Le ministre de l’agriculture et de l’équipement rural, le Dr Pape Abdoulaye Seck qui présidait ce matin la seconde édition de la revue conjointe du secteur agricole, a tenu à mettre un terme au débat sur l’atteinte des objectifs de production pour certaines filières, entretenu souvent par des acteurs ou détracteurs du Gouvernement.
« Il est important de dire qui est qui dans cette révolution agricole », dira-t-il. « Le Gouvernement ne plaide pas pour une économie rurale administrée dirigiste, nous sommes pour que les acteurs prennent en charge leur propre destin et nous les accompagnons en améliorant l’environnement de la production », ajoutera le ministre.
« L’état ne produit pas. Il ne fixe pas les prix, on n’achète pas aussi, donc dans ces conditions il faut considérer l’état comme un acteur au niveau des chaines de valeurs et nous devons assurer une parcellisation des responsabilités. Il est curieux donc d’entendre quelque fois dire, le Gouvernement ne peut pas atteindre tel objectif. Ils sont dans une autre époque, un Gouvernement n’atteint pas un objectif de production », précisera le ministre. « Il aide à l’atteinte. Si on le comprend tel quel, il faut que chaque acteur dise ce qu’il à faire ».
L’Etat pour la contractualisation et une contribution des acteurs
Le ministre a aussi répondu à certaines exigences du secteur privé notamment la CNCR qui prône une contractualisation. Une idée partagée selon le Dr Pape Abdoulaye Seck.
« Nous sommes pour la contractualisation, et dans le cadre de la restructuration que nous sommes en train de faire pour la filière arachidière, le gouvernement a prescrit à la SONACOS de faire tout pour qu’il y ait une contractualisation. Une filière où ne dialogue pas les différents étages ne peut être une filière performante. Il faut un dialogue entre la production et la commercialisation ».
Aux partenaires techniques et financiers notamment à Lisa Franchett leur représentant, qui réclamait plus d’énergie dans le secteur agricole, le ministre a aussi eu un mot. « Nous sommes dans un exercice où celui qui évalue est en même temps évalué. Si on le comprend comme tel, il faut que les bailleurs de fonds voient quelle est leur parcelle d’engagement et de responsabilité et comment ils l’assument ».
Sur la demande expressément formulée, il note ceci. « Ici comme ailleurs, il faut injecter plus d’énergie dans le secteur, la mécanisation doit être bien pensée, le Président a pris des décisions en ce qui concerne l’acquisition du matériel. Nous sommes l'un des rares pays de la sous-région à subventionner le matériel de culture attelé à hauteur de 70% et motorisé à 60%. Nous n’avons pas repéré en milieu rural des paysans nous dire c’est trop cher. Nous ne sommes pas pour une agriculture assistant tous azimuts ».
Il faut que les acteurs aussi contribuent, cela étant, conclura le ministre, une forme d’engagement et de responsabilité.
« Il est important de dire qui est qui dans cette révolution agricole », dira-t-il. « Le Gouvernement ne plaide pas pour une économie rurale administrée dirigiste, nous sommes pour que les acteurs prennent en charge leur propre destin et nous les accompagnons en améliorant l’environnement de la production », ajoutera le ministre.
« L’état ne produit pas. Il ne fixe pas les prix, on n’achète pas aussi, donc dans ces conditions il faut considérer l’état comme un acteur au niveau des chaines de valeurs et nous devons assurer une parcellisation des responsabilités. Il est curieux donc d’entendre quelque fois dire, le Gouvernement ne peut pas atteindre tel objectif. Ils sont dans une autre époque, un Gouvernement n’atteint pas un objectif de production », précisera le ministre. « Il aide à l’atteinte. Si on le comprend tel quel, il faut que chaque acteur dise ce qu’il à faire ».
L’Etat pour la contractualisation et une contribution des acteurs
Le ministre a aussi répondu à certaines exigences du secteur privé notamment la CNCR qui prône une contractualisation. Une idée partagée selon le Dr Pape Abdoulaye Seck.
« Nous sommes pour la contractualisation, et dans le cadre de la restructuration que nous sommes en train de faire pour la filière arachidière, le gouvernement a prescrit à la SONACOS de faire tout pour qu’il y ait une contractualisation. Une filière où ne dialogue pas les différents étages ne peut être une filière performante. Il faut un dialogue entre la production et la commercialisation ».
Aux partenaires techniques et financiers notamment à Lisa Franchett leur représentant, qui réclamait plus d’énergie dans le secteur agricole, le ministre a aussi eu un mot. « Nous sommes dans un exercice où celui qui évalue est en même temps évalué. Si on le comprend comme tel, il faut que les bailleurs de fonds voient quelle est leur parcelle d’engagement et de responsabilité et comment ils l’assument ».
Sur la demande expressément formulée, il note ceci. « Ici comme ailleurs, il faut injecter plus d’énergie dans le secteur, la mécanisation doit être bien pensée, le Président a pris des décisions en ce qui concerne l’acquisition du matériel. Nous sommes l'un des rares pays de la sous-région à subventionner le matériel de culture attelé à hauteur de 70% et motorisé à 60%. Nous n’avons pas repéré en milieu rural des paysans nous dire c’est trop cher. Nous ne sommes pas pour une agriculture assistant tous azimuts ».
Il faut que les acteurs aussi contribuent, cela étant, conclura le ministre, une forme d’engagement et de responsabilité.
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