Un drame aux allures de scénario tragique a secoué la commune de Médina Sabakh, dans le département de Nioro, où la quiétude légendaire de Keur Ngatane a été pulvérisée par un acte criminel aussi violent qu’incompréhensible. Selon L’Observateur, un paysan septuagénaire, Amadou Settou Touré, a vu toute sa récolte annuelle — 2,5 tonnes de mil — partir en fumée après l’incendie criminel de son grenier.
L’auteur présumé, son voisin Gagny, est depuis en fuite en Gambie, laissant derrière lui un village sous le choc et une famille en détresse.
Un acte prémédité et glaçant
D’après L’Observateur, les faits se sont déroulés samedi vers 11 heures. Le suspect aurait d’abord éloigné les enfants qui surveillaient tranquillement le grenier familial, situé derrière la maison des Touré.
Profitant ensuite des vents violents qui soufflaient dans la région, il aurait mis le feu au bâtiment. En quelques minutes, les flammes ont dévoré le petit entrepôt, transformant en cendres le fruit d’une année de dur labeur.
« On n’a rien pu sauver »
Alertés par d’épaisses colonnes de fumée, les habitants se sont précipités, tentant désespérément d’éteindre l’incendie à l’aide de moyens rudimentaires. Mais le brasier était trop puissant.
Face à l’urgence, les autorités municipales ont sollicité les sapeurs-pompiers de Nioro. Toutefois, en raison de l’éloignement, ce sont finalement les soldats du feu gambiens de Farafégné qui sont arrivés… trop tard.
Un drame qui relance un vieux combat : obtenir une caserne locale
Sur les colonnes de L’Observateur, l’adjoint au maire, El Hadji Babou Niang, a profité de cette tragédie pour tirer la sonnette d’alarme.
Il plaide pour la construction urgente d’une caserne de sapeurs-pompiers à Médina Sabakh, ville frontalière trop éloignée des secours sénégalais.
Selon lui, l’absence de caserne accroît chaque fois les dégâts, laissant les populations pratiquement seules face aux catastrophes.
Une famille déjà éprouvée, plongée dans la précarité alimentaire
Amadou Settou Touré, âgé et malade depuis plusieurs années, vivait essentiellement de sa récolte annuelle. Ce mil représentait toute la réserve alimentaire de la famille pour les mois à venir.
Ses enfants, déjà en difficulté, « se débrouillent difficilement chaque année par le travail de la terre », rapporte L’Observateur.
Aujourd’hui, ils se retrouvent brutalement dans une situation de grande vulnérabilité.
Le suspect introuvable : folie ou acte calculé ?
Les gendarmes de la brigade de Nioro du Rip ont ouvert une enquête et recherchent activement le suspect.
Selon plusieurs habitants interrogés par L’Observateur, Gagny « ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales ».
Pourtant, un élément intrigue : la préméditation.
Le fait d’avoir écarté les enfants avant d’allumer le feu suggère une intention réfléchie.
Folie incontrôlée ? Règlement de comptes ? Dérapage volontaire ?
Le mystère reste entier… mais l’enquête se poursuit des deux côtés de la frontière.
L’auteur présumé, son voisin Gagny, est depuis en fuite en Gambie, laissant derrière lui un village sous le choc et une famille en détresse.
Un acte prémédité et glaçant
D’après L’Observateur, les faits se sont déroulés samedi vers 11 heures. Le suspect aurait d’abord éloigné les enfants qui surveillaient tranquillement le grenier familial, situé derrière la maison des Touré.
Profitant ensuite des vents violents qui soufflaient dans la région, il aurait mis le feu au bâtiment. En quelques minutes, les flammes ont dévoré le petit entrepôt, transformant en cendres le fruit d’une année de dur labeur.
« On n’a rien pu sauver »
Alertés par d’épaisses colonnes de fumée, les habitants se sont précipités, tentant désespérément d’éteindre l’incendie à l’aide de moyens rudimentaires. Mais le brasier était trop puissant.
Face à l’urgence, les autorités municipales ont sollicité les sapeurs-pompiers de Nioro. Toutefois, en raison de l’éloignement, ce sont finalement les soldats du feu gambiens de Farafégné qui sont arrivés… trop tard.
Un drame qui relance un vieux combat : obtenir une caserne locale
Sur les colonnes de L’Observateur, l’adjoint au maire, El Hadji Babou Niang, a profité de cette tragédie pour tirer la sonnette d’alarme.
Il plaide pour la construction urgente d’une caserne de sapeurs-pompiers à Médina Sabakh, ville frontalière trop éloignée des secours sénégalais.
Selon lui, l’absence de caserne accroît chaque fois les dégâts, laissant les populations pratiquement seules face aux catastrophes.
Une famille déjà éprouvée, plongée dans la précarité alimentaire
Amadou Settou Touré, âgé et malade depuis plusieurs années, vivait essentiellement de sa récolte annuelle. Ce mil représentait toute la réserve alimentaire de la famille pour les mois à venir.
Ses enfants, déjà en difficulté, « se débrouillent difficilement chaque année par le travail de la terre », rapporte L’Observateur.
Aujourd’hui, ils se retrouvent brutalement dans une situation de grande vulnérabilité.
Le suspect introuvable : folie ou acte calculé ?
Les gendarmes de la brigade de Nioro du Rip ont ouvert une enquête et recherchent activement le suspect.
Selon plusieurs habitants interrogés par L’Observateur, Gagny « ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales ».
Pourtant, un élément intrigue : la préméditation.
Le fait d’avoir écarté les enfants avant d’allumer le feu suggère une intention réfléchie.
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