Le chef de la junte en Guinée, Mamadi Doumbouya, a été élu président avec un score écrasant de 86,72% au premier tour, lors d'un scrutin sans suspense en l'absence des ténors de l'opposition, selon des résultats provisoires annoncés mardi par la Direction Générale des Elections (DGE).
Quatre ans après un coup d'Etat qui l'a porté au pouvoir et malgré sa promesse initiale de le rendre à des civils, Mamadi Doumbouya assoit son règne sans partage sur ce pays d'Afrique de l'Ouest dans un contexte de rétrécissement des libertés.
Abdoulaye Yéro Baldé, chef du Front démocratique de Guinée (Frondeg), arrive deuxième avec 6,59% des voix.
Le taux de participation s'élève à 80,95 % selon la présidente de la DGE, Djénabou Touré, un chiffre en baisse par rapport à celui annoncé dimanche à la fermeture des urnes.
Plus tôt mardi, quatre des huit candidats en lice face au chef de la junte ont reconnu leur défaite et félicité Mamadi Doumbouya pour sa victoire dès le premier tour.
La Cour suprême doit désormais proclamer les résultats définitifs.
Dans les rues de Conakry, l'annonce de l'élection de M. Doumbouya tard dans la soirée n'a pas suscité de réaction particulière, ont constaté des journalistes de l'AFP.
En dépit de sa promesse de rendre le pouvoir à des civils au terme d'une période de transition, M. Doumbouya s'est présenté à cette élection qu'il a remporté sans avoir fait campagne sur le terrain et sans opposants d'envergure.
L'opposition avait appelé à boycotter ce scrutin, qualifié de "simulacre d'élection", organisé plus de quatre ans après le coup d'État de septembre 2021 qui a renversé le président Alpha Condé, alors au pouvoir depuis 2010.
Une mission d'observation de l'Union africaine a salué mardi dans un communiqué un scrutin "crédible" qui s'est déroulé dans le calme et propose d'examiner "la possibilité de lever les sanctions imposées au pays" depuis le coup d'Etat.
Toutefois, la mission relève la nécessité de "lutter plus efficacement contre le phénomène des enlèvements et disparitions de personnes".
Les nouvelles de disparitions forcées et d'enlèvements de figures de l'opposition se sont multipliées ces dernières années.
Depuis l'avènement de la junte, plusieurs partis politiques ont été suspendus, les manifestations - interdites depuis 2022- sont réprimées, et de nombreux dirigeants de l'opposition et de la société civile ont été arrêtés, condamnés ou poussés à l'exil.
Quatre ans après un coup d'Etat qui l'a porté au pouvoir et malgré sa promesse initiale de le rendre à des civils, Mamadi Doumbouya assoit son règne sans partage sur ce pays d'Afrique de l'Ouest dans un contexte de rétrécissement des libertés.
Abdoulaye Yéro Baldé, chef du Front démocratique de Guinée (Frondeg), arrive deuxième avec 6,59% des voix.
Le taux de participation s'élève à 80,95 % selon la présidente de la DGE, Djénabou Touré, un chiffre en baisse par rapport à celui annoncé dimanche à la fermeture des urnes.
Plus tôt mardi, quatre des huit candidats en lice face au chef de la junte ont reconnu leur défaite et félicité Mamadi Doumbouya pour sa victoire dès le premier tour.
La Cour suprême doit désormais proclamer les résultats définitifs.
Dans les rues de Conakry, l'annonce de l'élection de M. Doumbouya tard dans la soirée n'a pas suscité de réaction particulière, ont constaté des journalistes de l'AFP.
En dépit de sa promesse de rendre le pouvoir à des civils au terme d'une période de transition, M. Doumbouya s'est présenté à cette élection qu'il a remporté sans avoir fait campagne sur le terrain et sans opposants d'envergure.
L'opposition avait appelé à boycotter ce scrutin, qualifié de "simulacre d'élection", organisé plus de quatre ans après le coup d'État de septembre 2021 qui a renversé le président Alpha Condé, alors au pouvoir depuis 2010.
Une mission d'observation de l'Union africaine a salué mardi dans un communiqué un scrutin "crédible" qui s'est déroulé dans le calme et propose d'examiner "la possibilité de lever les sanctions imposées au pays" depuis le coup d'Etat.
Toutefois, la mission relève la nécessité de "lutter plus efficacement contre le phénomène des enlèvements et disparitions de personnes".
Les nouvelles de disparitions forcées et d'enlèvements de figures de l'opposition se sont multipliées ces dernières années.
Depuis l'avènement de la junte, plusieurs partis politiques ont été suspendus, les manifestations - interdites depuis 2022- sont réprimées, et de nombreux dirigeants de l'opposition et de la société civile ont été arrêtés, condamnés ou poussés à l'exil.
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