La collectivité territoriale de Sinthiang Coundara dans le département de Vélingara (Kolda) a accueilli une marche de sensibilisation des femmes pour l’abandon de l’excision, ce jeudi 06 février. Parmi elles, étaient présents dans la marche les élèves pour dire non à ce fléau. Mais, le phénomène le plus marquant a été la présence d’anciennes exciseuses qui ont déclaré publiquement l’abandon de cette pratique. Selon elles, l’excision porte préjudice à la santé de la femme en lui créant le plus souvent des complications pendant le mariage et à l’accouchement.
À en croire Adama Awa Sy, ancienne exciseuse de déclarer : « par ma voix, nous les exciseuses, présentes ici, déclarons abandonner à jamais cette pratique. J’ai compris, aujourd’hui, que ces mutilations génitales ne sont pas favorables à la santé de la femme ni jeune et ni mère. Donc, par conséquent, conscientes de ceci je ne vais plus exercer cette pratique. Désormais, je vais lutter farouchement contre la pratique et m’orienter vers une nouvelle source de revenu. Et tout ceci n’a été possible que grâce au projet « usu intact » qui nous a fait comprendre que cette pratique portait atteinte à beaucoup de femmes ».
Le thème choisi cette année est investir dans les adolescents, filles et garçons à travers la formation et l’information afin d’assurer l’atteinte des objectifs.
À cette occasion pour matérialiser l’acte d’abandon de l’excision, les exciseuses ont lu et remis un mémorandum à l’adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Bonconto.
Oumar Thiam adjoint au sous-préfet de Bonconto de préciser : « l’excision à un certain moment on se rend compte que ce sont des pratiques illégales et illégitimes. Ces pratiques n’honorent ni le corps encore moins la dignité de la femme. Et si vous décidez de venir devant l’État et les populations en disant « nous le faisions, mais nous n’allons plus la pratiquer, aujourd’hui, même du point de vue religieux, votre jugement c’est le paradis... »
Restant sur la même dynamique Mariama Gnamadio, animatrice de l’ONG usu intact, « la loi de l’excision seule ne peut l’éliminer. Ce qui pourrait favoriser l’éradication de ce fléau est de l’orienter vers le côté sanitaire en expliquant les méfaits. Si on fait un dépistage pour un échantillon de 23 filles, on ne trouve que 2 filles non excisées et 7 filles avec des séquelles graves. Nous allons nous battre avec engagement pour sensibiliser les populations, les exciseuses avec une nouvelle approche afin de l’éradiquer. Mais, aujourd’hui l’excision doit être intégrée dans le milieu scolaire en l’intégrant dans les manuels », défend-elle.
À en croire Adama Awa Sy, ancienne exciseuse de déclarer : « par ma voix, nous les exciseuses, présentes ici, déclarons abandonner à jamais cette pratique. J’ai compris, aujourd’hui, que ces mutilations génitales ne sont pas favorables à la santé de la femme ni jeune et ni mère. Donc, par conséquent, conscientes de ceci je ne vais plus exercer cette pratique. Désormais, je vais lutter farouchement contre la pratique et m’orienter vers une nouvelle source de revenu. Et tout ceci n’a été possible que grâce au projet « usu intact » qui nous a fait comprendre que cette pratique portait atteinte à beaucoup de femmes ».
Le thème choisi cette année est investir dans les adolescents, filles et garçons à travers la formation et l’information afin d’assurer l’atteinte des objectifs.
À cette occasion pour matérialiser l’acte d’abandon de l’excision, les exciseuses ont lu et remis un mémorandum à l’adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Bonconto.
Oumar Thiam adjoint au sous-préfet de Bonconto de préciser : « l’excision à un certain moment on se rend compte que ce sont des pratiques illégales et illégitimes. Ces pratiques n’honorent ni le corps encore moins la dignité de la femme. Et si vous décidez de venir devant l’État et les populations en disant « nous le faisions, mais nous n’allons plus la pratiquer, aujourd’hui, même du point de vue religieux, votre jugement c’est le paradis... »
Restant sur la même dynamique Mariama Gnamadio, animatrice de l’ONG usu intact, « la loi de l’excision seule ne peut l’éliminer. Ce qui pourrait favoriser l’éradication de ce fléau est de l’orienter vers le côté sanitaire en expliquant les méfaits. Si on fait un dépistage pour un échantillon de 23 filles, on ne trouve que 2 filles non excisées et 7 filles avec des séquelles graves. Nous allons nous battre avec engagement pour sensibiliser les populations, les exciseuses avec une nouvelle approche afin de l’éradiquer. Mais, aujourd’hui l’excision doit être intégrée dans le milieu scolaire en l’intégrant dans les manuels », défend-elle.
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