Le projet de budget 2026 du Ministère de la Famille, de l’Action sociale et des Solidarités a été passé au peigne fin lors de la réunion de la Commission des Finances et du Contrôle budgétaire, élargie à la Commission de la Santé, de la Population, des Affaires sociales et de la Solidarité nationale. Sous la présidence de Chérif Ahmed Dicko, les députés ont examiné les orientations d’un département au cœur de la protection des couches vulnérables du pays.
Pour l’exercice 2026, le budget est arrêté à 134,65 milliards FCFA en autorisations d’engagement et à 122,81 milliards FCFA en crédits de paiement . Il est structuré autour de trois programmes majeurs : Pilotage et gestion administrative, Genre et autonomisation économique des femmes, et Protection sociale des groupes vulnérables.
Les priorités d’un ministère au cœur de l’équité sociale
Face aux parlementaires, la ministre Maïmouna Dièye a rappelé que l’action de son département s’inscrit dans l’Agenda national de Transformation (ANT), avec des priorités fortes :
• protection des droits des femmes, enfants et personnes âgées,
• inclusion sociale et économique des personnes vivant avec un handicap,
• renforcement de l’autonomisation économique des femmes,
• lutte contre la vulnérabilité et promotion des filets sociaux.
Le programme Famille, Enfance et Protection sociale des groupes vulnérables, qui absorbe à lui seul plus de 104 milliards FCFA, reste le pilier central des interventions publiques .
Félicitations… mais des inquiétudes persistantes au sein de la Commission
Si les Commissaires ont salué les efforts du Gouvernement, plusieurs préoccupations majeures ont été soulevées :
1. Sous-financement chronique du secteur social
De nombreux députés ont jugé le budget insuffisant « au regard de l’ampleur des besoins des populations vulnérables ». Ils ont plaidé pour une meilleure adéquation entre moyens disponibles et défis sociaux grandissants.
2. Appels pour renforcer l’appui aux femmes
Les parlementaires ont réclamé :
• du matériel de transformation pour les femmes de Gniby, Nioro, Matam ou Vélingara ;
• un soutien renforcé aux 250 femmes formées à Kébémer ;
• la construction de nouveaux CEDAF et maisons de la femme ;
• une meilleure structuration de l’accès au financement.
3. Protection de l’enfance : un impératif national
Les élus ont insisté sur :
• la lutte contre l’exploitation des enfants et la mendicité,
• un appui accru aux daaras,
• la prise en charge des Pupilles de la Nation,
• le soutien aux séminaires catholiques de Saint-Louis et Ziguinchor.
4. Handicap : entre droits et difficultés persistantes
Malgré la délivrance de 100 000 cartes d’égalité de chances, les députés ont dénoncé la difficulté d’utilisation de ces cartes et réclamé une application plus rigoureuse de la loi d’orientation sociale de 2010.
5. Indemnisation des victimes des événements 2021-2024
Les lenteurs ont été pointées du doigt. La ministre a annoncé que 31 familles endeuillées et 2 089 ex-détenus ont déjà été indemnisés.
Les réponses du gouvernement : entre engagements et contraintes
Face aux inquiétudes, Maïmouna Dièye a apporté plusieurs assurances :
• Reprise des financements pour les femmes dès décembre 2025.
• Élargissement prévu du Registre national unique (RNU) à 1 million de ménages.
• Réformes attendues de l’ONPN et mise en œuvre de la Stratégie nationale de l’Équité sociale.
• Finalisation des décrets d’organisation pour renforcer les ressources humaines dans les services déconcentrés.
• Déploiement en cours de la cartographie nationale des daaras.
De son côté, le Ministre des Finances Cheikh Diba a rappelé que la baisse relative du budget s’explique par un contexte de raréfaction des ressources publiques, tout en soulignant que des programmes globaux tels que la CMU (32 milliards) et les Bourses de sécurité familiale (35 milliards) demeurent préservés.
Pour l’exercice 2026, le budget est arrêté à 134,65 milliards FCFA en autorisations d’engagement et à 122,81 milliards FCFA en crédits de paiement . Il est structuré autour de trois programmes majeurs : Pilotage et gestion administrative, Genre et autonomisation économique des femmes, et Protection sociale des groupes vulnérables.
Les priorités d’un ministère au cœur de l’équité sociale
Face aux parlementaires, la ministre Maïmouna Dièye a rappelé que l’action de son département s’inscrit dans l’Agenda national de Transformation (ANT), avec des priorités fortes :
• protection des droits des femmes, enfants et personnes âgées,
• inclusion sociale et économique des personnes vivant avec un handicap,
• renforcement de l’autonomisation économique des femmes,
• lutte contre la vulnérabilité et promotion des filets sociaux.
Le programme Famille, Enfance et Protection sociale des groupes vulnérables, qui absorbe à lui seul plus de 104 milliards FCFA, reste le pilier central des interventions publiques .
Félicitations… mais des inquiétudes persistantes au sein de la Commission
Si les Commissaires ont salué les efforts du Gouvernement, plusieurs préoccupations majeures ont été soulevées :
1. Sous-financement chronique du secteur social
De nombreux députés ont jugé le budget insuffisant « au regard de l’ampleur des besoins des populations vulnérables ». Ils ont plaidé pour une meilleure adéquation entre moyens disponibles et défis sociaux grandissants.
2. Appels pour renforcer l’appui aux femmes
Les parlementaires ont réclamé :
• du matériel de transformation pour les femmes de Gniby, Nioro, Matam ou Vélingara ;
• un soutien renforcé aux 250 femmes formées à Kébémer ;
• la construction de nouveaux CEDAF et maisons de la femme ;
• une meilleure structuration de l’accès au financement.
3. Protection de l’enfance : un impératif national
Les élus ont insisté sur :
• la lutte contre l’exploitation des enfants et la mendicité,
• un appui accru aux daaras,
• la prise en charge des Pupilles de la Nation,
• le soutien aux séminaires catholiques de Saint-Louis et Ziguinchor.
4. Handicap : entre droits et difficultés persistantes
Malgré la délivrance de 100 000 cartes d’égalité de chances, les députés ont dénoncé la difficulté d’utilisation de ces cartes et réclamé une application plus rigoureuse de la loi d’orientation sociale de 2010.
5. Indemnisation des victimes des événements 2021-2024
Les lenteurs ont été pointées du doigt. La ministre a annoncé que 31 familles endeuillées et 2 089 ex-détenus ont déjà été indemnisés.
Les réponses du gouvernement : entre engagements et contraintes
Face aux inquiétudes, Maïmouna Dièye a apporté plusieurs assurances :
• Reprise des financements pour les femmes dès décembre 2025.
• Élargissement prévu du Registre national unique (RNU) à 1 million de ménages.
• Réformes attendues de l’ONPN et mise en œuvre de la Stratégie nationale de l’Équité sociale.
• Finalisation des décrets d’organisation pour renforcer les ressources humaines dans les services déconcentrés.
• Déploiement en cours de la cartographie nationale des daaras.
De son côté, le Ministre des Finances Cheikh Diba a rappelé que la baisse relative du budget s’explique par un contexte de raréfaction des ressources publiques, tout en soulignant que des programmes globaux tels que la CMU (32 milliards) et les Bourses de sécurité familiale (35 milliards) demeurent préservés.
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