Arrêté Ousmane Ngom : L'ancien ministre de l'Intérieur "ne regrette rien"



Organiser une marche en centre-ville est impossible depuis que l’arrêté Ousmane Ngom a été pris par le ministre du même nom sous le magistère d’Abdoulaye Wade. Tous ceux qui ont tenté de braver cet interdit l’ont payé cash. Ce ne sont pas les leaders de l’opposition qui ont tenté de passer outre qui diront le contraire. Combien de fois ont-ils été malmenés par des forces de sécurité sur les dents parce qu’ils ont tout simplement tenté de passer outre cet arrêté dont le géniteur s’est jusque là gardé de faire un commentaire sur cet « enfant » qui fait pleurer bien des « grands » depuis sa naissance. Un mutisme auquel Me Ousmane Ngom vient de mettre un terme. En marge du rassemblement politique tenu devant son siège sur la VDN, l’ancien premier policier du pays dit ne rien regretter. Il emprunte à la chanteuse française Édith Piaf son titre : « Je ne regrette rien » pour dire à qui veut l’entendre qu’il n’émet aucun regret par rapport au tollé suscité par l’arrêté qu’il a pris à la veille de la présidentielle de 2012, contre tout rassemblement en centre-ville.
Me Ousmane Ngom s’est même permis de réclamer des « droits d’auteur » aux politiciens qui s’en donnent à coeur joie avec « son » arrêté.
« Alors qu’ils devaient me demandaient les motifs pour lesquels j’ai été emmené à prendre une telle disposition », interpelle l’ancien ministre de l’Intérieur. Me Ousmane Ngom d’expliquer qu’il a pris ledit arrêté pour préserver les symboles de la République, les institutions financières, le commandement de l’Armée qui sont concentrés en centre-ville. 
Lundi 10 Décembre 2018




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