Le tribunal d’Instance de Mbour a été hier le théâtre d’une audience électrique où se sont entremêlés horreur, colère et accusations croisées. Comme le rapporte L’Observateur, un maçon du nom de K. A. Sagna a comparu pour avoir grièvement blessé A. Sow, un berger septuagénaire qu’il accuse d’avoir abusé sexuellement de sa mère, une sexagénaire souffrant de déficience mentale. Une affaire où, selon le journal, « la violence a répondu à l’horreur ».
Une disparition inquiétante, un soupçon atroce
Tout commence le mois dernier, à Diass. Ne retrouvant pas sa mère, âgée d’environ 60 ans et décrite comme souffrant d’un handicap mental, K. A. Sagna part à sa recherche. Un voisin l’oriente alors vers la bergerie d’A. Sow.
Ce qu’il dit y avoir découvert relève, selon ses mots, de l’indicible :
« Je l’ai surpris en pleins ébats sexuels avec ma mère qui est déficiente mentale », confie-t-il, la voix tremblante, devant la barre.
« Il a fini de la transformer en objet sexuel… Toutes les nuits, nous devons la surveiller car elle tente de s’échapper pour le rejoindre », ajoute-t-il, cité par L’Observateur.
Une scène qu’il décrit comme « insoutenable » et qui aurait provoqué en lui un choc irréversible.
Une confrontation qui dégénère en violence
Selon le récit du maçon rapporté par L’Observateur, le berger aurait opposé une résistance violente lorsque Sagna a voulu ramener sa mère. Il aurait même dégainé un pistolet et tiré à trois reprises — des tirs qui, affirme l’accusé, ne l’ont pas atteint « grâce à une protection mystique ».
S’ensuit une lutte acharnée pour le contrôle de l’arme. Le maçon finit par maîtriser le septuagénaire et l’assomme avec la crosse du pistolet, lui infligeant de graves blessures au visage. Un certificat médical atteste de 10 jours d’incapacité totale de travail.
« Je n’ai rien fait », assure le berger
Mais la version de la partie civile est radicalement différente.
Par l’intermédiaire de son avocat, A. Sow nie toute implication dans des actes sexuels ou abusifs :
« Elle venait régulièrement me voir pour demander une aide financière. C’est tout », assure le berger.
Il évoque une agression gratuite et réclame 1 million FCFA en réparation.
Un avertissement du procureur qui fait murmurer la salle
Le procureur de la République, sans se prononcer sur les faits d’abus présumés, adresse néanmoins une remarque lourde de sous-entendus au berger :
Il l’invite à « plus de responsabilité et de retenue », une phrase qui, selon L’Observateur, a été perçue par le public comme un doute implicite sur la version du septuagénaire.
Une sortie qui fera frissonner la salle d’audience.
Le verdict : prison avec sursis pour K. A. Sagna
Après délibération, le tribunal tranche.
K. A. Sagna est reconnu coupable de violences volontaires, les blessures étant avérées et documentées.
Il écope de :
• 6 mois de prison avec sursis,
• 200 000 FCFA de dommages-intérêts à verser à A. Sow.
Une condamnation qui tient compte, souligne la juridiction, des « circonstances explosives » dans lesquelles les faits se sont déroulés.
Une disparition inquiétante, un soupçon atroce
Tout commence le mois dernier, à Diass. Ne retrouvant pas sa mère, âgée d’environ 60 ans et décrite comme souffrant d’un handicap mental, K. A. Sagna part à sa recherche. Un voisin l’oriente alors vers la bergerie d’A. Sow.
Ce qu’il dit y avoir découvert relève, selon ses mots, de l’indicible :
« Je l’ai surpris en pleins ébats sexuels avec ma mère qui est déficiente mentale », confie-t-il, la voix tremblante, devant la barre.
« Il a fini de la transformer en objet sexuel… Toutes les nuits, nous devons la surveiller car elle tente de s’échapper pour le rejoindre », ajoute-t-il, cité par L’Observateur.
Une scène qu’il décrit comme « insoutenable » et qui aurait provoqué en lui un choc irréversible.
Une confrontation qui dégénère en violence
Selon le récit du maçon rapporté par L’Observateur, le berger aurait opposé une résistance violente lorsque Sagna a voulu ramener sa mère. Il aurait même dégainé un pistolet et tiré à trois reprises — des tirs qui, affirme l’accusé, ne l’ont pas atteint « grâce à une protection mystique ».
S’ensuit une lutte acharnée pour le contrôle de l’arme. Le maçon finit par maîtriser le septuagénaire et l’assomme avec la crosse du pistolet, lui infligeant de graves blessures au visage. Un certificat médical atteste de 10 jours d’incapacité totale de travail.
« Je n’ai rien fait », assure le berger
Mais la version de la partie civile est radicalement différente.
Par l’intermédiaire de son avocat, A. Sow nie toute implication dans des actes sexuels ou abusifs :
« Elle venait régulièrement me voir pour demander une aide financière. C’est tout », assure le berger.
Il évoque une agression gratuite et réclame 1 million FCFA en réparation.
Un avertissement du procureur qui fait murmurer la salle
Le procureur de la République, sans se prononcer sur les faits d’abus présumés, adresse néanmoins une remarque lourde de sous-entendus au berger :
Il l’invite à « plus de responsabilité et de retenue », une phrase qui, selon L’Observateur, a été perçue par le public comme un doute implicite sur la version du septuagénaire.
Une sortie qui fera frissonner la salle d’audience.
Le verdict : prison avec sursis pour K. A. Sagna
Après délibération, le tribunal tranche.
K. A. Sagna est reconnu coupable de violences volontaires, les blessures étant avérées et documentées.
Il écope de :
• 6 mois de prison avec sursis,
• 200 000 FCFA de dommages-intérêts à verser à A. Sow.
Une condamnation qui tient compte, souligne la juridiction, des « circonstances explosives » dans lesquelles les faits se sont déroulés.
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