paris et nombreuses interpellations
Plusieurs rassemblements distincts se sont tenus aujourd'hui à Paris malgré l'interdiction de manifester. Certains ont donné lieu à de brefs heurts en milieu d'après-midi sur la place de la République et dans ses environs avec des protestataires dont certains étaient cagoulés. La police dit avoir interpellé 208 personnes, parmi lesquels 174 ont donné lieu à une garde à vue.
Lors de ces heurts, des manifestants ont lancé des chaussures et des bougies, pris à même le sol sur le lieu de mémorial pour les victimes des attentats commis en janvier et novembre.
En début de journée, des manifestations s'étaient déroulées dans le calme en dépit des mesures de précaution prises par le gouvernement, qui avait interdit tout rassemblement durant le week-end et ce lundi comme le permet l'état d'urgence décrété dans la nuit du 13 au 14 novembre.
« Afin d'éviter tout risque supplémentaire » après les attaques qui ont fait 130 morts il y a deux semaines, il avait notamment été décidé d'annuler la tenue d'une marche sur le climat dans les rues de la capitale française. Des défenseurs de la planète ont contourné cette interdiction en formant une chaîne humaine entre les places de la République et de la Nation, sur le trottoir du boulevard Voltaire pour dénoncer « l'état d'urgence climatique ». Cette opération a réuni 4 500 personnes, selon la préfecture de police, et près de 10 000 selon l'association Alternatiba, qui avait appelé avec Attac et Avaaz à ce rassemblement.
« Si on voulait s'en remettre au pseudo miracle de la dernière nuit, je crains que ce ne soit pas la bonne solution », a prévenu Laurent Fabius, une allusion aux précédentes conférences mondiales sur le climat qui se sont généralement prolongées au-delà du temps imparti. En ouverture de cette réunion, une minute de silence a été observée par les délégations en hommage aux 130 morts des attentats du 13 novembre.
Altercations à Paris et nombreuses interpellations
Plusieurs rassemblements distincts se sont tenus aujourd'hui à Paris malgré l'interdiction de manifester. Certains ont donné lieu à de brefs heurts en milieu d'après-midi sur la place de la République et dans ses environs avec des protestataires dont certains étaient cagoulés. La police dit avoir interpellé 208 personnes, parmi lesquels 174 ont donné lieu à une garde à vue.
Lors de ces heurts, des manifestants ont lancé des chaussures et des bougies, pris à même le sol sur le lieu de mémorial pour les victimes des attentats commis en janvier et novembre.
En début de journée, des manifestations s'étaient déroulées dans le calme en dépit des mesures de précaution prises par le gouvernement, qui avait interdit tout rassemblement durant le week-end et ce lundi comme le permet l'état d'urgence décrété dans la nuit du 13 au 14 novembre.
« Afin d'éviter tout risque supplémentaire » après les attaques qui ont fait 130 morts il y a deux semaines, il avait notamment été décidé d'annuler la tenue d'une marche sur le climat dans les rues de la capitale française. Des défenseurs de la planète ont contourné cette interdiction en formant une chaîne humaine entre les places de la République et de la Nation, sur le trottoir du boulevard Voltaire pour dénoncer « l'état d'urgence climatique ». Cette opération a réuni 4 500 personnes, selon la préfecture de police, et près de 10 000 selon l'association Alternatiba, qui avait appelé avec Attac et Avaaz à ce rassemblement.
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