Un casque bleu tunisien de la mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique (Minusca), a été tué mardi dans le nord du pays, où des groupes rebelles affrontent régulièrement l'armée et ses alliés mercenaires russes du groupe Wagner.
Mardi, des soldats du contingent tunisien de la Minusca en patrouille à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Ndélé au nord du pays, ont été pris pour cible par "des éléments armés non identifiés", "tuant un casque bleu", selon le communiqué de presse de l'organisation.
Un "crime de guerre", fermement condamné par Valentine Rugwabiza, représentante spéciale du secrétaire des Nations Unies et cheffe de la Minusca qui a exhorté les autorités centrafricaines à "identifier les auteurs de ces actes afin qu’ils puissent être rapidement traduits devant la justice", rapporte le communiqué.
Il s'agit du second casque bleu tué en Centrafrique depuis 2024.
En 2024, un casque bleu camerounais avait trouvé la mort lors de l’explosion d’une mine au nord-ouest du pays.
La Minusca est constituée de plus de 17.000 militaires et policiers ainsi que de personnels civils chargés de rétablir la sécurité en Centrafrique.
La Centrafrique, un des pays les plus pauvres au monde, a été secouée par une succession de guerres civiles, coups d’État et régimes autoritaires depuis son indépendance de la France en 1960.
Le pays subit encore régulièrement des attaques de groupes rebelles notamment sur les axes routiers.
Les groupes issus pour la plupart de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) s'opposent à l'Etat et à l’armée centrafricaine, soutenus par le groupe paramilitaire russe Wagner et les forces bilatérales rwandaises.
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