Concours des meilleurs reportages sur la malnutrition : Les lauréates Ndèye Fatou Wade et Fatou Binetou Konté de la catégorie télévision expriment leurs sentiments

Sept (7) lauréats ont été primés par l’Association des journalistes en Santé, Population et Développement, ce samedi 22 novembre 2025. Cette distinction fait suite à un concours des meilleurs reportages sur la malnutrition initié par ladite association en collaboration avec des partenaires tels que la Fondation Bill Gates. Sur leur visage, on peut lire le sentiment de joie et de fierté qui anime ces journalistes. 

Parmi eux, Ndèye Fatou Wade et Fatou Binetou Konté, qui se sont entretenus avec la presse pour livrer leurs impressions.

Pour Ndèye Fatou Wade, journaliste à la 7tv, ce prix est d’abord un sentiment de fierté. « C’est un prix très symbolique, un prix qui porte le nom de notre défunt président Alassane Cissé. Pour une journaliste télé qui reçoit ce prix, vous comprenez tout le sens de ma satisfaction. C’est aussi un sentiment de reconnaissance envers mes consœurs, confrères de l’association des journalistes en Santé, une association qui m’a formée mais qui a renforcé ma passion pour la santé. Une association aussi dont je suis membre ça fait une vingtaine d’années parce que moi, depuis que je suis journaliste, ma spécialisation a toujours été la santé ». 

Interpellée sur le choix du sujet, elle pense que la malnutrition est un sujet très important, un problème de santé publique qui requiert toute l'attention du ministère de la santé.  Elle a par ailleurs sollicité, au nom des journalistes en santé, un appui plus conséquent de la part du ministère ainsi que des partenaires, parce qu'il y a d'autres régions qui souffrent de la malnutrition.
Quant à Fatou Binetou Konté, journaliste à la TFM, ce prix est la consécration d’une très longue année de travail et d’un très long voyage qu’ils ont eu à faire à Diourbel pour parler de la malnutrition. « C’est un prix sur la malnutrition en fait dans les localités du Sénégal. L’AJSPD a organisé ce prix pour nous permettre, nous en tant que journaliste, de revoir notre travail, de faire de meilleures productions. Et on a parlé de malnutrition qui sévit dans beaucoup de localités du Sénégal dont Diourbel. On a fait un reportage pendant 3 jours, à Diourbel, mais ce qu’on a vu comme enfants malnutris dans cette localité nous a vraiment choqués. En fait, je lance un appel surtout à nos gouvernants pour qu'ils aient un œil sur ces localités-là en terme d’enfants qui, actuellement ont un problème d’alimentation, de familles qui ont un problème d’alimentation. » Et d’encourager ses confrères et consœurs à faire du reportage afin de mieux savoir ce qui se passe dans les localités parce que, le reportage est un genre journalistique que l’on fait de moins en moins dans les rédactions et pourtant, qui  regroupe beaucoup de choses et  fait allusion à beaucoup de choses. « Lors de ces reportages on a eu à rencontrer une femme qui a eu des triplés malnutris (9 mois) qui se trouvent à 2,3 kilos et nos reportages ont permis d’aider la femme à mieux s’occuper de ses enfants grace au concours  d’ONG venues apporter leur contribution et leur aide pour que cette femme puisse mieux nourrir ses enfants », a-t-elle témoigné...