À la suite de la mobilisation avortée du collectif Niakhtou National, Antigone Diop, coordinatrice du mouvement Rappel à l’Ordre et signataire officielle de la demande de rassemblement, est sortie de son silence pour dénoncer avec fermeté l’interdiction arbitraire du préfet.
Selon elle, cette décision témoigne d’une peur du pouvoir face à la détermination populaire et d’une volonté d’étouffer la voix des citoyens qui refusent l’injustice, le silence et la compromission.
« Le peuple sénégalais ne se taira plus. Quand l’État interdit la parole, il pousse à la résistance. Nous avions rempli toutes les conditions légales, et malgré cela, le préfet a choisi l’interdiction. C’est une atteinte à nos libertés fondamentales et une preuve que le pouvoir a peur de la vérité. »
Mais Antigone Diop ne s’arrête pas à la dénonciation du préfet. Elle adresse également une critique directe aux leaders politiques qui, selon elle, ont manqué à leur devoir de courage et de responsabilité.
« Pendant que nous, jeunes militants, étions sur le terrain, prêts à faire face, à assumer nos choix et à défendre nos convictions, certains leaders sont restés confortablement chez eux, se prélassant en seigneurs vénérés, observant à distance ceux qu’ils prétendent diriger. C’est un manque de responsabilité et surtout une preuve de peur face au patron de Pastef
Le Niakhtou devait être leur réponse politique, leur acte de résistance. Mais ils ont préféré le silence et la prudence, au lieu de faire face, ils ont choisi le mutisme et la prudence calculée . Et ce silence est une trahison. »
Dans un ton ferme, elle appelle à un sursaut collectif, rappelant que les luttes ne se gagnent pas derrière des rideaux ou dans des salons climatisés, mais dans la rue, avec courage et cohérence.
« Le combat politique, ce n’est pas un exercice de communication, c’est une bataille de conviction. Quand la jeunesse se lève, les aînés doivent marcher à ses côtés, non se cacher derrière elle. Aujourd’hui, c’est nous, les jeunes, qui avons montré le vrai visage de l’engagement : celui de la bravoure, du sacrifice et de la dignité. »
Antigone Diop a tenu à rendre un hommage appuyé à Talla Sylla, qu’elle décrit comme un exemple vivant de loyauté et de constance dans la lutte.
« Dans cette confusion générale, Talla Sylla s’est encore distingué. Sa présence, sa détermination et sa maîtrise des combats forcent le respect. Talla Sylla ne trahit jamais, il ne déçoit jamais. Il reste fidèle à ses principes, et c’est ce genre d’homme qui inspire la jeunesse consciente. »
La coordinatrice de Rappel à l’Ordre martel en réaffirmant que la mobilisation du Niakhtou National n’aura pas été vaine.
« Ce que le préfet a interdit, nous le porterons dans la rue, dans nos discours, dans nos cœurs. Nous ne nous arrêterons pas. Rappel à l’Ordre est et restera du côté de la vérité, du peuple et de la liberté. Nous n’avons peur de personne, parce que nous avons choisi le camp de la dignité.
Pour Antigone Diop, cette mobilisation malgré son interdiction aura révélé le véritable visage de l’engagement politique au Sénégal : celui d’une jeunesse prête à se battre pour ses idéaux, pendant que certains de leurs aînés se réfugient dans la peur ou la complaisance.
Selon elle, cette décision témoigne d’une peur du pouvoir face à la détermination populaire et d’une volonté d’étouffer la voix des citoyens qui refusent l’injustice, le silence et la compromission.
« Le peuple sénégalais ne se taira plus. Quand l’État interdit la parole, il pousse à la résistance. Nous avions rempli toutes les conditions légales, et malgré cela, le préfet a choisi l’interdiction. C’est une atteinte à nos libertés fondamentales et une preuve que le pouvoir a peur de la vérité. »
Mais Antigone Diop ne s’arrête pas à la dénonciation du préfet. Elle adresse également une critique directe aux leaders politiques qui, selon elle, ont manqué à leur devoir de courage et de responsabilité.
« Pendant que nous, jeunes militants, étions sur le terrain, prêts à faire face, à assumer nos choix et à défendre nos convictions, certains leaders sont restés confortablement chez eux, se prélassant en seigneurs vénérés, observant à distance ceux qu’ils prétendent diriger. C’est un manque de responsabilité et surtout une preuve de peur face au patron de Pastef
Le Niakhtou devait être leur réponse politique, leur acte de résistance. Mais ils ont préféré le silence et la prudence, au lieu de faire face, ils ont choisi le mutisme et la prudence calculée . Et ce silence est une trahison. »
Dans un ton ferme, elle appelle à un sursaut collectif, rappelant que les luttes ne se gagnent pas derrière des rideaux ou dans des salons climatisés, mais dans la rue, avec courage et cohérence.
« Le combat politique, ce n’est pas un exercice de communication, c’est une bataille de conviction. Quand la jeunesse se lève, les aînés doivent marcher à ses côtés, non se cacher derrière elle. Aujourd’hui, c’est nous, les jeunes, qui avons montré le vrai visage de l’engagement : celui de la bravoure, du sacrifice et de la dignité. »
Antigone Diop a tenu à rendre un hommage appuyé à Talla Sylla, qu’elle décrit comme un exemple vivant de loyauté et de constance dans la lutte.
« Dans cette confusion générale, Talla Sylla s’est encore distingué. Sa présence, sa détermination et sa maîtrise des combats forcent le respect. Talla Sylla ne trahit jamais, il ne déçoit jamais. Il reste fidèle à ses principes, et c’est ce genre d’homme qui inspire la jeunesse consciente. »
La coordinatrice de Rappel à l’Ordre martel en réaffirmant que la mobilisation du Niakhtou National n’aura pas été vaine.
« Ce que le préfet a interdit, nous le porterons dans la rue, dans nos discours, dans nos cœurs. Nous ne nous arrêterons pas. Rappel à l’Ordre est et restera du côté de la vérité, du peuple et de la liberté. Nous n’avons peur de personne, parce que nous avons choisi le camp de la dignité.
Pour Antigone Diop, cette mobilisation malgré son interdiction aura révélé le véritable visage de l’engagement politique au Sénégal : celui d’une jeunesse prête à se battre pour ses idéaux, pendant que certains de leurs aînés se réfugient dans la peur ou la complaisance.
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